Siège de Jérusalem (1244) — Wikipédia

Siège de Jérusalem

Informations générales
Date / 8 safar 642 AH
Lieu Jérusalem
Issue Victoire ayyoubide et khwarezmienne.
Sac de Jérusalem.
Changements territoriaux Jérusalem retourne sous contrôle musulman jusqu'en 1917
Belligérants
Royaume de Jérusalem Sultanat ayyoubide
Khwarezmiens
Commandants
Malik al-Salih Ayyoub
Hüsamettin Berke Han[1]
Forces en présence
inconnues 10 000 wāfidūn
Pertes
inconnues inconnues

Croisade

Coordonnées 31° 47′ 00″ nord, 35° 13′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Israël
(Voir situation sur carte : Israël)
Siège de Jérusalem
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Siège de Jérusalem

Le siège de Jérusalem du (8 safar 642 AH) oppose les défenseurs chrétiens de la ville à une armée ayyoubide et khwarezmienne. Sans fortifications suffisantes, la ville est pillée.

Le siège[modifier | modifier le code]

L'empereur Frédéric II du Saint-Empire, dirige la sixième croisade de 1228 à 1229 et réclame le titre de roi de Jérusalem en tant qu'époux de Yolande de Brienne, reine depuis 1212 sous le nom d'Isabelle II. L'armée imposante amenée par l'empereur et sa réputation dans le monde musulman suffisent à récupérer Jérusalem (à l'exception de l'esplanade des Mosquées qui restent aux mains des musulmans[2]), Nazareth, Bethléem et plusieurs places-fortes sans combats. Elles sont rétrocédées par le très impopulaire traité de Jaffa signé par le sultan ayyoubide Al-Kâmil[3]. Cependant, Jérusalem ne reste pas longtemps entre les mains des chrétiens, car ces derniers ne contrôlent pas suffisamment les environs de la ville pour pouvoir en assurer une défense efficace.

En 1244, les Ayyoubides autorisent les Khwarezmiens, dont l'empire a été détruit par les Mongols en 1231, à attaquer la ville. Ces derniers, au moins 10 000 cavaliers, sont alors intégrés à la wāfidiyya du sultanat ayyoubide[4]. Le siège a lieu le et la ville tombe rapidement. Les Khwarezmiens la pillent et la laissent dans un état de ruine tel qu'elle en devient inutilisable tant pour les chrétiens que pour les musulmans. Le sac de la ville et le massacre qui l'accompagne décident le roi de France Louis IX à organiser la septième croisade.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ar) Aseel Jundi, « حاربوا ودفنوا في القدس.. قصة الأمير الخوارزمي وولديه الذين حمت قبورهم مبنى أثريا من أطماع الاحتلال » [« Ils se sont battus et ont été enterrés à Jérusalem... l'histoire du prince khwarezmien et de ses deux fils, dont les tombes ont protégé un bâtiment archéologique des ambitions de l'occupation »], Al Jazeera,‎ (consulté le )
  2. (en) Denys Pringle (en), Fortification and Settlement in Crusader Palestine, Routledge, coll. « Collected studies », , 348 p. (ISBN 978-0-86078-819-5, OCLC 1384498435, DOI 10.4324/9781003418405, lire en ligne), chap. VI (« Magna Mahumeria (al-Bira): the Archaeology of a Frankish New Town in Palestine »), p. 149
  3. (en) Alex Mallett, chap. 10 « Infernalising the Enemy : Images of Hell in Muslim Descriptions of the Franks during the Crusading Period », dans Carole Hillenbrand, Syria in Crusader Times : Conflict and Co-Existence, Édimbourg, Edinburgh University Press, , 400 p. (ISBN 978-1-4744-2972-6), p. 184-194
  4. Ayalon, David (1951). « The Wafidiya in the Mamluk Kingdom ». Islamic Culture. In Studies on the Mamluks of Egypt (1250-1517), Variorum Reprints, Londres, 1977, pp. 89-104

Articles connexes[modifier | modifier le code]