Thon rouge — Wikipédia

Une tranche de « thon rouge ».

L'expression « thon rouge » désigne la chair de plusieurs grosses espèces de thons (genre Thunnus), caractérisés par la couleur rouge de leurs muscles centraux. Deux des espèces concernées sont menacées d'extinction par la surpêche.

Espèces[modifier | modifier le code]

On distingue trois espèces principales de thons pouvant être appelés « thon rouge » dans le monde[réf. nécessaire] :

En France, seules les deux premières sont reconnues par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes[2].

Chaque espèce forme un « stock halieutique » indépendant. En 2006, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) a montré que la capacité de pêche de thons rouges en Méditerranée dépasse largement la capacité de production de la ressource[3].

Reproduction[modifier | modifier le code]

Maturité sexuelle : 4 ans pour le thon de l’Atlantique Est, 8 ans pour celui de l’Atlantique Ouest. La femelle pond une fois tous les deux ou trois ans. Les grands thons rouges européens reviennent chaque année sur les mêmes zones de reproduction en mer Méditerranée autour des Baléares, au large de Majorque et du canal de Sicile. Après copulation, la femelle pond des millions d’œufs en juin alors que la température de l’eau varie entre 22 et 24 °C. Un jeune né en juin atteint 30 cm et pèse 1 kg en octobre.

Un aliment[modifier | modifier le code]

Thon rouge au marché aux poissons de Tsukiji, Japon

La chair rouge est très prisée par le marché japonais, pour la confection de sushi et sashimi, notamment la partie ventrale, le thon gras. 80[4] à 90 %[5] de la production est destinée au Japon. Les Japonais plébiscitent les thons les plus gras, à savoir ceux provenant des mers froides et non pas des mers du sud[réf. souhaitée].

Leur chair extra tendre en fait un mets de choix, coûteux comparé aux autres espèces de thon. En France, la vente d'autre espèces de thon à la place des thons rouges reconnus (Thunnus thynnus et Thunnuus maccoyii) est puni de deux ans d'emprisonnement et de 300 000 euros[6]d'amende[7]. Une confusion volontaire existe aussi auprès de certains restaurants qui vendent des préparations au thon saumuré coloré en rouge (injection d'un colorant alimentaire lors leurs transformation industrielle) et non du thon frais[réf. à confirmer][8].

Santé[modifier | modifier le code]

En raison de sa position dans le réseau trophique, le thon est une des espèces commercialisées qui accumule le plus de mercure, et de plus en plus (sous forme de méthylmercure essentiellement) et de composés organiques polluants solubles dans le gras ou la chair[9]. Selon les analyses de l'Ifremer, le mercure total varie de 0,84 à 1,45 mg/kg poids/poids (moyenne 1,17 mg/kg) chez le thon germon et de 0,16 à 2,59 mg/kg (moyenne 1,18 mg/kg) chez le thon rouge.

  • Dans 78,6 % des thons germon et dans 61,1 % des thons rouges, le mercure total excède la teneur maximale fixée par la Décision de la Commission européenne (1 mg/kg sur poids humide)[9].
  • Chez ces deux espèces, le mercure est essentiellement sous la forme méthylée (la plus toxique, et présente dans la chair et non dans le gras), avec des pourcentages 77 à 100 % (moyenne 91,3 %) de mercure méthylé par rapport au mercure total chez le thon germon et de 75 à 100 % (moyenne 91 %) chez le thon rouge[9].
  • La quantité de mercure ingérée hebdomadairement pour un consommateur moyen dépasse largement le seuil d'Ingestion Hebdomadaire Tolérable Provisoire (IHTP) établie pour les deux espèces par l'OMS[9]. Ce mercure est particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et, plus exactement, pour leur fœtus ou embryon qui y sont très sensibles.
  • De plus, la partie la plus prisée par les Japonais n'est pas la partie ventrale qui se sert en tranches de sashimi, mais la chair se trouvant directement au contact de l'arête centrale du poisson, une chair extrêmement grasse (la plus susceptible de contenir certains polluants solubles dans le gras tels que HAP, PCB, dioxines, furanes, etc.)[réf. nécessaire].

Pêche et surpêche[modifier | modifier le code]

Les captures autorisées sont établies par des négociations entre les États parmi les commissions internationales chargées de la conservation des espèces de thons. Ces commissions sont des organisations intergouvernementales :

Malgré ces quotas, les stocks de thon rouge du Nord sont en fort déclin depuis 20 ans.

Stock de thons rouge du Sud[modifier | modifier le code]

Captures de thons rouges du Sud depuis 1952 en tonnes. La tendance reflète la baisse des stocks.

L'espèce de thon rouge du Sud (Thunnus maccoyii) est pêchée dans les trois océans, dans l'hémisphère sud. Les prises autorisées s'élèvent à 11 810 tonnes par an. Cela concerne surtout les pêcheries japonaises et australiennes[10].

À la fin des années 1980, les stocks de Thon rouge du Sud, dans lesquels les Japonais puisaient, se sont effondrés.
La pression de pêche a alors été reportée vers le thon rouge de l'Atlantique, surtout pêché en Méditerranée où il vient se reproduire[11]. Ces deux "stock" semblent mieux se porter (de 2009 à 2017) grâce à une politique de quota visant à ne pas le surexploiter, mais la mode du sushi-sashimi alimente une pression sur l'espèce (son prix moyen au milieu des années 2010 était de 20 à 40€/kg et il dépasse parfois les 100€/kg[11]). Une filière mixte nouvelle dite embouche consiste à le pêcher vivant à la senne (filet), puis à l'engraisser en cage flottante remorquée et ancrée près de la côte[11]. À la suite de ces améliorations les quotas ont été relevés pour cette espèce[11].

Stock de thons rouge du Nord[modifier | modifier le code]

On estime que 80 % des ressources de thon rouge du Nord (Thunnus thynnus, aussi appelé thon rouge de l'Atlantique ou de Méditerranée) ont disparu des années 1950 à 2010.

Le maximum historique a été estimé entre un million et dix millions de tonnes, ce qui fixe le seuil des 15 % à 150 000 tonnes environ pour un classement en annexe I du CITES[12].

Atlantique Ouest[modifier | modifier le code]

Le déclin du stock de l’atlantique ouest est de 80 % entre 1970 et 2007[13].

En 2006, les quotas de prises de l'Atlantique ouest, pêché dans le Golfe du Mexique, étaient d'environ 2 500 tonnes. Selon l’International Consortium for Investigative Journalists, le marché noir du thon rouge de l'Atlantique occidental pesait plus de quatre milliards de dollars entre 1998 et 2007[14].

En 2011 et 2012, le quota était de 1 750 tonnes, il est maintenu à ce niveau en 2013[15],[16].

Atlantique Est et Méditerranée[modifier | modifier le code]

Évolutions des captures de thons rouges de l'Atlantique est et de Méditerranée depuis 1950

Le thon rouge de l'Atlantique et de Méditerranée sont les plus pêchés, selon la CICTA et les organisations écologiques, ses stocks sont menacés d'effondrement : 74 % de la biomasse a disparu entre 1955 et 2007[réf. nécessaire].

Les captures autorisées sont :

  • en 2006 : 32 400 tonnes[17],
  • en 2007 : 29 500 tonnes[18],
  • en 2008 : 28 500 tonnes[18],
  • en 2009 : 22 000 tonnes[18],
  • en 2010 : 13 500 tonnes[19],
  • en 2011 : 12 900 tonnes[20],
  • en 2012 : 12 900 tonnes[20],[16],
  • en 2013 : 13 500 tonnes[16],
  • en 2014 : 13 500 tonnes[16],
  • en 2015 : 15 821 tonnes[17].

Le quota de thon rouge (Thunnus thynnus) alloué à la France pour la zone océan Atlantique à l'est de la longitude 45° Ouest et Méditerranée est de 6 026 tonnes pour l'année 2020. Il est réparti dans les proportions suivantes :

  • 5 363 tonnes du quota français sont réparties entre les navires immatriculés en mer Méditerranée selon les modalités décrites à l'article 3 ;
  • 603 tonnes du quota français sont réparties entre les navires immatriculés en Atlantique selon les modalités décrites à l'article 4 ;
  • 60 tonnes du quota français sont réparties de façon collective entre les navires immatriculés en mer Méditerranée et en Atlantique dans le cadre de la pêche de loisir[21].

