Technosphère — Wikipédia

La technosphère est un concept, créé par Vladimir Vernadsky, qui désigne la partie physique de l'environnement affecté par les modifications d'origine anthropique, c'est-à-dire d'origine humaine. La technosphère possède une part active, constituée des objets en usage ou en possibilité de l'être, et d'une part de rejets qui forment une couche de déchets (l'archéosphère) ou sont émis dans l'atmosphère. La masse de la technosphère est estimée à 3 × 1016 kilogrammes (trente tératonnes). En termes de masse, la technosphère associée aux aires urbaines est la plus importante avec 36,9 % du total[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Jan Zalasiewicz, Mark Williams, Colin N Waters, Anthony D Barnosky, John Palmesino, Ann-Sofi Rönnskog, Matt Edgeworth, Cath Neal, Alejandro Cearreta, Erle C Ellis, Jacques Grinevald, Peter Haff, Juliana A Ivar do Sul, Catherine Jeandel, Reinhold Leinfelder, John R McNeill, Eric Odada, Naomi Oreskes, Simon James Price, Andrew Revkin, Will Steffen, Colin Summerhayes, Davor Vidas, Scott Wing et Alexander P Wolfe, « Scale and diversity of the physical technosphere: A geological perspective », The Anthropocene Review, vol. 4, no 1,‎ , p. 9–22 (DOI 10.1177/2053019616677743, lire en ligne, consulté le ).