Thomas Riboud — Wikipédia

Thomas Riboud
Relief de Thomas Riboud par Alphonse Muscat au monastère de Brou.
Fonctions
Député de l'Ain
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Député de l'Ain
-
Procureur-syndic
Ain
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
JasseronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Thomas Philibert RiboudVoir et modifier les données sur Wikidata
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Thomas Philibert Riboud, né le à Bourg et mort le à Jasseron, est un magistrat et homme politique français, député de l'Ain de façon discontinue de 1791 à 1815[2]. Il est connu pour avoir contribué à sauver et protéger le monastère royal de Brou de la destruction en le faisant déclarer « Monument national » par la Convention[3],[4],[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Thomas Phlibert Riboud, né le de Jean Bernard Riboud, avocat, et de Marie Pierrete Perier, est baptisé à la paroisse de Notre-Dame de Bourg le . Il a pour parrain son grand-père Thomas Riboud, également avocat, et pour marraine Marie Philiberte Perier[6].

Il est reçu avocat au parlement de Dijon le , il exerce cette profession à Lyon de 1775 à 1779. Il est procureur du roi au présidial de Bourg de 1779-1790, puis subdélégué de l'intendance de Bourgogne en Bresse de 1783 à 1790.

En 1791, il est élu député du département de l'Ain à l'Assemblée Législative, commençant ainsi une carrière politique qui s'achèvera avec la Restauration[7].

Il épouse Catherine Roccofort. De leur union naît en 1792 Philippe Madeleine Riboud[8].

Thomas Riboud a été membre des sociétés savantes suivantes[9] :

Lors d'un séjour à la chartreuse de Portes en 1781, il étudie l'olifant en ivoire qui se trouve dans le trésor, et le publie dans le Journal des Savants en 1785. A la Révolution, les Chartreux lui confient l'objet pour le préserver. A sa mort en 1835, l'olifant est acheté par le duc de Luynes, qui en fait don en 1862 au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France[11].

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.archives.ain.fr/archive/fonds/FRAD001_0000020J » (consulté le )
  2. « Thomas, Philibert Riboud », sur assemblee-nationale.fr.
  3. « Recherche "Thomas Riboud" », sur culture.gouv.fr.
  4. Jérôme Croyet, « Thomas Riboud, un magistrat humaniste », sur histoire-empire.org.
  5. « Thomas Philibert Riboud », sur portraits-monuments-ain.fr : « Pionnier dans la défense du patrimoine, Bourg-en-Bresse lui doit la protection du monastère de Brou en sa qualité de monument historique et la sauvegarde des bibliothèques des monastères de l'Ain. ».
  6. Jean François Loriol (chanoine de l'église collégiale), Registre de baptêmes, mariages et sépultures de la paroiffe de Nostre Dame de Bourg, 1755 (FRAD001_EC LOT11539 - Bourg-en-Bresse 1755 - 1755 - (1755)), Bourg-en-Bresse, mis en ligne par archives départementales de l'Ain, , 84 vues (lire en ligne), vue 61.
  7. Sa carrière est reconstituée dans son dossier de légion d'honneur à partir de la page 6. Archives Nationales, base Leonore, dossier de Thomas Philibert Riboud,LH/2316/61.
  8. Archives nationales, base Leonore, dossier Philippe Madeleine Riboud, LH/2316/60.
  9. « RIBOUD Thomas Philibert » sur le site du Cths
  10. Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne)
  11. « Oeuvre : Précisions - olifant, "Olifant de la Chartreuse de Portes" (inv.55.345) | catalogue », sur medaillesetantiques.bnf.fr (consulté le )
  12. « Collège Thomas-Riboud », sur education.gouv.fr.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]