Théâtre de Carouge — Wikipédia

Théâtre de Carouge
Description de l'image TDC LOGO NOIR.png.
Type Théâtre
Lieu Carouge, Drapeau de la Suisse Suisse
Coordonnées 46° 10′ 56″ nord, 6° 08′ 31″ est
Architecte Pont 12
Inauguration 1958
Nb. de salles 2
Capacité 468
Statut juridique Fondation du Théâtre de Carouge
Direction Jean Liermier (depuis 2008)
Site web https://theatredecarouge.ch/

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Théâtre de Carouge
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Théâtre de Carouge

Le Théâtre de Carouge, anciennement Théâtre de Carouge - Atelier de Genève, est une institution de création théâtrale, situé dans la ville genevoise de Carouge, en Suisse. Plusieurs bâtiments abritant ses activités ont porté le même nom.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le théâtre se présente lors d'une conférence de presse inaugurale en janvier 1958[1]. Sa création est possible par la location d'un local dédié à Carouge dès la fin de 1957[2]. L'équipe animé par François Simon et Philippe Mentha trouve le courage de se lancer après le succès rencontré lors de la production d'Hamlet au Théâtre Antique de l'École Internationale de Genève lors de l'été 1957, sous le nom de Théâtre d'été[3].

Le 29 décembre 1971, le Théâtre de Carouge publie un communiqué conjoint avec la compagnie du Théâtre de l'Atelier dans lequel le deux théâtres annoncent que dès le 1er janvier suivant, ils fusionnent leur administration et leurs équipes techniques mais que les directions artistiques restent autonomes[4]. Dès novembre 1972, les publications abordent un nouveau logo liant Théâtre de Carouge et Atelier de Genève[5].

Bâtiments[modifier | modifier le code]

Salle Cardinal-Mermillod[modifier | modifier le code]

Sise au 32 de la rue Jacques-Dalphin, la dite Salle Cardinal-Mermillod est la première que loue la troupe du futur Théâtre de Carouge en 1957[6]. Il s'agit d'un ancien hangar qui transformé a servi d'église puis de chapelle et qui appartient à la paroisse catholique de Carouge. Plusieurs transformations sont opérées par la troupe comme durant l'été 1960[7]. Cette location prévue dès le départ comme transitoire par les propriétaires prendra réellement fin en 1967 lors de la démolition du bâtiment[8].

Bâtiment de 1972[modifier | modifier le code]

Une nouvelle salle de spectacle dédiée essentiellement aux activités du Théâtre de Carouge a été inauguré le 22 avril 1972[9]. Elle compte 450 places.

Après plus de 40 ans d'utilisation, amianté et devenu vétuste, le bâtiment de 1972 est démoli en , après que la construction d'un nouveau théâtre est approuvée à 66 % en votation par le peuple carougeois le , à la suite d'une demande de référendum lancée par le Mouvement citoyens genevois.

Le 57[modifier | modifier le code]

À partir de 1986, le 57 de la rue Ancienne est loué par le théâtre, qui y aménage une seconde salle pour les petites pièces et une salle de répétition et y installe ses services administratifs[10].

La Cuisine[modifier | modifier le code]

Pendant les travaux de construction du nouveau théâtre, la programmation se fait d'abord dans un camion-nomade, puis est jouée dans une salle éphémère de 540 places située près du Stade de la Praille, nommée La Cuisine[2],[10],[11].

Bâtiment de 2022[modifier | modifier le code]

Le nouveau bâtiment, réalisé par le bureau d’architectes lausannois Pont12 et dont les verrières rappellent son prédécesseur, est inauguré en et permet de regrouper l'ensemble des activités. Il abrite une grande salle de 468 places, une petite salle de 135 places et une salle de répétition, toutes situées au rez-de-chaussée, tandis que les services administratifs sont à l'étage[10].

Direction[modifier | modifier le code]

Productions créées[modifier | modifier le code]

Saison 1959/1960[modifier | modifier le code]

  • Le Cercle de craie de Klabund. Création mondiale en français. Mise en scène par François Simon[16].

Saison 1972/1973[modifier | modifier le code]

  • Tournée internationale (France, Belgique, Suisse), entre octobre et décembre 1972 de Baal de Bertolt Brecht dans une version modifiée de celle produite par le Théâtre de l'Atelier la saison précédente[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bernard Gasser, « François Simon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. a et b Alexandre Demidoff, « Un nouveau théâtre verra bien le jour à Carouge », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 19Voir et modifier les données sur Wikidata
  4. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 307Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 332Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. a et b Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 24Voir et modifier les données sur Wikidata
  7. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 91Voir et modifier les données sur Wikidata
  8. a et b Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 194Voir et modifier les données sur Wikidata
  9. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 321Voir et modifier les données sur Wikidata
  10. a b c et d Marie-Pierre Genecand, « Le nouveau Théâtre de Carouge, un cocon pour la création », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. Alexandre Demidoff, « Le Théâtre de Carouge change de vie », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Anne-Catherine Sutermeister, « Théâtre de Carouge » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  13. Cyril Tissod, François Rochaix, in: Andreas Kotte (éd.), Dictionnaire du théâtre en Suisse, Zurich, Chronos Verlag 2005, vol. 3, p. 1508–1509 [lire en ligne (page consultée le 30.6.2022)]
  14. Alexandre Demidoff, « Portrait de Georges Wod, directeur contesté du Théâtre de Carouge », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  15. « L'homme de théâtre Georges Wod est décédé », sur rts.ch, (consulté le )
  16. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 70Voir et modifier les données sur Wikidata
  17. Joël Aguet et Joël Aguet (préf. Charles Beer, Jeannine de Haller Kellerhals et François Rochaix), Le Carouge 1958-2008 : Chronique du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, (ISBN 978-2-8399-0379-0), p. 334Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]