Véronique Olmi — Wikipédia

Véronique Olmi
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Véronique Olmi au Salon du livre de Paris le 24 mars 2013
Naissance
Nice
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Bord de mer (2001)
  • Le Premier Amour (2010)
  • Cet été-là (2011)
  • Bakhita (2017)

Véronique Olmi, née en à Nice, est une écrivaine française, principalement auteure de romans et de pièces de théâtre. Elle a également travaillé comme scénariste et comédienne et est cofondatrice du festival théâtral « Paris des Femmes ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Après avoir suivi des études d'art dramatique chez Jean-Laurent Cochet, Véronique Olmi a été assistante à la mise en scène pour Gabriel Garran et Jean-Louis Bourdon de 1990 à 1993[1].

Auteure pour le théâtre, elle a également publié, en 2001, chez Actes Sud, son premier roman, Bord de mer[2] qui a reçu le prix Alain-Fournier[3]. Son roman Cet été-là a reçu en 2011 le prix Maison de la Presse[4]. Elle bénéficie d'une reconnaissance internationale : ses ouvrages sont traduits en vingt langues et ses pièces sont jouées autant en France qu'à l'étranger[5].

En 1998, Le Passage est créé à Lausanne et Chaos debout au Festival d'Avignon, dans des mises en scène de Brigitte Jacques-Wajeman et Jacques Lassalle, les deux pièces seront reprises au théâtre des Abbesses. Point à la ligne est créée à la Comédie-Française (Vieux-Colombier) par Philippe Adrien. Mathilde est créée au théâtre du Rond-Point (salle Renaud Barrault) avec Pierre Arditi et Ariane Ascaride, dans une mise en scène de Didier Long[1]. Je nous aime beaucoup est créée au Petit Théâtre de Paris dans une mise en scène de Josée Paul. Une Séparation est créée au théâtre des Mathurins, dans une mise en scène de Jean-Philippe Puymartin et Anne Rotenberg.

En 2012, elle crée avec Anne Rotenberg et Michèle Fitoussi, le festival de théâtre « Paris des Femmes » qui a lieu chaque année au théâtre des Mathurins et dont les textes sont édités à L'avant-scène théâtre[6].

Elle a créé et dirigé le comité de lecture du théâtre du Rond-Point. À la demande de Laure Adler, elle a produit et animé une émission sur France Culture, C’est entendu ![7]. Elle a participé, en tant que chroniqueuse, à plusieurs numéros du magazine télévisé Avant-premières, produit par Rachel Kahn.

En 2017, pour Bakhita, dédié à la sainte éponyme Joséphine Bakhita[8], elle reçoit le prix du roman Fnac et le Prix Patrimoines BPE[9]. Le roman était finaliste du Prix Goncourt[10], du Prix Goncourt des lycéens[11] et du prix Femina[12].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Véronique Olmi est la petite-fille de Philippe Olmi, ministre de l'Agriculture, député des Alpes-Maritimes et maire de Villefranche-sur-Mer durant vingt ans.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Véronique Olmi au Salon du livre de Paris le 24 mars 2013

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Le Passage, éditions de l'Arche, 1996
  • Chaos debout / Les nuits sans lune, Éditions de l'Arche, 1997
  • Point à la ligne / La Jouissance du scorpion, Éditions de l'Arche, 1998
  • Le Jardin des apparences, Actes Sud, 2000
  • Mathilde, Actes Sud, 2001 et 2003
  • Je nous aime beaucoup, éditions Grasset, 2006
  • Une séparation, Triartis 2009 ; rééd. Albin Michel 2013
  • Des baisers, pardon Avant-Scène 2014
  • Un autre que moi, éditions Albin Michel, 2016

Romans[modifier | modifier le code]

  • Bord de mer[2], Actes Sud, 2001
  • Numéro six, Actes Sud, 2002
  • Un si bel avenir, Actes Sud
  • La Petite Fille aux allumettes, Stock, 2004
  • La pluie ne change rien au désir, Grasset, 2005
  • Sa passion, Grasset, 2007
  • La Promenade des russes, Grasset, 2008
  • Le Premier Amour, Grasset, 2010
  • Cet été-là, Grasset, 2011
  • Nous étions faits pour être heureux, Albin Michel, 2012
  • La Nuit en vérité, Albin Michel, 2013
  • J'aimais mieux quand c'était toi, Albin Michel, 2015
  • Bakhita, Albin Michel, 2017
Prix du roman Fnac 2017[8] ; Prix Patrimoines BPE 2017[9].

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Privée, recueil de nouvelles, Édition de l'Arche, 1998
  • Participation au recueil Nous sommes Charlie – 60 écrivains unis pour la liberté d'expression,
  • Une force et une consolation Livre d'entretiens avec Ariane Ascaride. Editions de l'Observatoire.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Scénariste[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédienne[modifier | modifier le code]

  • À demain Modigliani (V. Olmi) (mise en scène François Lazaro)
  • Je nous aime beaucoup (V. Olmi) (mise en scène José Paul)
  • Le Diable (M. Tsvétaïeva) (mise en scène D.M. Maréchal)
  • La Reine de Nacre (Bernard Werber) (réalisation Bernard Werber)
  • Un mariage d'écriture et d'amour (Carson Mc Cullers) (mise en espace Anne Rotenberg)
  • Les nuits sans lune (V.Olmi) (mise en espace Doris Mirescu)
  • Bord de mer (V. Olmi)
  • La Jouissance du scorpion (V.Olmi)
  • Une séparation (V.Olmi) (mise en scène Jean-Philippe Puymartin et Anne Rotenberg)
  • Jackson Bay (Mise en scène de l'auteur : S. Blanchoud)
  • Bakhita (lecture musicale avec la chanteuse Julia Sarr. Mise en espace Anne Rotenberg. Théâtre de La Pépinière.)

