Tony Bloncourt — Wikipédia

Tony Bloncourt
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Tony Marie Edmond Louis Clainville BLONCOURTVoir et modifier les données sur Wikidata
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Tony Bloncourt, né le à Port-au-Prince (Haïti) et mort fusillé le au fort du Mont-Valérien, est un militant communiste d'origine haïtienne qui a rejoint la résistance intérieure française contre l'occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille d'ascendance guadeloupéenne, Tony Bloncourt est le fils d'enseignants partis vivre en Haïti[1]. Il est l'arrière-petit-neveu du député et communard Melvil-Bloncourt, le neveu d'Élie Bloncourt, futur député socialiste de l'Aisne et fondateur du Parti socialiste unitaire, et de Max, dit Max Clainville-Bloncourt, avocat et militant anti-colonialiste, proche d'Hô Chi Minh.

Étudiant à la faculté des sciences de Paris à la fin des années 1930, il adhère à l'Union des étudiants communistes.

Il fait partie des militants ayant participé au premier acte de résistance communiste en France, le défilé du 11 novembre 1940 à Paris.

Il participe ensuite à de nombreux actes de résistance, principalement sous la direction de Gilbert Brustlein, dans le cadre des Bataillons de la jeunesse. Au moment de son arrestation par les Allemands, en , 17 opérations peuvent lui être attribuées.

Il est un des accusés du procès du palais Bourbon, qui se conclut par la condamnation à mort des sept résistants inculpés. Il est fusillé le au Mont-Valérien[1],[2].

Hommages[modifier | modifier le code]

Une plaque commémorative où figure son nom est apposée au lycée Jacques-Decour de Paris.

Tardivement, il sera décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre, et de la médaille de la Résistance, à titre posthume.

La mention mort pour la France lui a été attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du [3].

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Guy Krivopissko, À vous et à la vie: Lettres de fusillés du Mont-Valérien, 1940-1944, Tallandier, 2010, p. 121, (ISBN 978-2847347050)
  • Emmanuel Lemieux, Tony, 1942 : Un procès oublié sous l'Occupation, Éd. François Bourin, Paris, 2012, (ISBN 978-2849413050)[4]
  • Emmanuel Lemieux, Bloncourt et les siens : Les Fantômes du palais Bourbon, Piranha Éditions, 2022, (ISBN 978-2371190801)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Tony Bloncourt », sur www.resistance-ftpf.net (consulté le )
  2. « Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  3. « Faire une recherche - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Tony, 1942 : un procès oublié sous l'Occupation, sur bmvr.marseille.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]