Ted Turner — Wikipédia

Ted Turner
Turner en 2015.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Robert Edward Turner IIIVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université Brown
The McCallie School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Julia Gale Nye (1960–1964)
Jane Shirley Smith (1965–1988)
Jane Fonda (1991-2001)
Enfants
Laura Lee Turner (d)
Beauregard Turner (d)
Rhett Turner (d)
Robert Edward Turner IV (d)
Jennie Turner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Sports
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Walter Cronkite Award for Excellence in Journalism (en) ()
Weintal Prize for Diplomatic Reporting (d) ()
Trustees Award ()
Humaniste de l'année ()
Médaille Audubon ()
Edward R. Murrow Lifetime Achievement Award (en) ()
Prix Le roi est nu ()
Bower Award and Prize for Achievement in Science ()
International Emmy Directorate Award
Prix Delta
Docteur honoris causa de l'université de Haïfa
Sports Lifetime Achievement Award (en)
Étoile du Hollywood Walk of Fame
Peabody AwardsVoir et modifier les données sur Wikidata

Robert Edward « Ted » Turner III, né le à Cincinnati (Ohio), est un magnat des médias américain. Il est connu pour avoir fondé les chaînes de télévision TBS et CNN, pour son mariage avec Jane Fonda et pour son don d'un milliard de dollars à la Fondation des Nations unies. Le penchant de Turner pour les déclarations controversées lui a valu son surnom de « La Bouche du Sud ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Ted Turner est le fils de Robert Edward Turner et Florence (Rooney) Turner. Il est diplômé de l'université Brown (1960). Il commence sa carrière dans l'entreprise de panneaux publicitaires de son père, Turner Advertising Company. En 1963, il est président et COO du groupe familial[1],[2].

Empire médiatique[modifier | modifier le code]

Après le rachat de deux stations UHF d'Atlanta en 1970 (devenue WTCG et WRET), il commence à bâtir un empire autour de Turner Broadcasting System (TBS). En 1976, TBS est la "superchaîne" aux États-Unis qui couple câble et satellite pour maximiser la couverture nationale[2].

Le , il lance la chaîne d'information en continu CNN[2]. CNN a révolutionné les médias d'information, arrivant à couvrir le désastre de la navette spatiale Challenger en 1986 et la guerre du Golfe en 1991.

En 1985, il rachète Metro-Goldwyn-Mayer. Il revend toutes les activités pour ne conserver que les droits sur les milliers de films produits par le studio de production hollywoodien[2].

Il est le créateur de la série d'animation écologiste Capitaine Planète. En 1986, il lance les Goodwill Games, une rencontre sportive internationale destinée à répondre au boycott des États-Unis et de la Russie des jeux olympiques[1]. En 1988, il lance la chaîne Turner Network Television (TNT)[2].

Dans le milieu du sport[modifier | modifier le code]

En 1973, la chaîne, WTCG, achète les droits de diffusion des matchs des Braves d'Atlanta, puis la franchise en 1976. En , après une série d'échecs en championnat, Ted Turner se nomme manager des Braves, mais il est rapidement démis de ses fonctions par le conseil d'administration de l'équipe dès la fin de son premier match[3]. En 1977, TBS fait aussi l'acquisition de l'équipe de basketball des Hawks d'Atlanta[1].

Ted Turner participe en 1977 à la Coupe de l'America, alors disputée sur la jauge des « 12M JI ». Il rachète le voilier Courageous, vainqueur de l'édition 1974. À cette époque, la série est dominée par une aristocratie patricienne basée à Newport, sur la côte est des États-Unis, dans laquelle l'arrivée de Ted Turner dans ce milieu est controversée (même si Alan Bond avait aussi concouru quelques années plus tôt), avec notamment une polémique avec le maître voilier et médaillé olympique Lowell North qui refuse de lui fournir des voiles. Turner parvient à vaincre les autres équipes américaines dans les sélections pour le rôle de Defender puis à battre le Challenger australien Australia par 4 manches à 0[4],[5].

Coups d'éclats médiatiques[modifier | modifier le code]

En 1983, Ted Turner promet une récompense de 100 000 dollars à toute personne pouvant avoir une preuve que le thylacine (Thylacinus cynocephalus) est toujours vivant. En 2000, quand il indique que la récompense est supprimée, aucune preuve n'avait été trouvée[réf. nécessaire].

En , alors que sa fortune est estimée à 3,2 milliards de dollars (25e dans le classement Forbes des grandes fortunes), Ted Turner annonce son intention de donner à l'ONU 1 milliard de dollars sur les 10 prochaines années. Il déclare à cet effet : « Ça n'apporte rien d'avoir de l'argent et de ne rien en faire... Il faut apprendre à donner. Or on ne naît pas généreux. On naît égoïste... »[6],[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Au début des années 1960, il a été marié avec Judy (Nye) Turner, avec qui il a eu deux enfants : Laura Lee et Robert Edward IV. Puis il a été marié de 1964 à 1987 avec Jane (Smith) Turner, avec qui il a eu trois enfants : Beau, Rhett, et Jennie[2].

En , il a épousé Jane Fonda[8]. Elle le quitte un mois plus tard après avoir découvert qu'il a une maîtresse ; elle revient finalement mais divorce en 2001[9].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « Ted Turner's biography », sur CNN Studio Tour
  2. a b c d e et f (en) « Ted Turner Fast Facts », CNN,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « May 11, 1977: Braves owner Ted Turner takes reins as manager », Society for American Baseball Research,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Jack Dickey, « ‘Courageous’ a tale of scrappy sailing underdog Ted Turner », Sports Illustrated,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Curry Kirkpatrick, « Going real strawwng », Sports Illustrated,‎ (lire en ligne)
  6. Patrick Sabatier, « Ted Turner: un sponsor en or pour l'ONU. Le patron de CNN offre 1 milliard de dollars à l'organisation », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Renwick McLean, « El magnate de la comunicación Ted Turner regala 150.000 millones de pesetas a la ONU », El Pais,‎ (lire en ligne)
  8. (en) « Jane Fonda, Ted Turner Marry in Private Florida Ceremony », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  9. Lynn Hirschberg, « Jane Fonda, absolument fabuleuse », Vanity Fait,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Pages liées[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]