Sophie de Mijolla-Mellor — Wikipédia

Sophie de Mijolla-Mellor
Sophie de Mijolla-Mellor en 2019.
Fonctions
Directrice
École doctorale de recherches en psychanalyse (Paris) (d)
jusqu'en
Présidente
Association internationale Interactions de la psychanalyse
depuis
Présidente
Association internationale d'histoire de la psychanalyse
-
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Sophie MellorVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Daphné Varaut (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Membre de
Directeur de thèse

Sophie de Mijolla-Mellor est une philosophe et psychanalyste française, professeure émérite de psychopathologie et psychanalyse de l'université Paris-Diderot. Membre du Quatrième Groupe, elle est fondatrice et présidente de l'Association internationale Interactions de la psychanalyse (A2IP) et directrice de la revue Topique.

Parcours[modifier | modifier le code]

Sophie de Mijolla-Mellor, née en 1946, est « une philosophe devenue psychanalyste » (depuis 1980)[1].

Agrégée de philosophie en 1970, elle va s'orienter progressivement vers la psychanalyse. Elle se forme à la recherche universitaire avec Jean Laplanche qui a dirigé sa thèse d'État intitulée Psychanalyse et plaisir de la pensée. L'évolution de la notion de sublimation dans l’œuvre de Freud en 1986[2]. Sa formation analytique se fait avec la psychanalyste Piera Aulagnier[3].

Aujourd'hui professeur émérite et ex directrice de recherches à l’UFR de S.H.C. de l’université Paris-Diderot[4], elle a été directrice de l’école doctorale « Recherches en psychanalyse » [5] et directrice de l’unité de recherche « Interactions de la psychanalyse »[6], actuellement rattachée au Laboratoire de Psychanalyse, puis au CRPMS[7] à l'université Paris-Diderot.

Sophie de Mijolla-Mellor est membre de l'organisation psychanalytique Quatrième Groupe.

Activité éditoriales et scientifiques[modifier | modifier le code]

Elle est cofondatrice, avec Paul-Laurent Assoun, de la revue Recherches en psychanalyse[8], publiée avec le concours de l'école doctorale « Recherches en psychanalyse et psychopathologie »[9]. Elle est codirectrice de la revue Topique depuis 1991.

D'abord secrétaire scientifique de l’Association internationale d'histoire de la psychanalyse (AIHP) (1985-2005) créée par Alain de Mijolla, elle en est devenue la présidente à partir de 2005. Avec l'introduction de la notion d'« interactions de la psychanalyse », cette association est devenue, en 2011 et sous son impulsion, l'Association internationale Interactions de la psychanalyse (A2IP) qui a poursuivi le travail de l'équipe de recherche universitaire du même nom[10].

Elle fait partie, avec Bernard Golse et Roger Perron, du comité éditorial du Dictionnaire international de la psychanalyse, dirigé par Alain de Mijolla[11] et elle est l'auteure de nombreuses entrées de ce dictionnaire.

Alors qu'aujourd'hui, relève un collectif d'auteurs, « la psychanalyse connaît le contre-coup des attaques lancées au nom d'un regain du positivisme, en France et ailleurs », l'œuvre de Sophie de Mijolla-Mellor rend compte aussi de la période qui précède, « foisonnante et pleine d'espoirs »[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Le Plaisir de pensée, Paris, PUF, 1992. [lire en ligne]
  • Penser la psychose, Paris, Dunod, 1998.
  • Le Besoin de savoir, Paris, Dunod, 2002.
  • Le Besoin de croire, Paris, Dunod, 2004.
  • La Sublimation, Paris, PUF, 2005, coll. « Que sais-je ? », no 3727 (ISBN 9782130606727). [lire en ligne]
  • Un divan pour Agatha Christie, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2006.
  • L'Enfant lecteur de la comtesse de Ségur à Harry Potter, les raisons du succès, Paris, Bayard, 2006.
  • La Paranoïa, Paris, PUF, 2007, coll. « Que sais-je ? », no 3784.
  • Le Choix de la sublimation, Paris, PUF, 2009. [lire en ligne]
  • La Mort donnée. Essai de psychanalyse sur le meurtre et la guerre, Paris, PUF, 2011.
  • Au péril de l'ordre, Paris, Odile Jacob, 2014.[lire en ligne]
  • Les Arrogants, Paris, Dunod, 2017 (ISBN 978-2-10-076126-5). [lire en ligne]

Comme co-auteur[modifier | modifier le code]

Direction d'ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Femmes dans l'histoire de la psychanalyse, L'Esprit du temps, 1999, coll. « Perspectives Psychanalytiques » (ISBN 9782913062085). Sommaire et présentation sur cairn.info : [lire en ligne]
  • Traité de la sublimation, Paris, PUF, 2012.

Articles et chapitres de livres (sélection)[modifier | modifier le code]

  • « Le fantasme de Pygmalion », p. 7-26, Topique, 2008/3, no 104.
  • « Le doute et la croyance », p. 95-104, Nouvelle revue de psychosociologie, 2013/2, no 16, «Croyance et persuasion».
  • « Le fantasme de la mère cruelle », Cliniques méditerranéennes, 2013/2, no 88, p. 123-130.
  • « Humour et sublimation », Champ psy, 2015/1, no 67, p. 93-102.
  • « Mythes magico-sexuels et souvenirs d’enfance », Topique, 2015/1, no 130, p. 55-61.
  • « L'évolution de la pratique psychanalytique avec les patients psychotiques », in Alain de Mijolla, Évolution de la pratique psychanalytique, L'Esprit du Temps, 2001, coll. « Perspectives Psychanalytiques » (ISBN 9782913062511) p. 117-133.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Marília Étienne Arreguy et Guy Mérigot (dir.), « Autour de l'œuvre de Sophie de Mijolla-Mellor », sur www.harmattan.fr, (consulté le ).
  2. Thèse d'État, notice du Sudoc.
  3. [1]
  4. Notice sur le site du CRPMS, consultée en ligne le 17.12.15.
  5. [2]
  6. [3]
  7. Voir Page sur le site du CRPMS
  8. Sophie de Mijolla-Mellor, « La recherche en psychanalyse à l’Université ».
  9. Jean Laplanche, « Pour la psychanalyse à l’Université », Recherches en psychanalyse, no 1,‎ , p. 9-13 (ISBN 2847950303, lire en ligne).
  10. Fiche auteur / PUF : [lire en ligne].
  11. Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. et 2. M/Z, Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marília Étienne Arreguy et Guy Mérigot (dir.), Autour de l'œuvre de Sophie de Mijolla-Mellor, Paris, L'Harmattan, 2020, collection "Espaces théoriques", (ISBN 978-2-343-20488-8).
  • Nicolas Evzonas, « Les arrogants » [Note de lecture sur Les arrogants de S. de Mijolla-Mellor], Bloc-notes in Le Carnet Psy N° 212, Paris, 5 décembre 2017 [lire en ligne]
  • Sydney Levy, « Ordre mobile, devenir et démocratie », Topique, 2015/3 (n° 132), p. 19-23. DOI : 10.3917/top.132.0019. [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]