Tibère III Apsimar — Wikipédia

Tibère III Apsimar
Empereur byzantin
Image illustrative de l’article Tibère III Apsimar
Monnaie à l'effigie de Tibère III
Règne
-
(~ 7 ans)
Période Usurpateur
Précédé par Léonce
Suivi de Justinien II
Biographie
Décès
Descendance Théodose

Tibère III Apsimar (en grec : Τιβέριος Γʹ Ἀψίμαρος)[N 1] fut un empereur et usurpateur byzantin qui régna du au 21 aout 705.

On sait peu de choses sur le début de sa vie, sauf qu’il était drongaire[N 2] des Cibyrrhéotes, thème byzantin englobant les côtes méridionales de l’Asie Mineure, et que son nom était alors Apsimar. En 696, son armée commandée par Jean le Patricien fut envoyée par l’empereur Léonce pour reprendre la ville de Carthage, capitale de l’exarchat d’Afrique qui avait été conquise par les Arabes omeyyades. Toutefois, sitôt la ville prise, l’armée dut faire retraite et se réfugier dans l’ile de Crête. Certains officiers, craignant la colère de l’empereur, tuèrent Jean le Patrice et acclamèrent Apsimar comme empereur.

Apsimar prit alors le nom de Tibère et, plutôt que de chercher à reconquérir Carthage, remporta divers succès contre les Arabes sur la frontière orientale de l’empire. En 705, l’empereur déposé Justinien II, vint à la tête d’une armée composée de Slaves et de Bulgares reprendre Constantinople. Tibère dut s’enfuir en Bithynie où il fut rejoint plusieurs mois plus tard et exécuté entre août 705 et . Son corps fut initialement jeté à la mer, mais fut retrouvé et enseveli dans une église de l’ile de Prote (aujourd’hui Kınalıada une des neuf îles constituant l'archipel des Îles des Princes dans la mer de Marmara).

Les premières années[modifier | modifier le code]

L’Empire byzantin en 717, à la fin des Années de chaos (695-717).

La période de sa vie précédant l’avènement de l’usurpateur Léonce (r. ) nous est presque totalement inconnue. On sait seulement qu’il était d’origine germanique si on se fie à son nom à la naissance, « Apsimar »[N 3], qu’il était drongaire (commandant d’environ 1000 hommes) dans le thème des Cibyrrhéotes, une province militaire du sud de l’Anatolie[1],[2]. Selon le byzantiniste Walter Kaegi, Apsimar aurait remporté diverses victoires sur les Slaves dans les Balkans au début de sa carrière, ce qui lui aurait valu une certaine notoriété[3].

Dans les années 680, le Califat omeyyade, principal rival de l’Empire byzantin, entra dans une période de guerre civile connue sous le nom de Deuxième Fitna (685-868). Justinien II devait profiter de l’instabilité ainsi engendrée pour attaquer son rival affaibli et en 686 il envoya le stratège du thème des Anatoliques, Léonce (le futur usurpateur) restaurer la tutelle byzantine sur l'Arménie byzantine et l'Ibérie, zone disputée alors entre les Arabes et les Khazars, après quoi il se dirigea vers l’Azerbaïdjan et l’Albanie du Caucase[1],[4]. Le succès de ces campagnes devait forcer le calife Abd Al-Malik à solliciter la paix, acceptant de partager avec les Byzantins les taxes levées sur les territoires omeyyades d’Arménie, d’Ibérie et de Chypre ainsi que de renouveler un traité signé sous Constantin IV qui prévoyait un tribut hebdomadaire de mille pièces d’or, d’un cheval et d’un esclave[1],[5].