Tous ces chiffres sont à mettre en perspective avec :

  • Les captures réalisées dans le passé : d'après la FAO elles n'ont jamais dépassé 50 000 tonnes par an[22].
  • Le potentiel naturel du thon rouge en Atlantique Est et Méditerranée est de 50 000 tonnes par an[23]. Or, le très faible niveau de la biomasse de géniteur, qui ne dépasse pas 100 000 tonnes aujourd'hui[24] contre le triple au début des années 1950, ne permet absolument pas de soutenir un tel effort de pêche : les quotas actuels, aussi limités soient-ils, ne garantissent pas une reconstitution rapide et certaine du stock. Les scientifiques de l'ICCAT estiment à seulement 60 % la probabilité de rétablir le rendement maximum de la pêcherie en 2022[25].

Les captures déclarées n'ont officiellement jamais dépassé le potentiel de rendement et les quotas n'ont pas permis de rétablir le stock. Plusieurs éléments expliquent cette situation :

  • La productivité naturelle n'est pas constante : elle peut baisser plusieurs années si les conditions de recrutement sont mauvaises ; dans ce cas, elle peut passer sous les 29 000 tonnes : il est possible que les années de forte pression de pêche entre 1992 et 2002 aient eu lieu pendant des épisodes climatiques très défavorables au renouvellement de la population, réduisant graduellement le stock de géniteur et donc le potentiel de reproduction pour la saison suivante. Pour gérer efficacement une pêcherie, il est nécessaire d'ajuster en permanence les quotas, y compris accepter une forte baisse si la reproduction est faible. C'est le refus d'un ajustement de ce type qui est à l'origine de la crise de l'anchois dans le Golfe de Gascogne[26].
  • Ces données de capture sont issues des déclarations des pêcheurs : une fraude massive pourrait avoir eu lieu, ce qu'affirment certaines sources [27], notamment l'institut PEW[28]. Les captures auraient été sous évaluées de 98 000 tonnes entre 1998 et 2010, sans compter le marché noir de poissons vendus hors criées. D'après cet institut, la probabilité de constitution du stock en 2022 ne serait en réalité que de 24 %.
  • La pêche de poissons plus jeunes pour l'engraissement en cage, l'utilisation de senneur à la place des techniques traditionnelles comme la canne et la madrague ont réduit la sélectivité de la pêche : hors le MSY décroît quand la sélectivité baisse[29], son niveau théorique maximum nécessite une maîtrise parfaite de la sélectivité.

Selon le WWF, de 2000 à 2010, 14 300 tonnes de thon rouge en conserve, soit environ 18 000 tonnes de poisson vivant, ont été illégalement commercialisées via le Panama[30].

Le , la Commission européenne propose aux pays de l’UE de soutenir une interdiction mondiale de son commerce, en demandant l'inscription du thon rouge de l'Atlantique sur l'annexe I de la CITES (à l'initiative de Monaco)[31]. La position de l'UE sera réexaminée avant la réunion de la CITES en pour tenir compte des données scientifiques les plus récentes ainsi que des décisions adoptées lors de la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) qui s'est tenue en .

Début 2010, la France a pris officiellement position pour l'interdiction du commerce international du thon rouge de Méditerranée (Thunnus thynnus) (mise en annexe I de la CITES), mais en demandant un délai de dix-huit mois pour la mise en œuvre de cette mesure (maintien de la pêche « côtière » avec 10 % des quotas de pêche durant dix-huit mois). Greenpeace et d'autres ONG environnementale estiment de leur côté ce délai trop long, car selon les évaluations du comité scientifique de l'CICTA, il ne reste aujourd'hui que moins de 15 % de la population d'origine, ce qui met l'espèce en position très critique, ne serait-ce que du point de vue de l'effondrement de sa diversité génétique (facteur de résilience écologique si l'on souhaite une reconstitution rapide des populations). Selon le WWF, qui dénonce une surpêche massive aggravée par les activités illégales, le thon rouge pourrait disparaître de la Méditerranée d'ici 2012[32].

Malgré les pressions du Japon, à Genève, le , la CITES (chargée pour l'ONU de la gestion de la commercialisation ou interdiction de commercialisation des espèces en danger), s'est finalement dite favorable à une interdiction générale du commerce de thon rouge[33] ; cette proposition devant être étudiée lors de son Assemblée de et confirmée dès la réunion des 175 États membres de l'organisation du 13 au à Doha. La proposition d'interdire le commerce international du thon rouge de l'Atlantique est rejetée jeudi lors de la réunion de la Convention sur le commerce à Doha, par 68 voix, contre 20 favorables et 30 abstentions[34]. La proposition européenne, qui prévoyait un délai d'inscription à l'Annexe I, est également rejetée par 72 voix contre 43 pour et 24 abstentions[34].

