Un mort encombrant — Wikipédia

Un mort encombrant
Image illustrative de l’article Un mort encombrant
Édition originale de 1889.

Auteur Robert Louis Stevenson
Lloyd Osbourne
Pays Drapeau de l'Écosse Écosse
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais
Titre The Wrong Box
Éditeur Charles Scribner's Sons
Longman, Green & Co Longman
Lieu de parution New York
Londres
Date de parution
Version française
Traducteur Théodore de Wyzewa
Éditeur Perrin
Lieu de parution Paris
Date de parution 1905

Un mort encombrant (titre original : The Wrong Box) est un roman de Robert Louis Stevenson écrit en collaboration avec son beau-fils, Lloyd Osbourne, et paru en .

Historique[modifier | modifier le code]

On peut lire le même roman sous le titre Le Mort Vivant, paru aux éditions Perrin en 1905, sous le titre L'Hercule et le Tonneau, édité par le Club français du livre en 1961 et sous le titre Un mort en pleine forme, publié par G. P. en 1968 dans une édition illustrée par Jean Reschofsky. Plus récemment, les éditions Gallimard l'ont fait paraître dans la Bibliothèque de la Pléiade sous le titre Le Grand Bluff[1].

Chef-d'œuvre du comique de situation, le roman est écrit dans un ton distancié très britannique.

Résumé[modifier | modifier le code]

Dans les années 1870, Joseph et Masterman Finsbury se retrouvent les deux seuls survivants d'une tontine. Un accident de chemin de fer, la mort présumée du vieux Joseph, un neveu rapace...et la mécanique de l'humour britannique se met en place.

Adaptation[modifier | modifier le code]

L'œuvre fut adaptée au cinéma en 1966 dans le film Un mort en pleine forme (The Wrong Box) réalisé par Bryan Forbes. Cette comédie britannique réunit la plupart des acteurs comiques de l'époque : John Mills, Michael Caine, Dudley Moore, Peter Sellers, ...

Commentaire[modifier | modifier le code]

Le fils de Fanny Van de Grift, Lloyd, alors âgé de 19 ans, avait commencé durant l'hiver passé dans les Adirondacks à écrire un roman qu'il comptait intuler Une partie de bluff. Stevenson perçut un potentiel intéressant dans l'histoire et apporta toute son expérience d'écrivain. Un mort encombrant vit le jour quelques semaines plus tard[2]. Enthousiasmés par cette collaboration fructueuse, Stevenson et Lloyd la réitérèrent pour Le Trafiquant d'épaves et Le Creux de la vague.

Éditions en anglais[modifier | modifier le code]

Traductions en français[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Robert Louis Stevenson, Le Grand Bluff (trad., préf. et notes Patrick Hersant), Le Maître de Ballantrae et autres romans, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2005 (ISBN 2-07-011269-1)
  2. Comment fut écrit « Un mort encombrant », par Fanny Van De Grift-Stevenson, en préface de l'œuvre

Lien externe[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :