Gazette de Québec — Wikipédia

La Gazette de Québec
Image illustrative de l’article Gazette de Québec
Première édition de la Gazette de Québec, 21 juin 1764.

Pays Drapeau du Canada Canada
Langue Anglais
Périodicité Hebdomadaire
Genre Généraliste
Diffusion 1 800 + ex.
Date de fondation 21 juin 1764
Ville d’édition Québec

Directrice de la rédaction Stacie Stanton
ISSN 0226-9252
Site web The Quebec Chronicle-Telegraph

Fondé par William Brown (1737-1789) et Thomas Gilmore le , The Quebec Gazette/La Gazette de Québec[1] est le premier journal publié dans la province de Québec[2]. Après la mort de Brown en 1789, La Gazette de Québec sera imprimée par les Neilson jusqu'en 1849. Elle fusionne par la suite avec d'autres journaux et est aujourd'hui connue sous le nom de Quebec Chronicle-Telegraph.

Les fondateurs : William Brown et Thomas Gilmore[modifier | modifier le code]

Né en Écosse, William Brown[3] immigre dans la colonie de Virginie. Il apprend ensuite le métier d'imprimeur à Philadelphie et œuvre pour William Dunlop. En 1763, Brown propose à Thomas Gilmore, l'un de ses anciens confrères à Philadelphie, de fonder une imprimerie et un journal à Québec, nouvellement cédée à l'Angleterre. L'affaire est financée par un prêt de William Dunlop, qui est en outre parent de Benjamin Franklin. Brown et Gilmore signent un contrat d'association le 5 août 1763. Brown arrive à Québec le 30 septembre suivant alors que son associé, Gilmore, se rend en Angleterre pour se procurer l'équipement nécessaire, dont des caractères d'imprimerie auprès du fondeur William Caslon père ainsi que du papier, de l'encre et une presse auprès de Kendrick Peck[4].


Dans le prospectus de création du journal, les deux associés précisent que:

Nous [le] considérons comme le Moyen le plus efficace à faire réussir une entière Connaissance de la Langue Angloise et Françoise parmi ces deux Nations, qui à présent se sont jointes heureusement dans cette partie du Monde [...] de se communiquer leurs sentiments comme des Frères [...] Ou comme un Moyen de les mener à la Connaissance de ce qui se passe chez les Nations différentes et les plus éloignées[5].

Il mentionne en outre que les directeurs du journal « n’auron[t] rien tant à cœur, que le soutien de la vérité, de la morale, et de la cause noble de la liberté[6] ». Brown parvient à aller chercher 143 souscriptions pour mettre sur pied le journal. Gilmore arrive à Québec le 7 juin 1764. La première édition de La Gazette de Québec/The Quebec Gazette est imprimée dans leur imprimerie située sur la rue Saint-Louis le . Le journal est bilingue. Il comprend quatre pages séparées en deux colonnes : la page de gauche contient le texte original en anglais et celle de droite présente une traduction en français[2]. En 1764, le journal est tiré à 150 exemplaires[7]. Il peut compter également sur une allocation annuelle de 50 livres de l'administration coloniale (qui passe à 100 livres en 1769), de même que sur les revenus publicitaires.

À ce moment, la première moitié de cet hebdomadaire était consacrée à des copies bilingue de nouvelles européennes ou des colonies américaines et la seconde à de la publicité[8]. En juin 1764, Brown et Gilmore annoncent que durant l’hiver, alors que les communications avec l'Europe sont plus difficiles, ils en profiteront pour publier « des pièces originalles en vers et en prose qui plairont à l’imagination en même temps qu’elles instruiront le jugement[9] ».

La publication de La Gazette est suspendue momentanément du 31 octobre 1765 au 29 mai 1766 à la suite de l'adoption de la loi du Timbre à Londres, qui entraîne de nombreuses contraintes financières pour les commerçants coloniaux.

Le catéchisme du diocèse de Sens est le premier livre imprimé à Québec en 1765.

Brown et Gilmore se lancent également dans l’édition en 1765. Parmi les premiers imprimés de la Province figurent ainsi une brochure bilingue, Presentments to the Grand Jury de James Johnston et Le catéchisme du diocèse de Sens de Mgr Jean-Joseph Languet de Gergy (1765).

Après le décès de Gilmore en 1773, sa veuve, Mary Lilicoe, souhaite demeurer active dans l'association. Mais, à la suite de conflits, elle est finalement dissolue le 28 janvier 1774[10]. Brown agit maintenant à titre de seul propriétaire de l’imprimerie.

