Souveraine d'Angoulême — Wikipédia

Souveraine d'Angoulême
Biographie
Décès
Famille
Père
Mère
Jeanne le Conte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Michel II Gaillard, Seigneur de Chilly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Michel III Gaillard, Seigneur de Chilly et de Longjumeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Souveraine d'Angoulême, morte le , est une dame noble, fille naturelle de Charles d'Orléans comte d'Angoulême et de Jeanne Le Conte, donc demi-sœur du roi de France François Ier.

Biographie[modifier | modifier le code]

Souveraine, bâtarde d'Angoulême, est la fille naturelle de de Charles d'Orléans comte d'Angoulême et de Jeanne Le Conte[1],[2]. Elle est élevée par l'épouse légitime de son père, Louise de Savoie[3],[4],[5].

Souveraine épouse, par contrat signé lé au château d'Amboise, Michel (de) Gaillard ou Gaillart, chevalier, seigneur de Chilly, Longjumeau et du Fayet[1],[6],[2]. Louise de Savoie la dote alors de 3 000 écus d'or[3],[4].

Par ce mariage, Louise de Savoie récompense Florimond Robertet, trésorier de France, secrétaire des finances, diplomate et conseiller du roi. En effet, Robertet est le beau-frère de Michel Gaillard. En quelque sorte, il entre ainsi dans la famille de François Ier[3],[4],[5].

Souveraine est légitimée par lettres données par son demi-frère François Ier en , à la demande de la mère de celui-ci, Louise de Savoie[1],[2].

Michel Gaillard meurt le . Il est inhumé dans l'église Saint-Étienne de Chilly[1],[6],[2]

Souveraine vit au château de Chilly jusqu'à sa mort[6] et y reçoit plusieurs visites de son demi-frère François Ier[6],[7]. Elle entre en conflit avec les moines du prieuré du Val-Saint-Éloi à propos de leur colombier qu'elle fait abattre[6].

Souveraine d'Angoulême meurt le . Elle est inhumée auprès de son époux dans l'église Saint-Étienne de Chilly[1],[6],[2].

Le fils unique de Michel Gaillard et de Souveraine d'Angoulême, Michel III Gaillard, est seigneur de Chilly et de Longjumeau après la mort de son père[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e de Belleval 1901, p. 138.
  2. a b c d et e Van Kerrebrouck 1990, p. 253.
  3. a b et c Bernard Chevalier, « Florimond Robertet (v. 1465-1527) », dans Cédric Michon (dir.), Les conseillers de François Ier, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 668 p. (ISBN 978-2-7535-6794-8, DOI 10.4000/books.pur.119916, lire en ligne), p. 99–116.
  4. a b et c Cédric Michon, « Le rôle politique de Louise de Savoie (1515-1531) », dans Pascal Brioist, Laure Fagnart et Cédric Michon (dir.), Louise de Savoie (1476-1531), Tours, Presses universitaires François-Rabelais, , 298 p. (ISBN 9782869063914, lire en ligne), p. 103-116.
  5. a et b Cédric Michon, Dans la cour des lions : Hommes et femmes de pouvoir de la Renaissance, Paris, Passés Composés, , 352 p. (ISBN 9782379333705, lire en ligne), p. 191.
  6. a b c d e f et g Léon Risch, « Le vieux Chilly », Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise,‎ , p. 5-19, 106-128 (lire en ligne).
  7. Didier Le Fur, François Ier, Paris, Éditions Perrin, coll. « Biographies », , 1024 p. (ISBN 978-2-262-05054-2, DOI 10.3917/perri.fur.2015.01, lire en ligne), p. 808.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René de Belleval, Les bâtards de la maison de France, Paris, Henri Vivien, , 307 p. (lire en ligne).
  • Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN 2-9501509-2-6).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]