Transports au Vatican — Wikipédia

Ancienne gare du Vatican (maintenant magasin).

Les transports au Vatican se limitent notamment à un tronçon de chemin de fer d'une longueur de 862,78 m à voie normale (1,435 m), entre la gare vaticane (inaugurée en 1933), implantée en tranchée dans les jardins de la cité pontificale, tout près de la basilique Saint-Pierre, et la gare de Rome-San Pietro (Stazione di Roma San Pietro), point de connexion avec le réseau ferroviaire italien (Ferrovie dello Stato).

Voie ferrée[modifier | modifier le code]

Après avoir franchi un viaduc, situé en territoire italien, la ligne pénètre dans la Cité du Vatican par une arche de 16,7 mètres m de large[1] percée dans les murailles. Elle est normalement fermée par un portail métallique de 35,5 tonnes[1].

Cette voie ferrée a été construite en application des accords du Latran de 1929. La gare vaticane a été très peu utilisée, surtout pour la réception de wagons de marchandises et de rares trains de pèlerins. Le premier pape à l'utiliser fut Jean XXIII pour effectuer son pèlerinage à Assise le . Le pape Jean-Paul II, qui a parcouru des milliers de kilomètres en avion, l'a empruntée deux fois seulement : la première le pour se rendre à la gare de triage de Rome-Salario à l'occasion de la XXIe journée du cheminot, et la seconde le pour se rendre à la basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs (Santa Maria degli Angeli) à Assise lors de la Journée de prière pour la paix dans le monde, en compagnie de représentants des diverses religions. Le Vatican ne possède aucun matériel roulant ferroviaire en propre.

Autres infrastructures[modifier | modifier le code]

Héliport du Vatican.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (it) « La Ferrovia dello Stato della Città del Vaticano » [« Le chemin de fer de l'État de la Cité du Vatican »], sur le site du Vatican, (consulté le ).
  2. Le petit monde du Vatican : Aldo Maria Valli - Tallandier - (ISBN 979-10-210-0069-8) - p. 138

Voir aussi[modifier | modifier le code]