Après plusieurs années de stocks historiquement bas, la CICTA observe en 2015 une hausse de la biomasse du stock des poissons reproducteurs, qu'il estime à 585 000 tonnes, soit quatre fois plus qu’au milieu des années 2000[17]. Ce rétablissement s'explique par l'efficacité des mesures de réduction des captures, la présence de reproducteurs âgés en masse et par des bonnes conditions de survie des juvéniles. Le rapport du CICTA souligne toutefois les grandes incertitudes de ces chiffres et l’importance de poursuivre les efforts, par le biais de programmes nationaux et du GBYP, en vue d'améliorer la qualité des indices d’abondance actuellement utilisés et d’obtenir des indicateurs solides indépendants des pêcheries[35].

Stock de thons rouge du Pacifique[modifier | modifier le code]

La Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC) est créée en 2004 en vertu d'un traité de l'ONU visant à préserver le thon et les autres espèces de poissons migrateurs dans l'ouest et le centre de l'océan Pacifique[36].

Neuf pays et territoires, dont le Japon, les États-Unis, la Chine, la Corée du Sud et Taïwan, concluent début un accord au sein de la WCPFC pour réduire de 15 % en 2014 leurs prises de thons rouges âgés de trois ans et moins, par rapport à la moyenne des prises entre 2002 et 2004[36].

