The Hump — Wikipédia

The Hump
Description de cette image, également commentée ci-après
Lignes de communication alliées en Asie du Sud-Est (1942–43). Le pont aérien trans-himalaya Hump est illustré en haut à droite.
Informations générales
Date Avril 1942Novembre 1945
Lieu Assam (Raj britannique) à Kunming (République de Chine)
Issue Victoire des Alliés
Belligérants
Drapeau de Taïwan République de Chine
Drapeau de l'Empire britannique Empire britannique Drapeau des États-Unis États-Unis
Empire du Japon
Forces en présence
27 avions, 1 100 hommes (mai 1942)
640 avions, 34 000 militaires (31 juillet 1945)[1]
Inconnue
Pertes
594 aéronefs perdus, manquants ou radiés
1 659 personnes tuées ou portées disparues
Inconnue

Théâtre d'Asie du Sud-Est de la Seconde Guerre mondiale

Batailles

Batailles et opérations de la Campagne de Birmanie

Invasion japonaise de la Birmanie :

Opérations en Birmanie (1942-1943) :

Opérations en Birmanie en 1944 :

Opérations en Birmanie (1944-1945) :

The Hump (La Bosse en français) est le nom donné par les pilotes alliés pendant la Seconde Guerre mondiale à l'extrémité orientale des montagnes himalayennes au-dessus desquelles ils pilotèrent des avions de transport militaire de l'Inde à la Chine pour soutenir l'effort de guerre chinois de Chiang Kai-shek et les unités des United States Army Air Forces (AAF) basées en Chine.

La création d'un pont aérien présenta à l'AAF un défi considérable en 1942 : celle-ci ne disposait d'aucune unité entraînée ou équipée pour déplacer le fret, et aucun aérodrome n'existait sur le théâtre des opérations de Chine-Birmanie-Inde (CBI) pour accueillir le grand nombre d'avions de transport nécessaires aux opérations. Le survol de l'Himalaya était extrêmement dangereux et complexe, notamment à cause du manque de cartes fiables, d'une absence d'aides à la radionavigation et de conditions météo extrêmes avec des changements imprévisibles[2].

La tâche fut d'abord confiée à la dixième force aérienne de l'AAF, puis à l'Air Transport Command (ATC). L'AAF n'ayant aucune expérience préalable du transport aérien comme base de planification, elle affecta des commandants qui avaient été des personnages clés dans la fondation de l'ATC en 1941-1942 afin de construire et diriger l'opération, qui comprenait d'anciens civils possédant une vaste expérience de la direction dans l'exploitation de transporteurs aériens civils[3].

Initialement appelé le « ferry Inde-Chine »[4], les organisations successives responsables de la réalisation du pont aérien étaient l'Assam–Burma–China Command[Note 1] (avril-), l'India-China Ferry Command (juillet-) de la dixième force aérienne, l'India-China Wing du Commandement du transport aérien ( - ) et l'India-China Division ( - ).

L'opération débuta en , après le blocage de la route de Birmanie par les Japonais, et se poursuivit quotidiennement jusqu'en , lorsque l'effort de guerre commença à diminuer. Elle déploya la plupart de ses officiers, hommes et équipements de l'AAF, complétée par l'armée britannique, l'armée indienne britannique, les forces du Commonwealth, des gangs de travailleurs birmans et une section de transport aérien de la China National Aviation Corporation (en) (CNAC). Les dernières opérations eurent lieu en pour rapatrier le personnel chinois.

Le pont aérien Inde-Chine transporta environ 650 000 tonnes de matériel à la Chine au cours de ses 42 mois d'existence[5], au prix de pertes élevée en hommes et en avions. Pour ses efforts et ses sacrifices, l'India–China Wing de l'ATC reçut la Citation d'unité présidentielle le sur la direction personnelle du président Franklin D. Roosevelt[6], la première récompense de ce type faite à une non- organisation de combat[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Aussi appelé Assam-Burma-China Ferry Command. Le « command » était ad hoc et non pas une désignation officielle, comme l'était celle de sa branche partenaire, le Trans-India « Command ».
Références

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sites Internet
Journaux contemporains
  • Staff, « Hump's Worst Weather Bats Planes About », Hump Express,‎ (lire en ligne)
  • Staff, « Flout Enemy to Evacuate Suichwan », Hump Express,‎ (lire en ligne)
  • Staff, « 'Sylvester's Circus' Makes Records In Three Theaters », China Command Post,‎ (lire en ligne)
  • Staff, « Flying Safety Officers launch Intensified Drive », Hump Express,‎ (lire en ligne)
  • Staff, « Trojan Run Takes C-54 Over Hump Twice Gaily », Hump Express,‎ (lire en ligne)
  • Staff, « Lawrence new CG », Hump Express, final edition,‎ (lire en ligne)
  • Staff, « Blackie's Gang' Instills Confidence in Air Crews », Hump Express, final edition,‎ (lire en ligne)

Lectures complémentaires[modifier | modifier le code]

  • Robert A. Slayton, Master of the Air: William Tunner and the Success of Military Airlift, University of Alabama Press, (ISBN 978-0-8173-1692-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]