Siège de Louisbourg (1758) — Wikipédia

Siège de Louisbourg
Description de cette image, également commentée ci-après
Maquette de Louisbourg en 1758.
Informations générales
Date 8 juin-
Lieu Louisbourg sur l'île du Cap-Breton, Canada
Issue Victoire britannique décisive
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne
Commandants
Marquis Charry des Gouttes
Augustin de Drucourt
Beaussier de l'Isle
Jeffery Amherst
James Wolfe
Edward Whitmore (en)
Charles Lawrence
Edward Boscawen
Forces en présence
3 500 soldats
3 500 marins
5 navires de ligne
14 000 soldats
12 000 marins
22 vaisseaux de ligne
15 frégates
120 bâtiments de transport
Pertes
102 morts
303 blessés
6 600 prisonniers
4 vaisseaux incendiés
1 vaisseau et 4 frégates sabordés
1 vaisseau capturé
172 morts
355 blessés

Guerre de Sept Ans
Guerre de la Conquête

Batailles

Europe

Amérique du Nord

Antilles

Asie

Afrique de l'Ouest
Coordonnées 45° 53′ 32″ nord, 59° 59′ 07″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Écosse
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Écosse)
Siège de Louisbourg
Géolocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Siège de Louisbourg

Le siège de Louisbourg est un épisode de la guerre de Sept Ans et de la guerre de la Conquête au cours duquel les forces anglaises assiègent l'établissement français de Louisbourg, sur l'île Royale en Nouvelle-France. Le siège se déroule entre le et . Il mobilise des moyens considérables dans les deux camps et s'achève par la reddition de la place avec la capture de la garnison. C'est la première défaite importante de la France en Amérique du Nord lors de ce conflit.

Historique de la forteresse de Louisbourg[modifier | modifier le code]

La forteresse de Louisbourg est située sur l'île du Cap-Breton à l'entrée du golfe du Saint-Laurent. Elle a été construite en 1713 par la Couronne française afin d'imposer ses droits sur les bancs de pêche de Terre-Neuve. Par la suite, elle acquiert une grande importance militaire en permettant la maîtrise de l'entrée du golfe et donc l'accès à la Nouvelle-France. Elle fut capturée lors de la guerre de Succession d'Autriche en 1745 par une attaque montée depuis la Nouvelle-Angleterre, mais rendue à la France en 1748 contre la ville de Madras en Inde, dont les Français s'étaient emparés en 1746.

Lors de l'éclatement de la guerre de Sept Ans en 1755, elle constitue alors une cible privilégiée pour la Grande-Bretagne dont le but est de se rendre maîtresse de toutes les possessions française d'Amérique du Nord. Pour les Anglais, la prise de Louisbourg, qui verrouille l'entrée maritime du Canada, est essentielle. On en est parfaitement conscient côté français et on s'active pour mettre la place en défense : des renforts arrivent en 1756, et au début 1757 Québec et Louisbourg sont ravitaillés alors que Londres prépare une attaque massive : une escadre de 17 vaisseaux, 16 frégates et 15 000 soldats arrive dans le port voisin d'Halifax. Mais l'effort français est tout aussi conséquent : Dubois de La Motte regroupe trois divisions arrivées séparément dans le port, celle de Joseph-François de Noble du Revest ainsi que celle de Joseph de Bauffremont, soit un total de 18 vaisseaux, 5 frégates et 11 000 hommes[1]. Cette concentration de force et un manque d'organisation dissuade les Anglais d'attaquer. Les chefs français ne tentent rien non plus contre Halifax car les équipages sont minés par une grave épidémie. Le , une tempête qui coule un vaisseau anglais et en laisse dix désemparés achève de faire avorter la campagne[2]. En octobre, les deux flottes regagnent l'Europe.

La composition de la garnison[modifier | modifier le code]

La plupart des soldats faisaient partie des Compagnies franches de la marine. Dans les années 1740, on comptait huit compagnies franches de 70 hommes chacune, mais il y avait d'autres détachements ailleurs dans l'île, notamment à Port-Dauphin et à Port-Toulouse. Après 1750, il y aura 24 compagnies dans la ville de 50 hommes chacune.