Persuadé que le califat était encore en état d’infériorité Justinien devait l’envahir à nouveau en 692, mais il fut défait à la bataille de Sébastopolis lorsqu’un grand nombre de Slaves firent défection et se rangèrent du côté des Omeyyades. Après quoi les Arabes reprirent leurs raids en Afrique du Nord en vue de s’emparer de Carthage, capitale de l’exarchat du même nom. Justinien fit porter sur Léonce la responsabilité de ces défaites et le fit emprisonner[1],[6],[7]. Après d’autres échecs Justinien le fit toutefois relâcher dans l’espoir qu’il parviendrait à retourner la situation et à empêcher Carthage d’être prise[1],[6],[8]. Le jour même de sa libération, Léonce ameuta ses amis et s’empara du pouvoir : après avoir été amené à l’Hippodrome pour y avoir le nez coupé, Justinien fut exilé à Cherson, enclave byzantine de Crimée[1],[8],[9].

En 696, les Omeyyades reprirent leurs attaques contre l’exarchat de Carthage qu’ils réussirent à capturer l’année suivante. L’empereur Léonce (r. ), dépêcha alors Jean le Patricien pour reprendre la ville, ce que celui-ci réussit à faire en lançant une attaque surprise sur le port. En dépit de ce succès initial, les Arabes reprirent la ville grâce à des renforts arrivés entretemps ce qui força Jean le Patricien à se réfugier en Crête. Craignant la vengeance de l’empereur, un groupe d’officiers s’emparèrent de leur commandant, le tuèrent et proclamèrent alors Apsimar comme nouvel empereur, lequel prit comme nom de règne « Tibère ». Après quoi il réunit une flotte et, après s’être entendu avec le parti des Verts, fit voile vers Constantinople où sévissait une épidémie de peste[1]. Il se dirigea alors vers le port de Sykai sur la Corne d’Or d’où il commença le siège de la ville[10]. Le , après approximativement six mois de siège, Constantinople lui ouvrit ses portes; Tibère put alors déposer Léonce [1],[10],[11],[12] pendant que ses troupes se livrèrent au pillage de la cité[13]. Comme Justinien II avant lui, Léonce eut le nez coupé, après quoi il fut envoyé vivre au monastère de Psamathion à Constantinople[1],[10],[12]. Selon Michel le Syrien, citant lui-même une source anonyme syriaque, Tibère aurait justifié son coup en disant :

« Tout comme Justinien [II] fut privé du pouvoir en raison de sa mauvaise gestion de l’Empire romain, en particulier pour avoir pillé Chypre et brisé la paix avec les Arabes, jetant la ruine sur de nombreux territoires romains, et autres choses du même genre, ainsi Léonce pourtant porté au trône pour avoir été un homme d’envergure, fut renversé pour avoir sombré dans le même genre de folie [14] »

Le règne[modifier | modifier le code]

Le califat omeyade en 750 (sa plus grande extension)

L’ensemble de son règne devait se révéler une lutte permanente contre les Arabes. Plutôt que d’affronter les Omeyyades en Afrique du Nord, l’empereur se porta contre eux à la frontière orientale de l’empire. Il nomma son frère Héraclius[N 4] patrikios et monostrategos (général en chef) des thèmes d’Anatolie[15],[16],[17],[18] , lequel envahit la Cilicie à l’automne 698 en passant par les montagnes du Taurus, pour se diriger vers le nord de la Syrie. Après avoir défait l’armée arabe envoyée d’Antioche, il fit des raids jusqu’à Samosata avant de se retirer en territoire byzantin au printemps 699[18],[17],[19]. Les succès d’Héraclius provoquèrent une série d’attaques punitives de la part des Arabes. Les généraux Muhammad ibn Marwan et Abdallah ibn Abd al-Malik conduisirent des campagnes qui devaient mener à la conquête de ce qui restait de l’Arménie byzantine, campagnes auxquelles Héraclius fut incapable de répondre efficacement. Toutefois, les Arméniens eux-mêmes se révoltèrent contre les Arabes et firent appel aux Byzantins en 702. Abdallah ibn Abd al-Malik se remit en campagne en 704 pour reprendre le contrôle de l’Arménie, mais fut rejoint par Héraclius en Cilicie où ce dernier défit à Sisium une armée arabe forte de 10 à 12 mille hommes commandée par Yazid ibn Hunain, tuant la plupart des soldats et emmenant le reste en captivité. Ceci devait toutefois s’avérer insuffisant pour empêcher Abdallah ibn Abd al-Malik de reconquérir l’ensemble de l’Arménie[12],[16],[19].

