Signe feu — Wikipédia

Symbole feu.

En astrologie, les signes de feu sont trois signes du zodiaque qui partagent le même élément, en l'occurrence le feu : le Bélier, le Lion et le Sagittaire. Cet élément ne correspond pas à une substance matérielle réelle ; c'est la représentation imagée d'un principe visible dans le tempérament.

Présentation[modifier | modifier le code]

Ces trois signes forment un triangle sur le cercle des signes du zodiaque; on dit qu'ils forment un aspect de Trigone (120° d'écart l'un avec l'autre) ; cet écart est jugé harmonique en astrologie : les trois signes ont des motivations, un élan vital, un dynamisme qui se rejoignent. En effet, ces trois signes sont censés être caractérisés par une « énergie qui est excitable, enthousiaste »[1]. On leur associe la « puissance conquérante », la volonté, l'ambition[2].

Au négatif, un signe de feu peut se révéler démesurément « personnel » (on entend par là agressif, despotique), « calcinant la Terre, asséchant l'Eau, consommant tout l'Air »[3]. On cite aussi la surexcitation, l'exaspération, la précipitation[4].

Les signes d'air (la Balance, opposée polaire du Bélier ; le Verseau, opposé polaire du Lion et les Gémeaux, opposés polaires du Sagittaire), avec lesquels les signes de feu présentent un aspect d'opposition (180° d'écart l'un par rapport à l'autre) peuvent se révéler de « parfaits étrangers » pour les signes de feu, mais aussi, en leur apportant le sens du dialogue et l'esprit de réflexion qui leur font défaut à l'occasion, les signes qui leur sont les plus complémentaires.

Cependant, le signe du scorpion pourrait être aussi lié à l’élément du feu. Car, l'astrologue André Barbault a déclaré dans son livre L'Astrologie, entretiens avec Michèle Reboul : « Le scorpion n'est pas un signe d'eau, mais de feu, voire d'eau de feu. L'eau de vie, la liqueur séminale, la lave sont des eaux de feu » (page 51).

Les planètes astrologiques correspondant à l'élément Feu sont le Soleil et Mars[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stephen Arroyo, L'astrologie, la psychologie et les quatre éléments, Éd. du Rocher, mai 1994, (ISBN 978-226801-7747), p. 151.
  2. André Barbault, Traité pratique d'astrologie, Éd. Seuil, p. 75.
  3. Dorothée Koechlin de Bizemont, L'astrologie karmique, ed. Robert Laffont, 1995, (ISBN 978-222100-969-7), p. 65.
  4. Roselyne d'Ormesson, L'aide-mémoire de l'astrologue : De A à Z, Éditions Alain Brêthe, (ISBN 978-2-906803-22-0), p. 190.
  5. Michèle Curcio, Dictionnaire de l'astrologie, Éditions Casterman.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]