À partir de 1755, Louisbourg reçut le 2e bataillon du régiment de Bourgogne de 520 hommes ainsi que le 2e bataillon du régiment d'Artois également de 520 hommes. En , le 2e bataillon du régiment des Volontaires étrangers de 660 hommes vint s'ajouter à la garnison. Finalement, juste avant le siège, le 2e bataillon du régiment de Cambis de 650 hommes dû débarquer à Port-Dauphin et rejoindre la forteresse à pied puisque la marine britannique bloquait déjà de port de Louisbourg. En 1758, la garnison comptait presque 3 500 militaires, car leur nombre avait augmenté de manière appréciable cette année-là[3].

Le siège et la chute de Louisbourg[modifier | modifier le code]

En 1758, les Anglais repartent à l'assaut avec encore plus de moyens. Le , une flotte de vingt-deux vaisseaux, quinze frégates et cent-vingt bâtiments de charge sous les ordres de l'admiral Edward Boscawen arrive au large de l'île du Cap-Breton avec à son bord 14 000 hommes de troupe. Côté français, la Marine royale, qui lutte avec deux fois moins de navires que la Navy (soixante vaisseaux et trente frégates contre cent-vingt vaisseaux et soixante-quinze frégates)[4] n'est plus capable de renouveler un tel effort, d'autant qu'en 1758 le port de Brest est ravagé par une terrible épidémie de typhus qui désorganise totalement les armements bretons[5]. La marine anglaise, avec ses effectifs supérieurs, bloque aussi la côte atlantique : sur les cinq divisions qui sortent de Brest en 1758, quatre sont refoulées. L'escadre de La Clue-Sabran part de la région de Toulon mais essuie une tempête le ; il se réfugie donc dans le port neutre de Carthagène (Espagne). La Clue est informé de l'arrivée d'une flotte de dix vaisseaux anglais sous les ordres de l'amiral Osborn, renforcée par quatre bâtiments venus de Livourne et du Levant. Au début de 1758 ; La Clue décide de rester dans le port devant l'inégalité des forces. Trois vaisseaux français étaient partis de Toulon en renfort, sous les ordres de Duquesne de Menneville, ces derniers allaient rejoindre l'escadre de La Clue ; Osborn décide d'attaquer les vaisseaux français, ce qui déclenche la bataille de Carthagène ; ce qui empêche les renforts français d'atteindre Louisbourg. Seule passe celle de Du Chaffault, chargée d'ailleurs de troupes pour le Canada et Louisbourg[6]. Mais ce modeste renfort est loin des efforts consentis par Londres pour attaquer la place. Les quelques vaisseaux et frégates français présents — dont certains sont armés en flûte — ne sont pas en mesure de repousser les forces de Boscawen et se replient dans le port[2].

Le mauvais temps et la défense active des Français retardent néanmoins le débarquement anglais. Mais, le , Wolfe arrive à débarquer ses hommes à l'anse de la Cormorandière. Par la suite, les troupes françaises retraitent dans Louisbourg et, le , les Anglais commencent à prendre possession des retranchements français hors de la forteresse. Le , le bombardement de Louisbourg commence. Ce n'est pas une opération facile pour les Anglais car la forteresse est solidement défendue et les canons français répliquent vigoureusement. Le , Green Hill est prise et donne aux Anglais une bonne position pour installer des batteries, commandées par George Williamson, surplombant Louisbourg. La construction de ces batteries est très difficile car, en plus du feu des canons de la forteresse, les navires français de Beaussier de l'Isle bombardent les pionniers anglais.

Le , les Français tentent une sortie mais sans succès. Avec le resserrement du siège, les bâtiments français sont maintenant pris au piège. Une frégate tente de profiter de la brume pour faire voile sur Québec, mais les vigies anglaises la repèrent. Deux frégates de la Navy la prennent en chasse, la rattrapent et la capturent[7]. Cinq petites unités militaires (un vaisseau de 56 canons, quatre frégates) et un navire civil sont coulés les 28 et dans la passe qui relie le port à l'océan pour tenter d'en bloquer l'accès aux assaillants[8]. Ne restent que les cinq unités les plus puissantes : deux 74 canons et trois 64 canons immobilisés sous les murs de la ville et qui finissent par se retrouver à portée de tir des Anglais. Le , une bombe tombe sur le Célèbre (64) et provoque un incendie. Les quelques hommes présents à bord ne peuvent le sauver. Une explosion s'ensuit et le navire part à la dérive. Le vent souffle les flammes dans les voiles de l’Entreprenant (74) et du Capricieux (64). Les Anglais concentrent leur feu sur les trois bâtiments pour empêcher les équipages de venir à bout des incendies. À la nuit tombante, les navires embrasés illuminent la ville, les tranchées, le port et les montagnes environnantes. Au matin de , les trois vaisseaux ne sont plus que des épaves[2]. Un unique vaisseau français, le Formidable de 80 canons, arrive en renfort mais doit faire demi-tour devant la supériorité des forces anglaise[9]. Une frégate corsaire de 30 canons, l’Aréthuse, menée par Vauquelin, un habile capitaine, réussit à passer. Elle participe activement à la défense de la place avant de forcer une nouvelle fois le blocus pour rentrer sur Bayonne demander de l’aide, mais il est trop tard[9].

La pression des Anglais se fait plus forte. Le , un raid nocturne mené en chaloupe s'en prend aux deux derniers vaisseaux, le Prudent (74) et le Bienfaisant (64). Le premier est incendié et le deuxième capturé, achevant ainsi la destruction complète des forces navales françaises. La rupture des communications avec la France et l'absence de toute perspective de secours pèsent lourdement sur le moral des assiégés, d'autant que les assaillants ont ouvert les premières brèches dans la forteresse. Seule l'arrivée de l'hiver, toujours précoce en cette région, pourrait obliger les Anglais à lever le siège. Mais le mois d'août n'est même pas entamé et il semble illusoire d'espérer pouvoir tenir jusqu'aux premiers flocons de fin septembre. Le commandant français, le chevalier de Drucourt, n'a pas d'autre choix que d'entamer des négociations de capitulation. Les termes voulus par les Anglais sont très durs, n'accordant pas les honneurs de la guerre aux troupes françaises. Celles-ci sont tout près de refuser et de se battre jusqu'au bout, mais l'intervention du commissaire-ordonnateur Prévost met en avant les risques pour les civils. Drucourt accepte finalement les termes et, le matin du , les portes sont ouvertes et la garnison se rend (sauf le régiment de Cambis qui, outré par les termes de la reddition, décide de briser ses mousquets et brûler ses couleurs plutôt que de les livrer aux Anglais).

Une chute qui annonce celle du Canada et de la Nouvelle-France[modifier | modifier le code]

La perte de Louisbourg offre une base d'attaque idéale vers la ville de Québec en remontant par le fleuve Saint-Laurent. Mais la saison étant déjà bien avancée, les Anglais décident d'attendre l'année suivante. La fin de l'année est consacrée à l'affermissement de la mainmise anglaise sur l'embouchure du Saint-Laurent (plusieurs établissements de pêcheurs de Gaspésie sont rasés et les prisonniers déportés).

La forteresse en elle-même sort en piteux état de ce siège. Malgré cela, elle représente toujours une menace pour les Anglais au cas où elle serait reprise par les Français ou rendue après un traité de paix (comme ce fut le cas en 1748). Ils décident donc de raser la forteresse. Cette démolition ne sera complète qu'après beaucoup de travail, en . La plupart des pierres seront transportées à Boston pour la construction du quartier Louisbourg et d'autre quartiers. Les constructions de Louisbourg avaient coûté environ 30 millions de livres françaises au Trésor royal. La chute de Louisbourg annonce la chute progressive du Canada et plus largement de la Nouvelle-France.

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

  • Cette bataille figure parmi l'une des missions dans le jeu vidéo Assassin's Creed: Rogue, sorti le .

Forces Terrestres[modifier | modifier le code]

Grande-Bretagne[modifier | modifier le code]

L'armée britannique était commandée par le Général Jeffery Amherst (environ 11000 réguliers et 200 rangers américains (coloniaux)[10],[11]:

  • 3 compagnies de Rogers' Rangers
  • Rangers de Goreham (1 compagnie) par Colonie de Massachusetts
  • Louisbourg Grenadiers (compris, grenaiders au 22e, 45e, et 40e régiments)
  • Commandamanet de Artillery et Pioneers[12]
    • Captaine Ord's Compagnie de Royal Artillery
    • 11 mineurs
    • 11 ingénieurs
    • 100 charpentiers
    • Train Royal d'Artillerie (324 hommes)
  • Brigadier Whitmore's Brigade, commandament au Brigadier General Edward Whitmore
    • 1er Bataillon du 1er (Royal) Régiment à Pied
    • 22e Régiment à Pied
    • 40e Régiment à Pied
    • 48e Régiment à Pied
    • 3er Bataillon du 60e (Royale Américain) Régiment à Pied
  • Brigadier Wolfe's Brigade, commandament au Brigadier General James Wolfe
    • 17e Régiment à Pied
    • 35e Régiment à Pied
    • 47e Régiment à Pied
    • 2e Bataillon du 60e (Royale Américain) Régiment à Pied
  • Brigadier Lawrence's Brigade, commandament au Brigadier General Charles Lawrence
    • 15e Régiment à Pied
    • 28e Régiment à Pied
    • 45e Régiment à Pied
    • 58e Régiment à Pied
    • Fraser's Highlanders

