Stéphane Cordinier — Wikipédia

Stéphane Cordinier
Image illustrative de l’article Stéphane Cordinier
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (54 ans)
Lieu Créteil[1]
Taille 1,79 m (5 10)[1]
Masse 74 kg (163 lb)[1]
Poste Ailier gauche
Parcours junior
Saisons Club
0000-1989 US Créteil
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
1989-1993 US Créteil
1993-1998 PSG-Asnières
1998-1999 TV Niederwürzbach
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
1993-1999 France 72 (?)[2]

Stéphane Cordinier, né le à Créteil, est un ancien joueur international français de handball. Il est depuis devenu entraineur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formé à l'US Créteil, il entre dans le groupe pro au début de la saison 89/90. L'année précédente, Créteil a fait le doublé et a atteint la finale de la Coupe de coupes[3]. Président du club, Jean-Claude Tapie, le "frère de", a composé un effectif constellé d'internationaux français et de perles yougoslaves. Dès sa première saison, il joue ainsi une demi-finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone et apprend aux côtés de Mile Isaković, champion olympique en 84 au même poste que lui[3]. Cordinier s'endurcit sous la coupe de techniciens venus des Balkans, Sead Hasanefendić d'abord, Branislav Pokrajac ensuite[3].

Dans la lignée des Barjots, le handball se professionnalise, mais Cordinier est éducateur sportif à la mairie de Créteil. Seul le PSG-Asnières, alors intégré au projet omnisports de Charles Biétry, possède des joueurs entièrement professionnels et, lorsque Cordinier est contacté par le club de la capitale en 1993, il saute le pas comme Stéphane Stoecklin, Denis Lathoud et quelques autres pointures. Hormis un titre de vice-champion de France en 1996, les résultats restent moyens et en 1998, il prend la direction de l'ambitieux club allemand du TV Niederwürzbach[4]. Il y retrouve trois autres Français (Joulin, Schaaf, Houlet). Mais un gros sponsor lâche en cours de route et l'ambiance devient moyenne[3]. Plusieurs fois touché à la cheville et bientôt papa pour la deuxième fois, Cordinier décide alors d'arrêter sa carrière à seulement 29 ans.

Appelé à 72 reprises en équipe de France par Daniel Costantini à partir des Jeux méditerranéens de 1993, il ne prend pas part au Mondial 95, remporté par les "Barjots". En 1996, il participe aux Jeux olympiques d'Atlanta, conclus à une frustrante quatrième place. Jamais titulaire à part entière, le Martiniquais empoche tout de même une médaille de bronze lors du championnat du monde 1997, au Japon.

Son fils Isaïa est basketteur professionnel.

Palmarès[modifier | modifier le code]

En équipe de France[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Profil de Stéphane Cordinier aux Jeux olympiques », sur sports-reference.com (consulté le )
  2. « Liste des internationaux français », sur Archives de l'Eurotournoi, (consulté le )
  3. a b c et d « Stéphane Cordinier, l'envol de l'ailier », sur codesport.fr, (consulté le )
  4. « Stéphane Cordinier à Niederwürzbach », sur leparisien.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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