Tidiane N'Diaye — Wikipédia

Tidiane N'Diaye
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (73 ans)
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Nationalités
Activités

Tidiane N'Diaye, né le , est un chercheur[1], économiste, anthropologue[2],[3],[4] et écrivain[5] franco-sénégalais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans la partie Ouest de la Fédération du Mali, qui deviendra le Sénégal en 1960, Tidiane N'Diaye s'engage pour cinq années dans la Légion étrangère et sert au 2e REP (Régiment étranger de parachutistes) sous le nom de Cheikh Tidiane N'Diaye. Il fait ses études supérieures en France et devient successivement chargé d'études à l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)[6], professeur d'économie descriptive et directeur de recherches à école supérieure de commerce (« Sup-de-Co ») Caraïbes.

Il est l'auteur de nombreuses études économiques et sociales de l'Insee sur les départements français d'Outre-Mer (DOM).

Également chercheur spécialisé dans l'histoire des civilisations négro-africaines et de leurs diasporas (afro-américaine et afro-antillaise), il a publié de nombreux essais sur le sujet.

Travaux[modifier | modifier le code]

Écrivain, il est notamment l’auteur du Génocide voilé, un essai consacré à la traite arabo-musulmane, qui décima l’Afrique du VIIe au XXe siècle[6].

Dans cet ouvrage — premier essai d'un chercheur africain dont les travaux ont été nommés au Prix Renaudot essais en 2008 —, il cherche à montrer que la traite transsaharienne et orientale a été beaucoup plus meurtrière que la traite transatlantique, pratiquée par les Occidentaux. Il en veut pour preuve que « pour 9 à 11 millions de déportés lors de cette traite, il y a aujourd’hui 70 millions de descendants. La traite arabo-musulmane, elle, a déporté 17 millions de personnes qui n’ont eu que 1 million de descendants à cause de la castration massive pratiquée pendant près de quatorze siècles »[6].

Il a aussi mené en 2013, une enquête intitulée Le Jaune et le Noir sur la place de la Chine en Afrique[7],[8].

Son premier roman, L’Appel de la lune, est centré sur la construction du Royaume zoulou puis de la nation sud-africaine[9].

Publications[modifier | modifier le code]

Recueil de poésies[modifier | modifier le code]

Roman[modifier | modifier le code]

Essais d'enquêtes historiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. N'Diaye Catalogue Sudoc : base de données sur les ouvrages de l'auteur.
  2. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Tidiane N’Diaye : « La fracture raciale est réelle en Afrique » » (consulté le )
  3. Maria Magassa-Konaté, « Avec Tidiane N’Diaye, le génocide de la traite orientale dévoilé » (consulté le ).
  4. Philippe Triay, « Réparations : le point de vue des historiens Marcel Dorigny, Tidiane N’Diaye, Jean-François Niort et Françoise Vergès » (consulté le )
  5. « Tidiane N`Diaye », sur Babelio (consulté le )
  6. a b et c Séverine Kodjo-Grandvaux et Tidiane N'Diaye, Tidiane N’Diaye : « La fracture raciale est réelle en Afrique », Le Monde, .
  7. Jeanne Cavelier, « Sur l’esclavage moderne, « la prise de conscience est faible et dérisoire » » (consulté le )
  8. Caroline Lachowsky, « La percée sournoise de la Chine en Afrique » (consulté le )
  9. Pascal Bruckner, « Bruckner - Afrique : ce génocide oublié » (consulté le )
  10. Tidiane N'Diaye, Passions créoles, Publibook, , 50 p. (ISBN 2-84436-000-9).
  11. Voir sur lemonde.fr.
  12. « Le Grand prix littéraire d'Afrique noire attribué à Blick Bassy », Journal du Cameroun, (consulté le ).
  13. « Grand prix littéraire d'Afrique noire 2017 : Les Ivoiriens Josué Guébo et Kangannou Pierre parmi les 7 finalistes », Ivoire Matin, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]