Brown tait complètement les faits entourant la révolution qui commence à naître dans les Treize Colonies. Pendant toute la période, les lecteurs de La Gazette de Québec n'ont ainsi accès qu'aux nouvelles européennes et aux faits divers. La parution du journal est par ailleurs suspendue pendant l'invasion américaine, soit du 30 novembre 1775 au 14 mars 1776, et du 21 mars au 8 août 1776.

En 1779, grande nouveauté à l'imprimerie: une « presse d'estampe complète ». Brown annonce à « ceux qui ont des planches de leurs armes ou d'autres choses, pourront les avoir estampées proprement à ladite imprimerie[11] ». À la librairie, Brown vend des papiers de toutes sortes, ainsi que des plumes, des encres, des cires à cacheter, des écritoires ou encore des crayons.

Brown publie aussi un peu plus de 250 imprimés. Parmi les publications importantes qui sortent de ses presses figurent le texte de l’Acte de Québec (1774), quatre ouvrages juridiques de François-Joseph Cugnet (1775), les Ordonnances fuites et passées par le gouverneur et le Conseil législatif de la province de Québec (1777) ainsi que des almanachs de Québec à partir de 1780[12].

L'imprimerie déménage à quelques reprises durant cette période. Elle demeure sur la rue Saint-Louis jusqu’en mai 1765, puis elle est située sur la rue du Parloir, derrière l'évêché, jusqu’en janvier 1774, ensuite sur la rue de Buade, puis enfin dans un édifice de la côte de la Montagne[13].

Brown fait entrer son neveu, Samuel Neilson, comme apprenti typographe dans son atelier en 1785. Le fondateur décède le 22 mars 1789[14].

L'ère des Neilson[modifier | modifier le code]

Samuel Neilson (1771-1793)[modifier | modifier le code]

Après la mort de Brown, Samuel Neilson (1771-1793)[15] devient propriétaire d'un important commerce qui comprend une imprimerie, de l'hebdomadaire La Gazette de Québec/The Quebec Gazette, une papeterie et un atelier de reliure. Comble de malheur, un incendie survient le 25 décembre de la même année. Le nouveau propriétaire ne ménage pas les marques de gratitude envers ceux qui l'ont aidé à traverser cette dure épreuve:

Les efforts que l'on a faits en cette occasion ont sauvé l'imprimerie; car tandis que les deux maisons de chaque côté ont été consumées, une grande partie de mes matériaux d'imprimerie, et de mes effets, ont été transportés dans des lieux de sûreté d'où je les ai reçus depuis[16].

L'imprimeur William Moore lui offre même d'imprimer le journal pour lui, le temps qu'il remette ses presses en activité. Il n'en aura finalement pas besoin puisque dès le 31 décembre, Samuel Neilson est en mesure de reprendre l'impression de La Gazette.

Le gouvernement continue d'y faire paraître ses avis. Les nouvelles européennes, notamment celles qui ont trait aux événements entourant la Révolution française, s'y retrouvent abondamment. Enfin, Samuel a tôt fait de réserver davantage d’espace de son journal aux nouvelles et aux essais[17]. On y trouve donc les premières œuvres littéraires de la colonie.

En 1792, le journal compte maintenant 475 souscripteurs[18]. Cette année-là, l'imprimeur Neilson fonde le Quebec Magazine/Le Magasin de Québec. Également bilingue et premier périodique illustré au Bas-Canada, il propose de l'information locale en plus de rubriques sur l'histoire, la poésie, l'hygiène ou encore l'agriculture. Un ministre de l'Église presbytérienne, Alexander Spark, le seconde dans cette aventure.

Le contexte politique dans la colonie bas-canadienne est alors en effervescence à la suite de l'adoption de l'Acte constitutionnel en 1791 qui accorde des institutions parlementaires. Samuel en profite pour ouvrir les pages du journal aux lettres des lecteurs. Le 24 mai, on reproduit même une Chanson sur les élections d'un auteur anonyme:

Pour être Elus,

Que de cabales de brigues,

Pour être Elus;

Mais que je vois de gens déçus,

C'est bien en vain qu'il se fatiguent,

par tant d'inutiles intringues,

pour être Elus [...][19].

Durant cette période, il n'est pas rare de voir un supplément de quelques pages s'ajouter aux quatre pages habituelles de l'hebdomadaire. Les premières élections de l'histoire de la colonie bas-canadienne ayant lieu en 1792, Samuel Neilson imprime en outre plusieurs prospectus électoraux, dont ceux des candidats William Grant, Michel-Amable Berthelot d'Artigny, Pierre-Amable de Bonne ou encore Pierre-Louis Panet.

Samuel Neilson décède l'année suivante. Cela marque la fin du Quebec Magazine/Le Magasin de Québec, qui cesse de paraître en 1794.

John Neilson est propriétaire de la Gazette après la mort de Samuel.