Conscient du danger que l’Empire omeyyade représentait pour Byzance, Tibère tenta de renforcer l’armée byzantine en réorganisant ses structures ainsi que celles du thème des Cibyrrhéotes [12],[20] et fit réparer les murailles de Constantinople[18]. Il porta également une attention spéciale à Chypre, maintenant sous-peuplée depuis qu’une bonne partie de sa population avait été déplacée vers la région de Cyzique sous Justinien[12],[20]. Il parvint à négocier une entente avec Abd al-Malik en 698 ou 699 pour permettre aux Chypriotes qui avaient été emmenés en Propontide ainsi qu’à ceux que les Arabes avaient emmenés en Syrie de retourner chez eux[1],[12],[20]. Enfin, il renforça la garnison de l’ile avec des troupes de Mardaïtes venues des montagnes du Taurus[12]. Pour lutter sur mer contre les Arabes, Tibère créa le nouveau thème de Sardaigne et sépara le thème de Sicile de l’exarchat de Ravenne[21].

La chute[modifier | modifier le code]

Tibère devait aussi faire face à des problèmes intérieurs. C’est ainsi qu’il fut amené à exiler le futur empereur Philippikos Bardanès, le fils d’un patricien, sur l’ile de Céphalonie[22] parce que, aux dires du chroniqueur Théophane le Confesseur, il aurait fait courir la rumeur à l’effet qu’il s’était vu en rêve devenir empereur[23].

En 693, Justinien s’était échappé de Cherson où on voulait le remettre aux autorités byzantines pour se réfugier chez les Khazars où le khan Busir l’accueillit à sa cour de Phanagoria et lui donna sa sœur en mariage, laquelle fut baptisée sous le nom de Théodora de Khazarie. En 703 des rumeurs à l’effet que Justinien complotait pour reprendre son trône parvint jusqu’à Tibère qui envoya une ambassade exiger qu’il soit remis aux autorités byzantines. Justinien réussit à s’évader et s’enfuit fin 704 chez le khan des Bulgares, Tervel[18], lequel, contre la promesse du titre de « césar » et la main de la fille de Justinien, mit à sa disposition une armée de quinze mille hommes pour récupérer son trône[24]. Au printemps 705, Justinien apparut ainsi devant Constantinople et, utilisant de nuit une ancienne canalisation, réussit à s’infiltrer dans la ville.

Apprenant la chose, Tibère III s’enfuit à Sozopolis de Bithynie; la population préféra se rendre à son ancien empereur plutôt que d’être livrée aux Bulgares qui accompagnaient Justinien[25] ,[26]. Là, il réussit à échapper à ses poursuivants pendant plusieurs mois avant d’être capturé[12]. En juillet ou aout, Justinien s’empara de la ville, fit Tibère prisonnier et le ramena à Constantinople[27],[28]. Par la suite, à une date inconnue entre aout 705 et , il fit mener Léonce, Tibère et Héraclius également fait prisonnier, à l’Hippodrome pour y être publiquement humiliés avant d’être exécutés [1],[28]. Leur corps furent ensuite jetés à la mer, mais retrouvés un peu plus tard. Tibère fut enseveli dans une église de l’ile de Prote[1].

