Tortue charbonnière à pattes rouges — Wikipédia

Chelonoidis carbonaria

Chelonoidis carbonarius
Description de cette image, également commentée ci-après
Tortue charbonnière à pattes rouges
Classification TFTSG
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Reptilia
Sous-classe Chelonii
Ordre Testudines
Sous-ordre Cryptodira
Famille Testudinidae
Genre Chelonoidis

Espèce

Chelonoidis carbonarius
(Spix, 1824)

Synonymes

  • Chelonoidis carbonaria (Spix, 1824)
  • Testudo carbonaria Spix, 1824
  • Geochelone carbonaria (Spix, 1824)
  • Testudo hercules truncata Gray, 1830
  • Testudo boiei (Wagler, 1833)

Statut de conservation UICN

( NE )
NE  : Non évalué

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 19/07/2000

La Tortue charbonnière à pattes rouges (Chelonoidis carbonarius) est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae[1].

Dénominations[modifier | modifier le code]

Elle est appelée au Brésil : jabuti, jabuti-piranga ou jabuti-do-cerrado et aux Petites Antilles : Molokoï.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Cette tortue terrestre a une carapace noire, haute et longue, avec des écailles jaunes au centre et des dessins en relief, des écailles rouges ou jaunes sur la tête, rouges sur les pattes. Les mâles, plus grands que les femelles, font en moyenne 30 cm mais peuvent atteindre 90 cm et peser plus de 20 kg. Le plastron des mâles est concave pour faciliter la fécondation.

Elle vit 60 ans en moyenne.

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Alimentation[modifier | modifier le code]

La tortue charbonnière à pattes rouges est omnivore et dans son environnement naturel, elle s'alimente d'herbe, de feuilles et de fleurs. En captivité, on peut donc varier les salades avec différentes sortes de verdure (verte frisée, kale, épinards, roquette, feuilles de pissenlit, etc.), de germination, fines herbes et de fleurs comestibles (pensée, hibiscus, fleurs de citrouille, etc.). Elle adore aussi les fruits (fraise, kiwi, pomme, poire, raisin, tomate, banane, mangue, melon, etc.). Du côté des protéines, à l'état sauvage, elle se nourrit d'escargots, de limaces, de déjections d'animaux et de charognes. En captivité, on peut donc compléter son régime alimentaire avec des insectes, du poisson ou de la viande cuite non assaisonnée ou des croquettes humides de moulé pour chien de bonne marque ou même des préparations pour tortues terrestres vendues en animalerie.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Accouplement.

Cette espèce se reproduit d'octobre à janvier. La femelle est féconde quand elle atteint la taille approximative de 25 à 30 cm, ce qui correspond à un âge d'environ 8 à 10 ans. Le mâle est généralement plus grand que la femelle. Mais des tortues en captivité dont le mâle est plus petit se reproduisent très bien. De 7 à 20 œufs enterrés dans un lieu chaud mais protégé des rayons direct du soleil. La femelle pond par groupe de 2, 3 ou 4 œufs sous 10 cm maximum de terre. Naissance des petits au bout de 4 à 5 mois.

Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre en Argentine, en Bolivie, au Brésil, en Colombie, en Guyane, au Guyana, au Paraguay, au Pérou, au Suriname, au Venezuela et au Panama[1].

Elle a été introduite aux Antilles, à Anguilla, à Antigua-et-Barbuda, à la Barbade, aux îles Vierges britanniques, dans l'archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina, à la Dominique, à la Grenade, à la Guadeloupe, à la Martinique,à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, à Montserrat, aux Antilles néerlandaises, aux îles du Maïs, à Saint-Christophe-et-Niévès, à Sainte-Lucie, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, à Trinité-et-Tobago et aux îles Vierges des américaines.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Spix, 1824 : Animalia nova sive species novae testudinum et ranarum, quas in itinere per Brasiliam annis 1817-1820 (texte intégral)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]