Stanislas de Castellane — Wikipédia

Stanislas de Castellane
Stanislas de Castellane président de la commission des Affaires étrangères en 1931
Fonctions
Président
Cercle de l'Union interalliée
-
Jean-Louis de Faucigny-Lucinge (d)
Sénateur de la Troisième République
-
Député du Cantal
-
Député du Cantal
-
Maire de Marcenat
-
Député du Cantal
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Claude Marie Charles Stanislas de Castellane
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Mère
Madeleine Anne Marie Le Clerc de Juigné (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Natividad Terry y Sánchez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
Partis politiques

Stanislas de Castellane, né le à Juigné-sur-Sarthe (Sarthe) et mort le à Paris, est un homme politique français, parlementaire du Cantal à plusieurs reprises entre 1902 et 1940.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Stanislas de Castellane est issu d'une vieille lignée provençale, la maison de Castellane. Il est le frère cadet de Boni de Castellane, également député. Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Stanislas de Castellane est élu député du Cantal en 1902, malgré des accusations de corruption collective (organisation de banquets et distributions de pain, de farine et de béret) et individuelle (distribution d'argent aux électeurs de Saint-Saturnin, de Lavigerie...) de la part de son adversaire vaincu Gabriel Peschaud[2]. Il est élu maire de Marcenat en 1905 (jusqu'en ). Il s'occupe alors activement de la promotion du principe de la coopération agricole, particulièrement dans le cas des activités laitières. Alors affilié à la Fédération républicaine, il perd son siège lors du renouvellement de 1906.

Il retrouve son siège en 1919 en se présentant sur la liste d'Union nationale républicaine et rejoint l'un des groupes affiliés à l'Alliance démocratique, la Gauche républicaine démocratique.

Battu en 1924 par les candidats du Cartel des Gauches, il retrouve son mandat en 1928 et le conserve jusqu'en 1936. Il est alors membre des Républicains de gauche, le grand groupe du centre droit.

La victoire du Front populaire en 1936 le prive à nouveau de son siège de député mais il entre au Sénat en 1938 et siège au sein du groupe de l'Union démocratique et radicale, proche de la nébuleuse des Radicaux indépendants.

Le , il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. À la Libération, il est déclaré inéligible et ne retrouve pas de nouveau mandat parlementaire.

Il épouse Natalia Terry y Sanchez (1877-1962), la sœur d'Emilio Terry, en 1901, qui lui donne deux fils : Henri (1903-1937) et François (1908-1988).

Il meurt à son domicile, 1 place du Palais Bourbon dans le 7e arrondissement de Paris le 4 juillet 1959[3].

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement

De gueules, à la tour donjonnée de 3 pièces d'or, maçonnée de sable, celle du milieu plus élevée.[4]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Stanislas de Castellane », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Stanislas de Castellane - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. Journal officiel de la République française, , 2336 p. (lire en ligne), p. 2329
  3. Son acte de décès (n°780) dans les registres de décès du 7e arrondissement de Paris pour l'année 1959.
  4. Revue historique de la noblesse, vol. 4, (lire en ligne)
  5. « Mes parents possédaient de nombreux châteaux, entre autres "Aubijou", dans le Cantal, leur fief électoral, ayant appartenu à Jean II le Bon, passé aux La Tour d'Auvergne, puis aux La Rochefoucauld et aux Rohan-Chabot, pour échoir au maréchal de Castellane, dont la mère était issue de cette dernière famille. Ils dépensaient beaucoup d'argent pour les habitants de la contrée, au détriment des réparations nécessaires » in Boni de Castellane, Comment j'ai découvert L'Amérique : mémoires, Paris, Les éditions G. Grès et cie, chapitre V.

Liens externes[modifier | modifier le code]