Tramway de Belfort — Wikipédia

Tramway de Belfort
Image illustrative de l’article Tramway de Belfort

Situation Belfort (Territoire de Belfort, Franche-Comté)
Type Tramway
Entrée en service 1898
Fin de service 1952
Lignes 2[1]
Rames environ 10
Écartement des rails Voie métrique
Propriétaire Ville de Belfort
Exploitant Compagnie des tramways électriques de Belfort
Lignes du réseau 2

Le réseau des tramways de Belfort a circulé de 1898 à [1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Compagnie des tramways électriques de Belfort (CTEB) est créée en 1897 pour construire et exploiter un réseau de tramways dans la ville de Belfort. La compagnie est formée le par monsieur Christ Schad. Son siège social est à Belfort. Elle met en service un ensemble de deux lignes construites à voie métrique et déclarées d'utilité publique le .

Après la guerre, la ville de Belfort demanda à la CTEB d'étudier une solution pour remplacer le tramway devenu obsolète avec le développement de la circulation automobile. Le trolleybus fut choisi mais la CTEB ne pouvant supporter seule les nouvelles charges, elle disparaît, remplacée par la Société des trolleybus urbains de Belfort (STUB)[2]. La décision de remplacer les tramways est prise en 1951, et dès l'année suivante, des trolleybus circulent[1].

Réseau[modifier | modifier le code]

Il comprend deux lignes, construites à voie métrique

En 1913, la ligne 1 disparaît. Elle est remplacée par une jonction entre la gare de Belfort (intérêt local), située quai Vauban au nord et les lignes de Sochaux et Réchésy au sud. Ces lignes sont exploitées par la Compagnie des Chemins de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort (CFB)[3].

En 1952, la ligne 2 est supprimée et remplacée par une ligne de trolleybus, tandis que la CTEB est remplacée par la Société des trolleybus urbains de Belfort (STUB) à la suite de l'entrée au capital à hauteur de 40 % de la ville de Belfort[2].

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Un tramway sur un évitement du boulevard Carnot.

Les motrices électriques étaient à plates-formes ouvertes prenant leur courant par archet.

Toutes les motrices et remorques étaient à deux essieux.

  • motrices de 1898 à plates-formes ouvertes, N° 1 à 4[4]
  • motrices de 1898 à plates-formes ouvertes, N° 5 à 12
  • motrices de 1922 à plates-formes fermées, N° 1 à 11
  • motrices de 1928 à plates-formes fermées, N° 12
  • remorques ouvertes et fermées, (nombre inconnu)

Vestiges préservés[modifier | modifier le code]

La rue du Tramway rend hommage à cette partie de l'histoire de Belfort.

Fixations des caténaires.

Des fixations des caténaires sont encore visibles le long de l'ancien tracé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Belfort », sur www.amtuir.org
  2. a et b « Histobus du Territoire de Belfort - La Société des trolleybus urbains de Belfort (STUB) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur http://www-histobus.asso-web.com (consulté le ).
  3. « http://www.trains-fr.org/facs/lig90.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  4. CCTBelfort, « Les Titres financiers (Episode 1) : Les Tramways Electriques de Belfort », sur canalblog.com, LE CARTOPHILION, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Robert, Histoire des transports dans les villes de France, édition de l'auteur, Paris, 1974
  • René Courant, Le Temps des tramways, 1982, éditions du Cabri (ISBN 290331022X)

Articles connexes[modifier | modifier le code]