Station fantôme — Wikipédia

Saint-Martin, une station fantôme dans le métro parisien.

Une station fantôme est une station de réseau métropolitain abandonnée ou désaffectée.

Historique[modifier | modifier le code]

Le nom de « station fantôme » fait référence au mot allemand Geisterbahnhöfe dont il est une traduction, terme à l'origine utilisé pour décrire certaines stations du réseau de métro de Berlin (l'U-Bahn et S-Bahn) fermées pendant la période de la division de Berlin pendant la Guerre froide.

En la République démocratique allemande construit le mur de Berlin, en coupant la liberté de mouvement entre l'Est et Berlin-Ouest. En conséquence, le transport en commun a également été divisé en deux. Certaines lignes, divisées entre les deux juridictions, desservaient uniquement les stations de leur zone. Le nom de Geisterbahnhöfe vient des Occidentaux qui regardaient passer par les fenêtres ces stations désertes. Toutefois, le terme n'a jamais été officiel, des cartes de métro de l'Ouest de Berlin de l'époque qualifiaient ces stations de Bahnhöfe, auf denen die Züge nicht halten — « stations où les trains ne s'arrêtent pas. »

Liste de stations fantômes[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

  • Duisburg-Angerbogen
  • Hamburg-Hellkamp
  • Stuttgart-Zuffenhausen

Berlin[modifier | modifier le code]

Gares du S-Bahn fermées de 1961 à 1989-1990, en raison de la partition de la ville
Stations du U-Bahn fermées de 1961 à 1989-1990, en raison de la partition de la ville

Belgique[modifier | modifier le code]

Brésil[modifier | modifier le code]

Canada[modifier | modifier le code]

  • Lower Bay (métro de Toronto)
  • Lower Queen (métro de Toronto), à la suite de l'abandon du projet de la ligne de métro sous Queen Street.
  • Municipal Building (métro de Calgary)

Chine[modifier | modifier le code]

Corée du Nord[modifier | modifier le code]

  • Station Kwangmyŏng (métro de Pyongyang), fermée depuis 1995 lorsque le mausolée de Kim Il-sung a été ouvert au-dessus de cette station.

Corée du Sud[modifier | modifier le code]

  • Station Jeungsan (métro de Busan)
  • Station Magongnaru (métro de Séoul)
  • Station Magok (métro de Séoul), anciennement fermée pour une durée indéfinie en raison d'un nombre faible d'usagers, récemment rénovée et rouverte

Danemark[modifier | modifier le code]

  • station Ellebjerg (métro de Køgebugtbanen)

Espagne[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

Finlande[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Lille[modifier | modifier le code]

Paris[modifier | modifier le code]

Toulouse[modifier | modifier le code]

Norvège[modifier | modifier le code]

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Londres[modifier | modifier le code]

Russie[modifier | modifier le code]

  • Stadion Spartak (métro de Moscou)
  • Vystavochnaya (métro de Moscou)
  • Pervomayskaya et Kaluzhskaya (métro de Moscou)
  • Park Pobedy (métro de Moscou)
  • Dachnoye (métro de Saint-Pétersbourg)

Suède[modifier | modifier le code]

  • Kymlinge (métro de Stockholm)
  • Rannebergen (Göteborg), station souterraine de tramways jamais utilisée.

Ukraine[modifier | modifier le code]

  • Lvivska Brama (métro de Kiev)

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Guillem Maneja Juvanteny, « Las estaciones 'fantasma' del metro de Barcelona », El Nacional,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. [1]
  3. [2]

Sur les autres projets Wikimedia :