John Neilson (1776-1848)[modifier | modifier le code]

Son frère, John Neilson (1776-1848), hérite du commerce familial[8]. Il avait lui aussi quitté l'Écosse vers 1790-1791 pour venir aider Samuel dans l'entreprise. À peine âgé de 16 ans au moment du décès de son aîné, c'est le révérend Alexander Spark qui imprime pour le compte de John pendant quelques mois[20]. William (1767-1859), un autre frère, arrive à son tour à Québec en 1795[21]. Au tournant du siècle, l'imprimerie Neilson possède 4 presses et compte 7 employés[22].

Élu député en 1818[23], John cède les deux tiers de l'imprimerie-librairie, l'une des plus importantes du Bas-Canada, à son fils Samuel le 29 avril 1822[8]. William Cowan, un ancien employé, obtient pour sa part un tiers.

Après avoir été défait aux élections de 1834, Neilson reprend le contrôle du journal, et ce jusqu'à sa mort en 1848. John publie lui-même régulièrement des textes dans La Gazette. Durant cette période, Ronald Macdonald et Robert Middleton occupent également la fonction de rédacteur à ses côtés.

Outre le journal, John imprime plusieurs manuels scolaires, dont le premier livre d'arithmétique en français et le premier de géographie. Ses presses impriment aussi le premier poème en français de la colonie (L'aréopage de Ross Cuthbert, 1803). En 1800, il conclut un partenariat secret avec Pierre-Édouard Desbarats pour le partage du marché de l'imprimerie[24]. De 1793 à 1837, John Neilson imprime les Journaux de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. L'imprimerie est située au 3, côte de la Montagne.

Samuel Neilson (1800-1837)[modifier | modifier le code]

Samuel (1800-1837), fils de John, est le premier Neilson à œuvrer dans l'entreprise familiale à être né à Québec. Il a commencé à y travailler en 1819. À la tête des affaires à partir de 1822, le jeune Samuel doit affronter une compétition de plus en plus féroce, dont celle du journal Le Canadien d'Étienne Parent. En avril 1832, il décide que La Gazette paraîtra dorénavant trois jours par semaine en français et trois jours en anglais. L'Écossais Robert Middleton assume pour sa part de plus en plus de responsabilités à l'imprimerie et à la librairie en plus d'être rédacteur en chef de La Gazette. Il y travaille pendant 15 ans. Samuel Neilson met un terme à l'association avec Cowan en 1836. Le 31 mai 1836, Samuel, malade, remet les parts du commerce à son frère William. Il décède peu après, en 1837[25].

William Neilson (1805-1895)[modifier | modifier le code]

Agriculteur, William se retrouve à devoir diriger l'entreprise familiale en 1836. John père et fils reprennent du service au journal, en plus de Robert Middleton. Pendant la dizaine d'années qui suit, William doit gérer la décroissance de la librairie-imprimerie. Il poursuit malgré tout la publication de La Gazette, qui ne sera plus publiée qu'en anglais à partir de novembre 1842. William sort en outre des presses quelques ouvrages. Il est ainsi le premier éditeur canadien à publier, en 1847, un livre de cantique en langue autochtone, celui du père Flavien Durocher[26]. Après le décès du patriarche en 1848, William lègue la librairie-imprimerie à son frère John pour retourner à l'agriculture.

John Neilson (1821-1895)[modifier | modifier le code]

À la mort, en 1848, du paternel, John fils œuvrait déjà à l'imprimerie depuis quelques années. Il demande à Robert Middleton, qui avait entre-temps fondé le Morning Chronicle, de revenir au sein de l'entreprise. Ce dernier devient ainsi associé et rédacteur de La Gazette. Le 1er mai 1849, Neilson et Middleton concluent une entente formelle à ce sujet. Or, quelque temps plus tard, John décide de retourner pour de bon à sa profession d'arpenteur. C'est la fin de la dynastie Neilson à la tête du commerce et du journal fondés par William Brown et Thomas Gilmore près d'un siècle plus tôt. Entre novembre et décembre 1850, la raison sociale change en première page de La Gazette, passant de Neilson et Middleton pour Middleton seule. En 1895, l'édifice de la côte de la Montagne est finalement acquis par Thomas Joseph Moore[27].

Le journal devient le Chronicle Telegraph en 1874[modifier | modifier le code]

Middleton décède en 1874. La dernière édition de la Quebec Gazette de Middleton et Dawson paraît en octobre 1874. C'est J. J. Foote, qui possédait le Morning Chronicle, qui l'acquiert[28]. En 1920, le journal devient le Quebec Chronicle et en 1922, il fusionne avec le seul autre journal anglophone de la ville (le Daily Telegraph) pour devenir le Chronicle-Telegraph dont le 1er numéro paraît le . Le journal change encore de nom en 1934 pour celui Quebec Chronicle-Telegraph. Il est aujourd'hui considéré comme le plus vieux journal d'Amérique du Nord toujours en activité.