France[modifier | modifier le code]

La forteresse était commandée par Augustin de Boschenry, Chevalier de Drucour. La garnison était composée des[11],[13]:

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Zysberg 2002, p. 257.
  2. a b et c Lacour-Gayet 1902, p. 360-362.
  3. René Chartrand, Louisbourg 1758, Osprey Publishing, page 41.
  4. Effectif des deux flottes pour l’année 1755 donné par Zysberg 2002, p. 263.
  5. L'épidémie s'était déclarée l'année précédente lors du retour de l’escadre de Dubois de La Motte depuis Louisbourg. Le 23 novembre 1757, il avait débarqué 5 000 malades qui contaminèrent toute la ville et ses environs et firent entre 10 et 15 000 morts, réduisant à peu de chose les activités du port cette année-là. (Meyer et Acerra 1994, p. 106).
  6. Zysberg 2002, p. 265.
  7. Il s'agit de la frégate l'Écho. Après sa capture, les Anglais la font parader devant le port pavoisées aux couleurs britanniques. Casgrain 1891, p. 486.
  8. Ces navires étaient le vaisseau l’Apollon, les frégates la Fidèle, la Chèvre et la Biche. Les quatre bâtiments eurent les mâts liés ensemble et coupés à fleur d’eau. Le lendemain fut coulée au même endroit la frégate la Diane en compagnie de La Ville de Saint-Malo pour parfaire le dispositif de comblement. Casgrain 1891, p. 487. Lacour-Gayet 1902, p. 360-362.
  9. a et b Lacour-Gayet 1902, p. 361-362.
  10. « Capture of Louisburg 1758 », sur www.britishbattles.com (consulté le )
  11. a et b « Glossems on Historical Events: The English and French Regiments at Louisbourg: 1758. », sur web.archive.org, (version du sur Internet Archive)
  12. Duncan, History of the Royal Artillery, Part I, pp, 194–195.
  13. René Chartrand, Louisbourg 1758, Osprey Publishing, 2000 ( (ISBN 1-84176-217-2)). Page 41.
  14. a et b Roche 2005, p. 28.
  15. a b c d et e Casgrain 1891, p. 493-494.
  16. a b et c La collision du Raisonnable et du Messager, le 13 mars (quatre jours après le départ de l’île d’Aix) est donnée par des sources anglaises d'après Demerliac 1995. Cet abordage explique probablement la séparation du Raisonnable du reste de la division car le vaisseau a dû faire des réparations, peut-être en revenant dans un port. Sa capture, le 29 avril dans un combat isolé entre Lorient et Brest, se produit alors que le reste de la division est probablement sur le point d’arriver à Louisbourg. Quant au Messager, il n’apparait plus dans la suite des évènements. Il semble être revenu à Rochefort pour n’en plus ressortir.
  17. Troude 1867-1868, p. 363, Monaque 2016, p. 144.
  18. Ce petit vaisseau est négligé par les historiens. Georges Lacour-Gayet ne le mentionne pas (Lacour-Gayet 1910, p. 532). Onésime Troude et Paul Chack en parlent comme d’une frégate, alors qu’il est simplement réduit en flûte (Troude 1867-1868, p. 369, Chack 2001, p. 275). Sa fonction précise dans la division et son capitaine sont donnés par Roche 2005, p. 28.
  19. a b c d et e Casgrain 1891, p. 486-487.
  20. a et b Troude 1867-1868, p. 363.
  21. 6 canons selon l’article Messager (1753) sur le site anglophone Three Decks - Warships in the Age of Sail (d'après Demerliac 1995). 12 canons selon le tableau de la flotte française en 1763, (d'après Roche 2005).
  22. Composition partielle fournie par Lacour-Gayet 1910, p. 532, complétée avec Troude 1867-1868, p. 369.
  23. a et b Chack 2001, p. 275-286, Troude 1867-1868, p. 368-370.
  24. Composition partielle fournie par Lacour-Gayet 1910, p. 532, complétée par Chack 2001, p. 272.
  25. a b c d e f g h i j et k Chack 2001, p. 272-286.
  26. a b c et d Chack 2001, p. 287-299.
  27. Vaisseau armé en flûte selon Chack 2001, p. 274, ce qui semble une erreur. Troude 1867-1868, p. 352 et Lacour-Gayet 1910, p. 532 le disent porteur de son armement complet, version qui a été retenue ici.
  28. Troude 1867-1868, p. 353-355, Lacour-Gayet 1910, p. 387, Chack 2001, p. 299-305.
  29. Troude 1867-1868, p. 352 présente le Rhinocéros comme étant une frégate, ce qui est une erreur.
  30. Le Rhinocéros faisait huit pieds d’eau à l’heure, obligeant l’équipage à pomper en permanence. Il est capturé par le HMS Isis et coule quatre heures après. Chack 2001, p. 282-283.
  31. Les sources anglaises donnent le Cerf-Volant capturé par le HMS Rochester de 50 canons le 11 mai, soit dix-huit jours avant l’arrivée de la division à l’île Royale (version de Chack 2001, p. 272 et p.280). La perte de ce petit bâtiment est crédible car il n’apparait plus dans la suite des opérations après le départ de Québec. La date donnée par la version anglaise est peut-être erronée.
  32. a et b Chack 2001, p. 274, Lacour-Gayet 1910, p. 386.
  33. a et b Lacour-Gayet 1910, p. 302.
  34. a b c et d Troude 1867-1868, p. 348-352 et Lacour-Gayet 1910, p. 302-304.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

En français
  • A.J.B. Johnston (trad. de l'anglais), 1758, La finale. Promesses, splendeur et désolation de la dernière décennie de Louisbourg, Québec, Presses de l'Université Laval, , 436 p. (ISBN 978-2-7637-9060-2).
  • Louis Le Jeune, « Louisbourg », dans Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, mœurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada, vol. II, Ottawa, Université d’Ottawa, 1931, pp. 176-177 (extrait sur le site Marianopolis).
  • Jean Meyer et Jean Béranger, La France dans le monde au XVIIIe siècle, Paris, éditions Sedes, coll. « Regards sur l'histoire », , 380 p. (ISBN 2-7181-3814-9).
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « collection Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8).
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4).
  • Patrick Villiers, Jean-Pierre Duteil et Robert Muchembled (dir.), L’Europe, la mer et les colonies, XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Hachette supérieur, coll. « Carré Histoire » (no 37), , 255 p. (ISBN 2-01-145196-5).
  • Patrick Villiers, Des vaisseaux et des hommes : La marine de Louis XV et de Louis XVI, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 416 p. (ISBN 978-2-213-68127-6)
  • André Zysberg, Nouvelle Histoire de la France moderne, vol. 5 : La monarchie des Lumières, 1715-1786, Seuil, coll. « Points » (no H211), . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Lucien Bély, Les relations internationales en Europe (XVIIe – XVIIIe siècle), Presses universitaires de France, coll. « Thémis », , 773 p. (ISBN 2-13-056294-9).
  • Paul Chack, « L'homme d'Ouessant : Du Chaffault », dans Marins à la bataille : Des origines au XVIIIe siècle, Paris, Le Gerfaut, (1re éd. 1931) (présentation en ligne), p. 187-420. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Cécile Perrochon, « La bataille des Cardinaux et le blocus de la Vilaine », Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande,‎ (ISSN 0765-3565)
  • Laurent Veyssière (dir.) et Bertrand Fonck (dir.), La guerre de Sept Ans en Nouvelle-France, Québec, Septentrion (Canada) et PUPS (France), , 360 p. (ISBN 978-2-89448-703-7)
  • Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Henri-Raymond Casgrain, Guerre du Canada. 1756-1760, t. 1, Imprimerie L.-J. Demers et frère (Québec), (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Honoré Champion éditeur, (1re éd. 1902) (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
En anglais
  • (en) John Stewart McLennan, Louisbourg, from its foundation to its fall, 1713-1758, Londres, Macmillan, , 528 p. (lire en ligne).
  • (en) René Chartrand, Louisbourg 1758, Osprey Publishing, 2000 (ISBN 1-84176-217-2).
  • (en) René Chartrand, French Fortresses in North America 1535-1763 : « Québec, Montréal, Louisbourg and New Orleans », Osprey Publishing.
  • (en) A.J.B. Johnston, Endgame 1758: The Promise, the Glory and the Despair of Louisbourg's Last Decade, Cape Breton University Press, 2007 (ISBN 978-1-897009-20-8).

Articles connexes[modifier | modifier le code]