Mise en scène[modifier | modifier le code]

  • Rilke, Pasternak, Tsvetaïeva, la correspondance inachevée avec Michael Lonsdale, Paris, Maison de la Poésie

Mises en scène de ses pièces[modifier | modifier le code]

  • 1997 : Le Passage mise en scène Brigitte Jaques-Wajeman (Vidy Lausanne, Les Abbesses théâtre de la Ville) Prix de La fondation La Poste
  • 1998 : Chaos debout mise en scène Jacques Lassalle (Festival officiel d'Avignon. Les Abbesses théâtre de la Ville)
  • 1998 : Point à la ligne mise en scène Philippe Adrien (Vieux Colombiers Comédie française) Prix CIC Théâtre
  • 2000 : Le jardin des apparences mise en scène Gildas Bourdet (La Criée. Théâtre Hébertot) Nomination aux Molières 2002 pour le Molière de l'auteur. Molière meilleur acteur pour Jean-Paul Roussillon.
  • 2002 : Mathilde mise en scène Didier Long (Théâtre du Rond Point)
  • 2006 : Je nous aime beaucoup mise en scène José Paul (Petit Théâtre de Paris)
  • 2009 : Une séparation (Mise en espace Christophe Correia auFestival de la correspondance de Grignan) Prix Durance-Beaumarchais SACD 2008[13]
  • 2011 : Vivre-écrire-vivre : adaptation de la correspondance de Tsvétaïeva à Konstantin Rodzevitch. Mise en espace Richard Brunel, au Festival de la correspondance de Grignan
  • 2013 : Une séparation mise en scène Jean-Philippe Puymartin et Anne Rotenberg (Théâtre des Mathurins)

Sur quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Bord de mer (2001)[modifier | modifier le code]

Anne Dufourmantelle, dans La Femme et le Sacrifice (2007), analyse le récit dans le chapitre Infanticides (pp. 257-264), en référence à Médée.

Un si bel avenir (2004)[modifier | modifier le code]

La scène débute à Paris, dans un hall de théâtre, à la sortie d'un spectacle à mise en scène très originale, l’École des femmes. Le milieu est artistico-littéraire :

  • Boris Angelli (Maurice Pichon, fils de Marguerite Pichon et Marius Monier (Henri Ancord pour la scène), disparu depuis 40 ans), acteur, 45 ans,
    • Clara Mercier, sa compagne, animatrice d'une émission de radio, trie les archives d'Emmanuel, petite-fille d'un milicien (1924-1945) et d'une Isabelle disparue (1932-),
    • Irène, la grand-mère de Boris, et ses deux chiens, Monsieur et Petite Mère,
  • Pascal, metteur en scène, anxieux,
    • Élisabeth, actrice, épouse de Pascal, 42 ans,
    • leurs deux filles, Camille et Élodie (et leur baby-sitter Marion),
  • Éric Saint-Clair, agent d'Élisabeth,
  • Benoît Fournier, dramaturge,
  • France Meynard, maîtresse de Pascal,
  • Charles Martin, acteur,
  • Leïla, voisine d'Élisabeth, 21 ans, sortie des foyers d'urgence et des familles d'accueil,
  • Emmanuel Vernaud, écrivain finissant,
  • Régis Noé, externe, service gériatrie.

Deux femmes se croisent. Leurs couples éclatent. Elles se recomposent, pour éclairer le passé et l'avenir.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Jurys[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Biographie », sur Mondalire
  2. a et b Martine de Rabaudy et, « Mer ingrate », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c « PRIX Alain Fournier Veronique Olmi », sur Officiel Prix Alain Fournier, (consulté le )
  4. a b et c « Site Officiel Prix Maison de la presse », sur Site officiel, (consulté le )
  5. « Véronique Olmi », sur Le Livre de poche
  6. « Historique », sur Paris des Femmes (consulté le )
  7. « Site Officiel Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques », sur Site officiel SACD, (consulté le )
  8. a b et c Françoise Dargent, « Véronique Olmi, lauréate du prix du roman Fnac 2017 avec Bakhita », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  9. a b et c « Véronique Olmi, lauréate du prix Patrimoines 2017 », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a et b « Les quatre finalistes du Goncourt 2017 », article du site livreshebdo.fr du 30 octobre 2017.
  11. a et b Raphaëlle Leyris, « Goncourt des lycéens : Alice Zeniter récompensée pour « L’Art de perdre » », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « Les lauréats des prix Femina 2017 », sur magazine-litteraire.com, .
  13. a et b Page de garde de la réédition Une séparation aux éditions Albin Michel, 2013.
  14. Palmarès du Choix Goncourt de l'Orient, site officiel de l'Académie Goncourt.
  15. « Académie Goncourt », sur academie-goncourt.fr (consulté le )
  16. « Les finalistes 2017 du prix Landerneau des lecteurs », article du site Livres Hebdo du 7 septembre 2017.
  17. « Grand prix du roman métis », sur La Réunion des livres (consulté le )
  18. « Prix du roman métis des lycéens », sur La Réunion des livres (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]