Taoufik Charfeddine — Wikipédia

Taoufik Charfeddine
توفيق شرف الدين
Illustration.
Portrait de Taoufik Charfeddine.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Intérieur

(1 an, 5 mois et 7 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Najla Bouden
Gouvernement Bouden
Prédécesseur Ridha Gharsallaoui (intérim)
Lui-même
Successeur Kamel Feki

(4 mois et 3 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Hichem Mechichi
Gouvernement Mechichi
Prédécesseur Hichem Mechichi
Successeur Hichem Mechichi (intérim)
Lui-même
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Nationalité tunisienne
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université de Sousse
Profession Avocat

Taoufik Charfeddine (arabe : توفيق شرف الدين), né le [1], est un avocat et homme politique tunisien qui occupe le poste de ministre de l'Intérieur de septembre 2020 à janvier 2021 et d'octobre 2021 à mars 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Titulaire d'une maîtrise en droit de la faculté de droit de l'université de Sousse et d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat, il devient avocat auprès de la Cour de cassation en 2008[1].

Il est membre de la section régionale des avocats à Sousse chargé de l'activité scientifique et des séminaires, ainsi que de la commission juridique de la Ligue du centre de football[1].

Il a été, également, le coordinateur de la campagne électorale de Kaïs Saïed à Sousse[2].

Le , le chef du gouvernement Hichem Mechichi met fin à ses fonctions[3].

Le , il est nommé par le président Kaïs Saïed comme président du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales[4].

Le , il revient à la tête du ministère de l'Intérieur dans le gouvernement de Najla Bouden[5]. Il annonce sa démission le après la mort de sa femme en juin 2022[6]. La veille de sa démission, il fustige lors d'un discours les « traîtres », « mercenaires des médias, hommes d’affaires, syndicalistes et partis qui ont vendu la patrie » et appelle les Tunisiens à soutenir le chef de l'État, « un homme honnête et patriote ». Son discours est dénoncé par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et la Ligue tunisienne des droits de l'homme[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Curriculum vitae du ministre », sur interieur.gov.tn (consulté le ).
  2. « Biographie de Taoufik Charfeddine, ministre de l'Intérieur », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  3. « Le ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine limogé », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  4. « Officiel - Taoufik Charfeddine président du Comité supérieur des droits de l'Homme », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. « Taoufik Charfeddine revient à la tête du ministère de l'Intérieur », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  6. « Tunisie. Le ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine annonce sa démission », Ouest-France,‎ (ISSN 0999-2138, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Kamel Feki remplace Taoufik Charfeddine au ministère de l'Intérieur tunisien », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).