Thierry Moungalla — Wikipédia

Thierry Moungalla
Illustration.
Portrait de Thierry Moungalla
Fonctions
Ministre de la Communication et des Médias
Porte-parole du Gouvernement
En fonction depuis le
(8 ans, 8 mois et 19 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Clément Mouamba
Anatole Collinet Makosso
Gouvernement Mouamba I
Mouamba II
Makosso
Prédécesseur Bienvenu Okiemy
Ministre des Postes et Télécommunications

(7 ans, 7 mois et 11 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Premier ministre Isidore Mvouba
(jusqu'au 15 septembre 2009)
Prédécesseur Gabriel Entcha-Ebia
Successeur Hellot Matson Mampouya
Biographie
Nom de naissance Thierry Lézin Moungalla
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Drapeau de la république du Congo Congolais
Drapeau de la France Français
Diplômé de Paris-XII
Profession Avocat
Religion Évangélisme

Thierry Lézin Moungalla est un homme politique et avocat franco-congolais né le à Paris. Il est ministre de la Communication et des Médias ainsi que porte-parole du gouvernement congolais depuis le . Il fut auparavant ministre des Postes et Télécommunications (2007-2015).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Thierry Moungalla naît le à Paris, dans une famille congolaise aisée[1] originaire de la Lékoumou. Il étudie le droit à l'université Paris-XII, et devient avocat de formation. Durant ses études, il décroche un job étudiant dans le domaine du télémarketing[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière politique pendant l'élection présidentielle de 2002 aux côtés d'André Milongo (ancien Premier ministre). La même année, il se présente aux élections législatives, mais ne réussit pas à se faire élire. En 2004, il est nommé conseiller spécial du président Denis Sassou N'Guesso[2].

Élu député indépendant de M'Filou (7e arrondissement de Brazzaville) en [2], il fait son entrée au gouvernement 4 mois plus tard, étant nommé ministre des Postes et Télécommunications en [1]. Chargé de la communication du Président, il est reconduit dans ses fonctions ministérielles après la réélection de ce dernier en 2009. Lors des élections législatives de 2012, il est élu député de Sibiti, dans le département de la Lékoumou[2].

Ses adversaires politiques l'ont souvent attaqué de manière virulente sur son albinisme, notamment lors des législatives de 2007 et 2012. Il détourne cependant parfois ces attaques à son avantage, ayant notamment repris une phrase de l'homme politique chinois Deng Xiaoping, qu'il a transformé en fable : « Peu importe que le chat soit noir ou blanc pourvu qu’il attrape les souris »[1],[2].

Lors du référendum constitutionnel de 2015, il milite en faveur de la nouvelle Constitution[3], qui sera adoptée le .

Le , il est nommé ministre de la Communication et des Médias, chargé des relations avec le Parlement, ainsi que porte-parole du gouvernement[4]. Il est reconduit à ses fonctions dans les gouvernements Mouamba I, Mouamba II et Makosso.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Marié et père de 4 enfants, il partage sa vie entre le Congo et la France. Il se rend souvent à Rouen (Normandie), où il fréquente une Église de réveil (évangélique)[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Clarisse Juompan-Yakam, « Ces albinos devenus stars », sur jeuneafrique.com,
  2. a b c d e et f Trésor Kibangula, « Dix choses à savoir sur Thierry Moungalla, le porte-parole du gouvernement congolais », sur jeuneafrique.com,
  3. Khaled Elraz, « Congo, Constitution : le credo de Thierry Moungalla », sur afrik.com,
  4. « Gouvernement de la République du Congo au terme du décret No 2015 - 858 du 10 août 2015 », sur adiac-congo.com,

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :