Uchi Maius — Wikipédia

Uchi Maius
Uchi Majus
Image illustrative de l’article Uchi Maius
Citernes d'Uchi Maius
Localisation
Pays Drapeau de la Tunisie Tunisie
Gouvernorat Béja
Coordonnées 36° 24′ 44″ nord, 9° 05′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
(Voir situation sur carte : Tunisie)
Uchi Maius
Uchi Maius

Uchi Maius ou Uchi Majus est un site archéologique tunisien situé à 120 kilomètres au sud-ouest de Tunis dans le gouvernorat de Béja, au lieu dénommé Henchir Douamis. Fouillé partiellement au XIXe siècle, les fouilles ont repris sur le site, fruit d'une collaboration italo-tunisienne, même si le site reste encore largement méconnu.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le site est situé non loin de Dougga. Vaste de vingt hectares, il est très peu dégagé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Histoire ancienne et médiévale[modifier | modifier le code]

La cité est une fondation numide du Ve siècle av. J.-C. La colonisation romaine débute après la défaite de Jugurtha, en 103 av. J.-C., avec l'installation de vétérans de Caius Marius. La cité se voit octroyer le titre de colonie romaine en 230 par Sévère Alexandre, devient le siège d'un évêché au Ve siècle et reste active à l'époque vandale et byzantine. De même, une installation arabe y est attestée aux IXe-XIIe siècles[1].

Redécouverte du site[modifier | modifier le code]

Le site est identifié en 1882 et étudié en premier lieu par Charles Tissot, suivi par René Cagnat en 1885. Alfred Merlin et Louis Poinssot publient un ouvrage majeur au début du XXe siècle. Le site est ensuite délaissé au profit du site de Dougga situé non loin de là.

Un accord entre l'Institut national du patrimoine et l'Université de Sassari permet de relancer les travaux sur le site à partir de 1994.

Éléments du site[modifier | modifier le code]

La cité s'est vue dotée de tous les éléments traditionnels d'une cité romaine.

Édifices officiels[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Édifices de loisirs[modifier | modifier le code]

Vue de l’amphithéâtre d'Uchi Maius

Architecture privée[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Les recherches menées ont porté jusqu'à présent sur le système d'adduction d'eau[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (it) « Scavi nella città di Uchi Maius », sur uniss.it

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Azedine Beschaouch, « Sur l'histoire municipale d'Uchi Maius, ville africo-romaine à double communauté civique (note d'information) », CRAI, vol. 146, n°4, 2002, pp. 1197–1214 (lire en ligne)
  • Michel Christol, « De la liberté recouvrée d'Uchi Maius à la liberté de Dougga », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, tome LXXVIII, n°2004/1, pp. 13–42 (résumé)
  • Michel Christol, « Grands travaux à Uchi Maius sous Marc-Aurèle », Antiquité classique, nº73, 2004, pp. 165–190 (résumé)
  • Lionel Galand, « Les toponymes doubles et leurs ethniques dans l'Afrique antique (note d'information) », CRAI, vol. 146, n°2, 2002, pp. 677–680 (lire en ligne)
  • Mustapha Khanoussi et Attilio Mastino, « Nouvelles découvertes archéologiques et épigraphiques à Uchi Maius (Henchir ed-Douâmis, Tunisie) », CRAI, vol. 144, n°4, 2000, pp. 1267–1323 (lire en ligne)
  • (it) Mustapha Khanoussi et Attilio Mastino, Uchi Maius. 1, Scavi e ricerche epigrafiche in Tunisia, éd. Editrice Democratica Sarda, Sassari, 1997
  • (it) Mustapha Khanoussi et Attilio Mastino, Uchi Maius. 2, Le iscrizioni, éd. Editrice Democratica Sarda, Sassari, 2006
  • (it) Mustapha Khanoussi et Attilio Mastino, Uchi Maius. 3, I frantoi miscellanea, éd. Editrice Democratica Sarda, Sassari, 2007
  • Alfred Merlin et Louis Poinssot, Les inscriptions d'Uchi Majus d'après les recherches du capitaine Gondouin, éd. Ernest Leroux, Paris, 1908
  • (it) Marco Milanese, Uchi Maius tardo antica e islamica : miscellanea di studi, 1997-2002, éd. Plus, Pise, 2003

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien interne[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]