En plus de cette commission, un peu plus de 300 pêcheurs de l'Île d'Iki au Japon ont créé le collectif "Protégeons la ressource thonière de la mer d'Iki". Ce collectif a pour principale mission d'alerter le gouvernement japonais et les grosses entreprises de pêche intensive sur le risque d'une pêche du thon rouge non durable dans l'océan Pacifique. Depuis 2013, date de création de ce collectif, le groupe de pêcheurs locaux réclame un moratoire sur la pêche au thon rouge pendant la période de ponte. La capture massive de thon rouge pendant la période de reproduction est très nocive pour la santé de l'espèce. La quantité de thon rouge a par exemple fortement baissée dans la mer du Japon, passant de 358 tonnes en 2005 à moins de 23 tonnes en 2014[37]. Les pêcheurs locaux attribuent cette disparition du poisson à la pêche intensive pendant la période de ponte. Toutes ces actions ont permis au collectif "Protégeons la ressource thonière de la mer d'Iki" de faire partie des finalistes du prix Seafood Champions Awards[38].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aussi appelé thon rouge de l'Atlantique, ou simplement thon rouge.
  2. « Poissons », Dénominations commerciales des produits de la mer, sur economie.gouv.fr, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, (consulté le ) [PDF].
  3. Le thon rouge, une espèce surexploitée, dossier de presse sur l'exploitation excessive du thon rouge par l'IFREMER, 2006 [PDF]
  4. (en) Trade : Statistics (Fisheries), Commission européenne
  5. Charles Clover, Surpêche, l'océan en voie d'épuisement, 2008
  6. LOI n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation (1), (lire en ligne)
  7. « Quelles sanctions en cas de fraude alimentaire ? », sur fr.linkedin.com (consulté le ).
  8. « La vérité sur le thon injecté - Fish Is Life », sur fishislife.com (consulté le ).
  9. a b c et d (en) M. M. Storelli, R. Giacominelli Stuffler, G. O. Marcotrigiano, « Résidus de méthylmercure et de mercure total dans le thon de la Méditerranée », Food Additives and Contaminants, Vol. 8 18, 2002, p. 715-720
  10. (en) Total Allowable Catch, CCSBT (Commission pour la conservation du Thon rouge du sud)
  11. a b c et d FRB (2018) La régulation de la pêche européenne a-t-elle sauvé le thon rouge ?, par Jean-Marc Fromentin ; IFREMER, UMR MARBEC (IRD, Ifremer, Université de Montpellier, CNRS), CS30171, 34203 Sète, France, janvier
  12. « Fondation Prince Albert II de Monaco », sur fpa2.com (consulté le ).
  13. Données sur l’état des populations du thon rouge de l’atlantique (Thunnus thynnus), Fondation Prince Albert II de Monaco [PDF]
  14. Le thon, objet d'un marché noir où la France n'a pas le beau rôle, AFP sur Google News, le 7 novembre 2010
  15. Recommandation supplémentaire de l’ICCAT concernant le programme de rétablissement du thon rouge de l’atlantique ouest, CICTA, mars 2010 [PDF]
  16. a b c et d Céline Serrat, « Thon rouge: consensus pour une légère hausse des quotas en 2013 et 2014 », AFP sur Google News, le 19 novembre 2012
  17. a b et c Eric de la Chesnais, « Les stocks de thon rouge sont quatre fois plus importants qu'il y a quinze ans », Le Figaro, le 26 mai 2015
  18. a b et c Recommandation de l’ICCAT pour amender la recommandation de l’ICCAT visant à l’établissement d’un programme pluriannuel de rétablissement pour le thon rouge de l’Atlantique Est et de la Méditerranée, CICTA, mai 2008 [PDF]
  19. Recommandation de l’ICCAT pour amender la Recommandation 08-05 visant à l’établissement d’un programme pluriannuel de rétablissement pour le thon rouge de l’atlantique est et de la méditerranée, CICTA, juin 2009 [PDF]
  20. a et b Recommandation de l’ICCAT pour amender la recommandation de l’ICCAT visant à l’établissement d’un programme pluriannuel de rétablissement pour le thon rouge de l’atlantique est et de la méditerranée, CICTA, avril 2010 [PDF]
  21. « Arrêté du 30 janvier 2020 établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge (Thunnus thynnus) accordé à la France pour la zone « océan Atlantique à l'est de la longitude 45° O et Méditerranée » pour l'année 2020 - Légifrance », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Servlet exception »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fao.org (consulté le ).
  23. « 8.5 BFT – THON ROUGE DE L’ATLANTIQUE », Rapport ICCAT 2010-2011, International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas [PDF]
  24. (en) Brian R. MacKenzie, Henrik Mosegaard et Andrew A. Rosenberg, « Impending collapse of bluefin tuna in the northeast Atlantic and Mediterranean », Conservation Letters 2 (2009) 25–34, Universitat Politècnica de Catalunya [PDF]
  25. RECOMMANDATION DE L’ICCAT POUR AMENDER LA RECOMMANDATION DE L’ICCAT VISANT À L’ÉTABLISSEMENT D’UN PROGRAMME PLURIANNUEL DE RÉTABLISSEMENT POUR LE THON ROUGE DE L’ATLANTIQUE EST ET DE LA MÉDITERRANÉE, International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas, mars 2012 [PDF]
  26. Historique de la CRISE de L'ANCHOIS, CPNS Comite Protection nature site Saint Gilles Croix de Vie, le 20 décembre 2007
  27. Thon rouge de Méditerranée : une étude révèle l’existence d’une fraude massive sur la pêche, CFP-reformwatch.eu, le 7 novembre 2010
  28. Roberto Mielgo Bregazzi, Analyse de l’écart entre les quotas de thon rouge de Méditerranée et les chiffres du commerce international, Scribd, octobre 2011
  29. Rendement maximal - Pour une pêche durable, Ifremer, le lundi 19 novembre 2012
  30. Trafic de thon rouge de Méditerranée via le Panama entre 2000 et 2010, selon WWF, AFP sur Google News, le 31 octobre 2012
  31. Communiqué de presse de la Commission Européenne
  32. Le thon rouge pourrait disparaître d'ici 2012, selon le WWF, Actu-Environnement.com, 17 avril 2009
  33. La CITES favorable à une interdiction générale du commerce de thon rouge, AFP sur Google News, le 8 février 2010
  34. a et b Le commerce international de thon rouge n'est pas suspendu, Libération, le 18 mars 2010
  35. « https://www.iccat.int/Documents/SCRS/ExecSum/BFT_FR.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur iccat.int (consulté le ).
  36. a et b Asie-Pacifique: initiative pour réduire la pêche de jeunes thons, AFP sur Google News, le 5 septembre 2013
  37. Yagishita Yuta, « L'ïle d'Iki veut sauver le thon », Mensuel,‎ , p. 17 (ISSN 0026-9395)
  38. (en) « Ikishi Maguro Shigen wo Kangaeru Kai », sur seafoodchampions.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]