Descendance[modifier | modifier le code]

Tibère eut un fils, Théodose, qui devint évêque d’Éphèse en 729 et présida le premier concile iconoclaste de Hiéreia en 754[29],[30]. Il fut le conseiller et confident des empereurs iconoclastes Léon III (r. ) et Constantin V (r. )[31]. Selon l’historien Graham Sumner [32], ce Théodose n’aurait été autre que l’empereur Théodose III (r. ). Il appuie sa théorie sur le fait que tous deux auraient détenu l’évêché d’Éphèse au même moment, l’empereur Théodose III devenant évêque d’Éphèse vers 729 après avoir été déposé par Léon III. Cyril Mango et Roger Scott[33] considèrent cette identification comme chronologiquement improbable. Selon la Vie d'Étienne le Jeune (§42 sqq.), le métropolite Théodose d'Éphèse était toujours en vie et actif en 763. On pourrait supposer aussi qu'il s'agissait du fils de Théodose III, tonsuré en même temps que lui, mais il faudrait alors que Théophane ait commis une erreur en parlant du fils plutôt que du petit-fils de Tibère III.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Source primaire[modifier | modifier le code]

  • Théophane le Confesseur, Chronographie. Éd. C. de Boor (1883–85).

Sources secondaires[modifier | modifier le code]

