Tunisie verte — Wikipédia

Tunisie verte
تونس الخضراء
Image illustrative de l’article Tunisie verte
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Abdelkader Zitouni
Fondation
Siège 14, place Moncef Bey
Bureau n°10
1079 Tunis
Légalisation
Idéologie Écosocialisme
Affiliation internationale Global Greens
Site web http://www.partitunisieverte.org

Tunisie verte (arabe : تونس الخضراء) est un parti politique tunisien de tendance écologiste dont le fondateur est Abdelkader Zitouni.

Légalisation[modifier | modifier le code]

Le dossier de constitution du parti est déposé le mais ne reçoit pas d’autorisation formelle pour l’exercice légal de son activité. Entretemps, un autre parti politique se réclamant aussi de l’écologie, le Parti des verts pour le progrès (PVP), reçoit son autorisation. Sur fond de polémique animée par l’allégeance du parti « concurrent », c’est-à-dire le PVP, au Rassemblement constitutionnel démocratique (parti au pouvoir à cette époque), le ministère de l’Intérieur clame qu’il n’a pas reçu toutes les pièces du dossier de constitution du parti, des propos que les leaders de cette formation politique sont incapables de démentir en l’absence de récépissé légal justifiant le dépôt de leur dossier.

Tunisie verte est finalement légalisé le , après la révolution tunisienne qui renverse le président Zine el-Abidine Ben Ali[1].

Positions[modifier | modifier le code]

À travers des entretiens dans la presse écrite[2] ou en ligne[3], Tunisie verte dénonce la détérioration de plusieurs sites environnementaux (dessèchement des oasis du sud et pollution du littoral de Sfax, Gabès ou Bizerte) causée par l’« exploitation excessive » des ressources et l’expansion effrénée de certaines zones industrielles polluantes.

Malgré sa non légalisation par les autorités dans un premier temps, les leaders de Tunisie verte assuraient[2] avoir le soutien de nombreuses associations environnementales et partis politiques écologistes européens[2] (dont le Parti vert européen[4]) et participaient à plusieurs colloques et congrès internationaux[3].

Il rallie le Front populaire en 2012 puis le quitte le [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]