Tage (croiseur) — Wikipédia

Tage
illustration de Tage (croiseur)
Type Croiseur protégé
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantiers de la Loire (Saint-Nazaire)
Quille posée
Lancement
Armé
Statut retiré en
Équipage
Commandant Mallarmé (1891)
Amelot (1902)
Équipage 538 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 118,87 mètres
Maître-bau 16,40 mètres
Tirant d'eau 7,67 mètres
Déplacement 7 469 tjb
Propulsion 2 machines à vapeur (12 chaudières)
voilure de trois-mâts barque
Puissance 9 800 ch
Vitesse 19,2 nœuds maxi
Caractéristiques militaires
Blindage 50 mm à 89 mm.
Armement 08 canons de 164 mm
10 canons de 138 mm
05 canons de 47 mm
14 canons de 37 mm
07 TLT de 380 mm
Rayon d'action 8 000 nautiques
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Brest

Le Tage est un navire, croiseur protégé de 1re classe de la Marine nationale française en service de 1890 à 1907. C'est le deuxième croiseur protégé français construit après le Sfax.

Construction[modifier | modifier le code]

Le Tage est le deuxième croiseur protégé mis en œuvre par la Marine nationale française. C'est un trois-mâts barque de fabrication composite avec machines à vapeur doté de trois cheminées. Sa coque à étrave à éperon est faite d'acier, et les ponts de teck sont doublés de même. Sa quille est posée le aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire. Il est lancé en . Il est donné pour 118,87 m de long, 16,4 m de large et un tirant d'eau de 7,67 m. Il déplace 7469 t et file un peu plus de 19 nœuds. Il est mû par deux machines à vapeur à charbon à triple détente et 12 chaudières qui délivrent entre 9800 ch. et 12500 ch. sur 2 hélices. Il emporte 1900 t de charbon et a un rayon d'action de 8000 nautiques à 10 nœuds. Son armement principal se compose de 8 canons de 164 mm, 10 canons de 138 mm et des tubes lance-torpilles de 381 mm. Il possède un blindage de 50 mm à 89 mm. Il est manœuvré par 538 membres d'équipage.

Histoire[modifier | modifier le code]

En service au , il sert dans la Force Navale de l'Atlantique et, a Brest pour port d'attache. Rien de notable dans sa carrière sinon quelques visites de courtoisie dans des ports des États-Unis avec escales aux Antilles françaises. En 1900, on installa 12 chaudières à tubes à eau type Belleville ce qui réduisit drastiquement la consommation de charbon. On modifia aussi l'armement et la mâture (dépose du grand-mât). En 1907, il est placé en réserve à Landévennec et démoli à partir du .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Chris marshall, Encyclopédie des bateaux, EDDL, Paris 1999, (ISBN 2-23700-360-2) Tage page 255.
  • Max Demoulin, Les paquebots à grande vitesse , édition Decoopman, dépôt légal , (ISBN 978-2-917254-12-7) Chapitre XI, Les torpilleurs et croiseurs à grande vitesse, pages 153 et 154.
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]