  • (en) Bacharach, Jere L. "Signs of Sovereignty: The Shahāda, Quranic verses, and the Coinage of Abd Al-Malik". Muqarnas. Leiden, Brill, 2010. (ISBN 978-9-004-18511-1).
  • (fr) Bréhier, Louis. Vie et mort de Byzance, Albin Michel, coll. L'évolution de l'humanité, Paris, 1946, (ISBN 2-226-05719-6).
  • (en) Brubaker, Leslie; Haldon, John. Byzantium in the Iconoclast Era, C. 680-850: A History. Cambridge, Cambridge University Press, 2011. (ISBN 978-0-521-43093-7).
  • (en) Bryer, Anthony; Herrin, Judith. "Iconoclasm: Papers Given at the Ninth Spring Symposium of Byzantine Studies, University of Birmingham, March 1975". Centre for Byzantine Studies. Birmingham, 1977. OCLC 3135001.
  • (en) Bury, J.B. A History of the Later Roman Empire from Arcadius to Irene, 395 A.D. to 800 A.D. II. MacMillan & Co. 1889. OCLC 168739195.
  • (en) Garland, Lynda. Byzantine Women: Varieties of Experience 800-1200. Routledge, 2017. (ISBN 978-1-351-95371-9).
  • (en) Grierson, Philip; Mango, Cyril; Ševčenko, Ihor. "The Tombs and Obits of the Byzantine Emperors (337-1042); With an Additional Note". Dumbarton Oaks Papers, 1962. 16: 1–63. doi:10.2307/1291157. JSTOR 1291157.
  • (fr) Grumel, Venance. Traité d'études byzantines, vol. I : La chronologie, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Bibliothèque byzantine », 1958.
  • (en) Haldon, John. The Empire That Would Not Die: The Paradox of Eastern Roman Survival, 640–740. Harvard, Harvard University Press, 2016. (ISBN 978-0674088771).
  • (en) Head, Constance. "Towards a Reinterpretation of the Second Reign of Justinian II: 705-711". Byzantion, 1970. 40 (1): 14–32. JSTOR 44170282.
  • (en) Head, Constance. "On the Date of Justinian II's restoration". Byzantion, 1969. 39: 104–107. JSTOR 44169943.
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  • (de) Lilie, Ralph-Johannes; Ludwig, Claudia; Pratsch, Thomas; Zielke, Beate. "Tiberius III". Prosopographie der mittelbyzantinischen Zeit Online. Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften. Nach Vorarbeiten F. Winkelmanns erstellt. Berlin and Boston, De Gruyter, 2013.
  • (en) Mango, Cyril et Roger Scott, The chronicle of Theophanes Confessor : Byzantine and Near Eastern history, AD 284-813, Clarendon Press, 1997.
  • (en) Neil, Bronwen. "Theodosius III (715–717)". De Imperatoribus Romanis. Archived from the original (2000) on 30 November 2019.
  • (en) Norwich, John Julius. A Short History of Byzantium. New York, Vintage Books, 1997. (ISBN 978-0-394-53778-8).
  • (fr) Ostrogorsky, George. Histoire de l’État byzantin. Paris, Payot, 1983. (ISBN 2-228-07061-0).
  • (en) Penna, Vasiliki; Morrison, Cecile. "Usurpers and Rebels in Byzantium: Image and Message Through Coins". Papers from the 43rd Spring Symposium of Byzantine Studies, Birmingham, March 2010. London, Routledge, 2016. (ISBN 978-1-317-07693-3).
  • (en) Rosser, John H. Historical Dictionary of Byzantium. Lanham, Scarecrow Press, 2001. (ISBN 978-0-810-86621-8).
  • (en) Sumner, Graham V. "Philippicus, Anastasius II and Theodosius III". Greek, Roman, and Byzantine Studies. XVII, 1976. OCLC 595088782. Retrieved 18 February 2020.
  • (en) Treadgold, Warren. A History of the Byzantine State and Society. Stanford, California, Stanford University Press, 1997. (ISBN 0-8047-2630-2).
  • (en) Treadgold, Warren (1995). Byzantium and its Army, 284-1081. Stanford, Stanford University, 1995. (ISBN 978-0804731-63-8).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Appelé aussi Tibère II (Kazhdan (1991), Ostrogorsky (1983) parlent de Tibère II ; Bréhier (1969) et Treadgold (1997) de Tibère III) ; à ne pas confondre avec Tibère II Constantin (578-582), lequel est aussi appelé Tibère Ier (Rosser (2001) p. 473)
  2. Pour les titres et les fonctions, se référer à l’article « Glossaire des titres et des fonctions dans l’Empire byzantin ».
  3. Selon les byzantinistes Anthony Bryer et Judith Herrin le nom d’Apsimar serait d’origine slave (Byrer et Herrin, 1977, p. 16), alors que Leslie Brubaker et John Haldon penchent plutôt pour une origine turque (Brubaker et Haldon, 2011, p. 72).
  4. Certains spécialistes comme Walter Kaegi croient qu’Héraclius était en fait le frère de Tibère (Kaegi (1981) p. 189)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Moore, « Leontius », 1999
  2. PmbZ, Tiberius III (#8483)
  3. Kaegi (1981) pp. 189,207, 318
  4. Brubaker & Haldon (2011) p. 586
  5. Ostrogorsky (1983) p. 160
  6. a et b Bacharach (2010) p. 15
  7. Rosser (2001) p. 2
  8. a et b Penna & Morrisson (2016) p. 27
  9. Ostrogorsky (1983) p. 169
  10. a b et c Haldon (2016) p. 49
  11. Garland (2017) p. 2
  12. a b c d e f g et h Moore, « Tiberius III » (1999)
  13. Haldon (2016) p. 185
  14. Haldon (2016) p. 93
  15. Brubaker & Haldon (2011) p. 738
  16. a et b PmbZ, « Heraklios » (#2558)
  17. a et b Bury (1889) p. 355
  18. a b c et d Kazhdan (1991) « Tiberios II », vol. 3, p. 2084
  19. a et b Treadgold (1997) p. 339
  20. a b et c Bury (1889) p. 356
  21. Treadgold (1995) p. 26
  22. Bury (1889) p. 357
  23. Summer (1976) p. 287
  24. Norwich (1989) pp. 335-336
  25. Norwich (1989) pp. 336-337
  26. Ostrogorsky (1983) p. 171
  27. Head (1969) p. 105
  28. a et b Grierson, Mango & Ševčenko (1962) p. 51
  29. Bryer & Herrin (1977) p. 3
  30. Summer (1976) p. 292
  31. Head (1970) p. 15
  32. Sumner (1976), pp. 287-294
  33. Mango & Scott (1997)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]