Til-Châtel — Wikipédia

Til-Châtel
Til-Châtel
Le village.
Blason de Til-Châtel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées de la Tille et de l'Ignon
Maire
Mandat
Alain Gradelet
2020-2026
Code postal 21120
Code commune 21638
Démographie
Gentilé Til-Châtelois
Population
municipale
1 158 hab. (2021 en augmentation de 8,73 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 07″ nord, 5° 10′ 31″ est
Altitude Min. 256 m
Max. 349 m
Superficie 26,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Is-sur-Tille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Til-Châtel
Liens
Site web www.til-chatel.fr

Til-Châtel est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cette commune est située à la confluence de l'Ignon et de la Tille.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Fontenotte,
  • la Maladière,
  • les Terrières,
  • Moulin de Rougemont.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village a changé de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs:Tricastellum, Trichastel, Thilicastrum, Thyle castrum, Tilensis Finis, Thil, Thilchastel, Thilecastrum, Thile Chasteau, Thilcastel sur la Carte de Cassini au XVIIIe siècle, et enfin la dénomination actuelle Til-Châtel au XIXe siècle[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive droite de La Tille, rivière qui est un affluent de La Saône. Le ruisseau L'Ignon passe juste au milieu de la commune et va se jeter dans la Tille au nord-est.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Bourgogne, vallée de la Saône »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dijon Toison », sur la commune de Dijon à 24 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 771,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le terroir de la commune est traversé à l'est, du nord au sud, par l'Autoroute A31 (A31). Le péage de Til-châtel, sortie no 5, se trouve à 1 km au nord-est.

Typologie[modifier | modifier le code]

Til-Châtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,2 %), forêts (8,6 %), prairies (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Lingons[modifier | modifier le code]

Til-Châtel était sans doute l'ancienne Tilena connue par la Table de Peutinger, une station routière qui a donné naissance à une agglomération gallo-romaine. Le site est cependant encore mal connu mais la quantité des trouvailles anciennes montre son importance. Seize inscriptions latines y ont été retrouvées dont plusieurs mentionnent la présence d'un détachement de soldats romains dans la première moitié du troisième siècle[14].

Le « Monument du Marchand de vin » du Clos-Lieutet à Til-Châtel, détenu par le Musée archéologique de Dijon, témoigne des rites funéraires des Lingons gallo-romains et de leur commerce du vin[15],[Note 4].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les premières fortifications du bourg datent probablement de la fin du XIIe siècle, après que Guy Ier de Til-Châtel obtient l'autorisation du duc Hugues III de Bourgogne de fortifier son château de Til-Châtel ainsi que le bourg avec « des murs en dedans à la hauteur d'une lance sans bailles et sans murs devant, de façon qu'il ne puisse s’étendre au delà » en échange de la promesse de secourir le duc de toutes ses forces contre toutes menaces, à l’exception de la fidélité qu'il doit à l'évêque de Langres[16].

La famille seigneuriale de Til-Châtel (Tréchâteau, Trichastel)[17] s'allie à celle de Rochefort du Puiset (pour cette famille, voir l'article Hugues IV du Puiset, comte de Bar-sur-Seine par son mariage, fin du XIIe siècle), par le mariage de Guy III de Til avec Isabelle, fille de Gaucher de Rochefort du Puiset, puis se fond dans la maison de Rougemont par un double mariage : ladite Isabelle de Rochefort, veuve, se remarie vers 1306 avec Humbert IV de Rougemont († 1331 ; sa 1re femme, Agnès de Durnes, descendait aussi d'Hugues IV du Puiset), puis leurs enfants respectifs, Jeanne de Til-Châtel (fille de Guy III) et Thiébaud V de Rougemont (fils d'Agnès de Durnes), convolent aussi.

En 1323, le Duc, Eudes IV de Bourgogne, fait injonction au seigneur de Tréchâteau (alias Til-Châtel), de ne plus inquiéter les religieux de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, au sujet du pré sous l'étang d'Avallon[18].

À la fin du XVe siècle, Catherine de Rougemoint, fille de Thiébaud VI, dame de Rougemont, Trichâtel et Russey, sans postérité, cède la seigneurie à Antoine de Baissey.

En 1618, la dernière des Baissey, sans descendance, laissa la terre de Til-Châtel à son beau-frère utérin Erard du Châtelet, qui la donna à son fils Antoine. Puis le baron Claude du Housset l'acquiert en 1663 ; sa veuve Marie d'Aguesseau, fille d'Antoine d'Aguesseau, la possède en 1685, puis en dote en 1703 sa nièce Catherine d'Aguesseau, mariée à Charles-Marie de Saulx, comte de Tavannes (cf. l'article Antoine d'Aguesseau) : leurs descendants possèdent Til-Châtel jusqu'à la Révolution.

