Team Stronach — Wikipédia

Team Stronach
Image illustrative de l’article Team Stronach
Logotype officiel.
Présentation
Président Frank Stronach
Fondation
Disparition
Siège Reichsratsstraße (de) 2
1010 Vienne (Autriche)
Positionnement Centre droit à droite
Idéologie Libéralisme économique
Euroscepticisme
Populisme de droite
Couleurs Jaune[1]
Site web www.teamstronach.atVoir et modifier les données sur Wikidata
Représentation
Conseil national
0  /  183
Conseil fédéral
1  /  61
Parlement européen
0  /  18

La Team Stronach pour l’Autriche (en allemand : Team Stronach für Österreich ; abrégé en TS, FRANK ou Team), est un ancien parti politique autrichien de droite aux tendances libérale[2],[3], eurosceptique[4],[3] et populiste[5],[6], fondé par Frank Stronach en 2012 et dissous en 2017.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Devant son nom à l’homme d’affaires austro-canadien Frank Stronach, son fondateur, le parti est officiellement enregistré le [7], et lancé deux jours plus tard pour les élections législatives de l’automne 2013 lors d’une conférence de presse[8],[9],[10].

Élections de 2013 dans les Bundesländer[modifier | modifier le code]

Le parti s’est présenté pour la première fois à des scrutins autrichiens aux élections régionales partielles du en Carinthie et en Basse-Autriche, Land dans lequel le chef de file du parti, Frank Stronach était tête de liste[11]. En Carinthie, avec 11,18 % des voix[12], le parti a atteint le nombre de quatre sièges sur trente-six au Landtag (parlement régional)[13], alors que l’équipe basse-autrichienne a récolté le score de 9,84 %[14], soit cinq sièges au Landtag et un au Landesregierung (gouvernement régional).

Cependant, un mois plus tard, lors des élections tyroliennes d’avril 2013, emmenées par Hans-Peter Mayr, le parti n’a pas réussi à atteindre de sièges au Landtag avec un faible score de 3,4 %,. C’est aux élections salzbourgeoises de mai 2013 que la Team Stronach fait une nouvelle entrée dans un parlement régional : avec 8,3 %, la tête de liste locale, Hans Mayr (de), obtient trois sièges au Landtag dans le Land de Salzbourg.

Élections législatives de 2013[modifier | modifier le code]

La Team Stronach se présente aux élections législatives nationales du , avec un parti crédité de 6 à 11 % dans les sondages[15],[16].

Le parti obtient 11 sièges au Conseil national. Au printemps 2015, deux députés de la Team Stronach rejoignent l’ÖVP[17].

En juin 2015, deux députés, Marcus Franz et Georg Vetter, font défection et rejoignent l'ÖVP[18]. Ils sont suivis peu après par trois autres de leurs collègues.

Dissolution[modifier | modifier le code]

En juin 2017, le parti annonce qu'il ne se présentera pas aux élections législatives prévues en octobre ainsi que sa prochaine dissolution[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Parlamentskorrespondenz Nr. 896 vom 12.11.2012 », Republik Österreich Parlament,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (de) « 30 Seiten « Grundsatzprogramm » », Der Standard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Austria », parties-and-elections-in-europe.eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (de) Stephan Löwenstein, « Milliardär gründet eurokritische Partei », Frankfurter Allgemeine,‎ (lire en ligne).
  5. (de) « Stronach und der Populismus : Werte zu Pflugscharen », Profil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (de) Ralf Dargent, « Neben Österreichs Populisten ist Sarrazin ein Bube », Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (de) « « Team Stronach für Österreich » als Partei angemeldet », Der Standard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Pierre Feuilly, « Élections en Autriche : l’extrême droite perd un fief », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) « Euroskeptic billionaire Stronach starts Austrian election campaign », Today’s Zaman,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Joëlle Stoz, « Le richissime oncle Frank crée son parti en Autriche », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Cathrin Kahlweit (traduction de Valentine Morizot), « Frank Stronach, le grand simplificateur », Süddeutsche Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (de) « Landtagswahl 3. März 2013 in Kärnten », Gouvernement régional de Carinthie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) « Carinthia at first sight », Gouvernement régional de Carinthie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Flooh Perlot, Martina Zandonella, « Wahltagsbefragung und Wählerstromanalyse Landtagswahl Niederösterreich 2013 », Institut für Strategieanalysen,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  15. (de) Markus Staudinger et Heinz Steinbock, « Spindeleggers ÖVP tastet sich an die SPÖ heran », Oberösterreichische Nachrichten,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (de) « Umfrage : SPÖ weiter auf Platz eins, Stronach verliert, FPÖ legt zu », Profil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (de) « Chronologie: Chaos im Team Stronach », Die Presse,‎ (lire en ligne).
  18. (de) « Georg Vetter und Marcus Franz wechseln vom Team Stronach zur ÖVP »,
  19. (de) « R.I.P. in Peace, Team Stronach », sur vice.com,

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]