La Gazette de Québec est un journal que l'on peut qualifier de commercial et qui bénéficie de contrats du gouvernement. Ce n'est pas un journal partisan, tels que Le Canadien et The Quebec Mercury, comme la colonie bas-canadienne en verra naître au XIXe siècle.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Beaulieu, André et Hamelin, Jean, La presse québécoise des origines à nos jours, t. 1, Québec, Presses de l'Université Laval, (lire en ligne).

Ferland, Rémi et Levasseur, Jean, Dictionnaire des artisans de l'imprimé à Québec, où l'on trouve des notices sur les imprimeurs, éditeurs, libraires, relieurs, graveurs, papetiers, etc., de Québec de 1764 à 1900, Québec, éditions 8, 2017.

Galarneau, Claude, « Samuel Neilson », Les Cahiers des Dix, no 50 (1995), p. 79-116.

Harvey, Fernand, « La presse périodique à Québec de 1764 à 1940. Vue d'ensemble d'un processus culturel », Les Cahiers des dix, no 58, 2004, p. 213-250.

Tremaine, Marie, A bibliography of Canadian Imprints, 1751-1800, Toronto, University of Toronto Press, 1999 [1952].

Vincent, Josée et Luneau, Marie-Pier, dir., Dictionnaire des gens du livre au Québec, Montréal, PUM, 2022.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Il a été numérisé par Bibliothèque et Archives nationales du Québec et est disponible en ligne: https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4265835?docsearchtext=Gazette%20de%20Qu%C3%A9bec.
  2. a et b « < Parution du premier imprimé québécois », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le ).
  3. Jean-Francis Gervais, « William Brown », DBC, en ligne, http://www.biographi.ca/fr/bio/brown_william_4E.html.
  4. François Melançon, « William Brown », dans Josée Vincent et Marie-Pier Luneau, dir., Dictionnaire des gens du livre au Québec, Montréal, PUM, 2022, p. 156.
  5. Jean-Francis Gervais, « William Brown », op. cit.
  6. Ibid.
  7. Beaulieu 1963, p. 1.
  8. a b et c Charles Nadeau, « Le premier journal du Québec », Histoire Québec, vol. 20, no 2,‎ , p. 29-32. (ISSN 1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
  9. Gazette de Québec, 21 juin 1764.
  10. François Melançon, « William Brown », op. cit., p. 157.
  11. Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans de l'imprimé à Québec, où l'on trouve des notices sur les imprimeurs, éditeurs, libraires, relieurs, graveurs, papetiers, etc., de Québec de 1764 à 1900, Québec, éditions 8, 2017, p. 44.
  12. Jean-Francis Gervais, « William Brown », DBC, op. cit.
  13. Marie Tremaine, A bibliography of Canadian Imprints, 1751-1800, Toronto, University of Toronto Press, 1999 [1952], p. 631.
  14. François Melançon, « William Brown », op. cit., p. 158.
  15. John E. Hare, « Samuel Neilson », DBC, en ligne, http://www.biographi.ca/fr/bio/neilson_samuel_1771_1793_4F.html.
  16. Gazette de Québec, 27 et 31 décembre 1789, p. 2 cité dans Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans, op. cit., p. 554-555.
  17. John E. Hare, « Samuel Neilson », DBC, op. cit.
  18. Tremaine, op. cit., p. 634.
  19. Citée dans Bernard Andrès, dir., La conquête des lettres au Québec (1759-1799). Anthologie, Québec, PUL, 2007, p. 551.
  20. Tremaine, op. cit., p. 629.
  21. Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans, op. cit., p. 537.
  22. Tremaine, op. cit., p. 538.
  23. Avec Louis-Joseph Papineau, Neilson présente un mémoire contre le projet d'union des colonies du Haut et du Bas-Canada à Londres en 1823. Il y retourne avec deux autres délégués en 1828 pour réclamer des réformes. Neilson s'éloigne toutefois du Parti patriote après les années 1830. Défait en 1834, il est réélu en 1841 et à nouveau défait en 1844. « John Neilson », Assemblée nationale du Québec, https://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/neilson-john-4619/biographie.html. Il y a en outre une rue John-Neilson à Saint-Gabriel-de-Valcartier.
  24. Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans, op. cit., p. 542.
  25. Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans, op. cit., p. 560-563.
  26. Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans, op. cit., p. 567.
  27. Rémi Ferland et Jean Levasseur, Dictionnaire des artisans, op. cit., p. 553.
  28. Charles André Nadeau, « Le premier journal », op. cit., p. 3.

Liens externes[modifier | modifier le code]