Taïga du Sud de la Baie d'Hudson — Wikipédia

Taïga du Sud de la Baie d'Hudson
Écorégion terrestre - Code NA0616
Description de cette image, également commentée ci-après
Île Akimiski
Classification
Écozone : Néarctique
Biome : Forêts boréales et taïga
Géographie et climat
Superficie :
375 339 km2
min.max.
Altitude : m 377 m
Température : −27 °C 17 °C
Précipitations : 12 mm 113 mm
Écologie
Espèces végétales :
1 178
Oiseaux:
160
Mammifères:
45
Squamates:
2
Espèces endémiques :
0
Conservation
Statut:
Relativement stable / intact
Aires protégées :
14,2 %
Anthropisation :
0 %
Espèces menacées :
2
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Southern Hudson Bay Taiga map.svg.

La taïga du Sud de la Baie d'Hudson (Southern Hudson Bay taiga) est une écorégion terrestre Nord-Américaine du type forêts boréales, taïga du World Wildlife Fund[1].

Répartition[modifier | modifier le code]

Cette écorégion occupe les basses terres au sud de la Baie d'Hudson et de la Baie James. Elle s'étend du nord-est du Manitoba, sur tout le nord de l'Ontario et jusqu'à l'est de la Baie James au Québec (Eeyou Istchee-Jamésie). Elle comprend aussi l'Île Akimiski au Nunavut.

Climat[modifier | modifier le code]

La température moyenne annuelle se situe entre -2⁰C et -5⁰C. La température estivale moyenne varie entre 10,5⁰C et 11,5⁰C et la température hivernale moyenne varie entre -16⁰C et -19⁰C. Les précipitations annuelles varient entre 400mm à l'extrême nord jusqu'à 700mm ou 800mm dans l'extrême l'est[1].

Caractéristiques biologiques[modifier | modifier le code]

La taïga du Sud de la Baie d'Hudson est dominée par les épinettes noires et les mélèzes laricins rabougris dans le nord, mais de plus grandes tailles dans le sud. Au sud, on retrouve également l'épinette blanche, le sapin baumier, le peuplier faux-tremble et le bouleau à papier. La strate arbustive se compose de bouleaux nains, de saules et de thé du Labrador. Les terres mal drainées supportent une couverture dense de carex, de mousses et de lichens[1].

La présence successive de terrasses bien drainées – provoquées par les rebonds post-glaciaires abondants dans cette région – et colonisées par les épinettes, en alternances avec des bassins mal drainés, ceux-ci occupés par la tourbière, crée un patron de la couverture végétale très distinctif. Le territoire, couvert de milieux humides dans une proportion de 50 % et 75 %, représente un lieu de reproduction et de migration important pour la sauvagine et les limicoles. La population la plus méridionale d'ours polaire se trouve dans cette écorégion[1].

Conservation[modifier | modifier le code]

On estime que 99 % de la superficie de cette écorégion est encore intacte[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) « Southern Hudson Bay taiga (NA0616) », World Wildlife Fund,