Carte de Cassini[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini du secteur vers 1750.
Carte postale du moulin vers 1915

La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Til-Châtel, qui s'écrit Thilchatel, est un bourg situé sur la route pavée de Langres. Une abbaye d'hommes est représentée au centre du bourg. A l'est est symbolisé un château en ruines dont le nom est évoqué actuellement par La Rue du Château.
La force motrice de deux moulins à eau Le Fourneau et La Forge, représentés sur La Tille, servait à battre le fer. Les bâtiments du Moulin de la Forge existent encore de nos jours au bout de La Rue de la Forge.
Le mot poste signifie que le bourg possédait un relais de poste qui permettait aux cavaliers ou diligences de disposer de chevaux frais.
An nord, La Maladière était une chapelle aujourd'hui disparue. A côté de cette chapelle, La Justice était un lieu situé à l'extérieur du bourg, qui comportait souvent un gibet, où le seigneur du lieu rendait la justice seigneuriale.
Au sud sont représentées La Chapelle Sainte-Pétronille et La Commanderie de Fontenotte.

En 1801, la commune avait pour nom Mont-sur-Tille. La société d'histoire des pays de Tille a publié un hors-série consacré au village et rédigé par l'historien Michel-Hilaire Clément-Janin (né en1831 à Til-Châtel-† 1885), neveu maternel de Jules et père de Noël.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-sur-Tille[19].

Passé ferroviaire de la commune[modifier | modifier le code]

Carte postale de la gare de Til-Châtel vers 1910.
Horaire de la ligne d' Is-sur-Tille à Gray en 1914.

De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare d'Is-sur-Tille, s'arrêtait à la gare de Til-Châtel, passait au sud du village, et ensuite se dirigeait vers la gare de Lux.
La gare, dont les bâtiemnts sont encore présents de nos jours, était située à 300 m au sud du village.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Til-Châtel dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la Communauté de communes des Vallées de la Tille et de l'Ignon.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1921   Édouard Hamelin   Cordonnier
vers 1970 vers 1977 Paul Voisin    
1992 1996 Robert Grégoire    
mars 1996 en cours Alain Gradelet    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 1 158 habitants[Note 5], en augmentation de 8,73 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
939901962920990966963999925
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
905838822865906914803776746
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
776786894872911821767740745
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
7317357557688199409741 0551 132
2021 - - - - - - - -
1 158--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Florent-et-Saint-Honoré de Til-Châtel

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
« D'or à la clé de gueules posée en pal. »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marie Buquet:" Til-Châtel " & " Fontenotte " plusieurs études sur Til et Fontenotte, dans le journal municipal: Le Lien du
  • Henri de Faget de Casteljau: " Les sires de Til-Châtel féaux de Langres aux marches des deux Bourgognes Xe siècle - XVe siècle " dans les Cahiers Haut-Marnais no 143,144 & 146.
  • Clément Janins: " Histoire de Til-Châtel " manuscrit à lma mairie de Til-Châtel.
  • Yvonne Latour: " Livre de Famille, Darantière ". 1978.
  • Abbé Roussel: " Histoire des Évêques de Langres ". Langres 1844.
  • René Viar: " Mon village dans l'Histoire " manusrit.
  • A. Huguenin: " Til-Châtel, les seigneurs, Saint-Florent et Saint-Honoré ". Imp de l'Union Typographique à Dijon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Monument funéraire du « Marchand de vin » du Clos-Lieutet à Til-Châtel
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Dictionnaire topographique de la France. 8, Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or : comprenant les noms de lieux anciens et… », sur Gallica, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Til-Châtel et Dijon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. J.Bénard et alii, Les agglomérations antiques de la Côte-d'Or, Paris et Besançon, 1994, p. 169-170
  15. S.Deyts & J.-C.Barçon - Un type de monument funéraire original : Le « Marchand de vin » du Musée archéologique de Dijon, Hommages à Lucien Lerat - les Belles Lettres à Paris, 1984, pp.241-247 (lire en ligne)
  16. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, vol. 3, Dijon, Imprimerie Darantière, (lire en ligne), p. 13.
  17. « Culture et Patrimoine de Til-Châtel : Origines (suivies par : les Seigneurs ; le Village) », sur Site officiel de la commune de Til-Châtel.
  18. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte N° CVI
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Til-Châtel », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.