Handball Club Herstal — Wikipédia

HC Herstal
Généralités
Nom complet Handball Club Herstal
Surnoms Les Armuriers
Le matricule 58
Les Mosans
Les Herstaliens
Les Liégeois
Voir section
Noms précédents HC Herstal (1960-1992)
HC Herstal-Liège (1992-2001)
HC Herstal/Ans (2001-2007)
VOO HC Herstal (2007-2009)
Fondation 1960
Disparition 2009 (49 ans)
Statut professionnel disparu
Couleurs Jaunes et noir (1963-1992)
Jaunes et Bleu(1992-1999)
Jaunes et noir (1999-2007)
Roses et Noirs (2007-2009)
Salle La Ruche
Hall Omnisports de Bressoux
Hall des Sports Henri Germis
Hall omnisports "La Préalle"
Championnat actuel disparu
Palmarès principal
National[1] Championnat de Belgique (1)
Coupe de Belgique (2)

Dernière mise à jour : .

Le Handball Club Herstal ou plus communément HC Herstal, nommé de 1992 à 2001, HC Herstal-Liège, de 2001 à 2007, HC Herstal/Ans et de 2007 à 2009, VOO HC Herstal était un club belge de handball, situé à Herstal près de Liège.

Important club dans les années 1990, Herstal fut Champion de Belgique en 1991 et deux fois vainqueurs de la Coupe de Belgique en 1992 et en 1996.

Porteur du matricule 58, Herstal évolua vingt-et-une saisons au plus haut niveau et participa également à neuf campagnes européennes. Affilié à la LFH, le club liégeois disparaît en 2009 après 49 ans d'existence à l'issue d'une fusion avec le ROC Flémalle.

En 2019, le HC Herstal est refondé. Sous le matricule 6, ce nouveau club revendique le glorieux passé du HC Herstal d'origine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Division Nombres de saisons Saisons
Division 1 21 1977/1978, 1981/1982, 1982/1983, 1983/1984, 1984/1985, 1985/1986, 1986/1987, 1988/1989, 1990/1991, 1991/1992, 1992/1993, 1993/1994, 1994/1995, 1995/1996, 1996/1997, 1997/1998, 1998/1999, 1999/2000, 2000/2001, 2002/2003, 2005/2006[2]

Les débuts[modifier | modifier le code]

Le club est fondé en 1960 par une poignée d'enseignants du Collège Saint-Lambert, il obtient le matricule 58[3]. Rapidement, le HC Herstal monte en puissance, accédant à la Division 3 en 1970, puis à la Division 2, l'année suivante, l'équipe est alors entraîné par Chief Wauben[3].

Lors de la saison 1976/1977, les Jaune et Noir parviennent à réaliser un nouvel exploit en se hissant en Division 1[3]. Ainsi, après la Jeunesse sportive Herstal et le Handball Club Inter de Herstal, le Handball Club Herstal est la troisième formation herstalienne à intégrer l'élite handballistique belge. L'enthousiasme est toutefois de courte durée. Ne réussissant pas à se maintenir, le matricule 58 termine bon dernier et retourne aussitôt en Division 2[4].

L’âge d'or[modifier | modifier le code]

Après trois saisons en Division 2, le HC Herstal retrouve le haut niveau et compte bien y rester. Cela débute, en effet, par l’acquisition du club par Jean-Marie Valkeners en 1988[5]. Les premiers objectifs du tout nouvel homme fort sont de rétablir l'équilibre financier au sein du club ainsi que d'engager un nouvel entraîneur qui se trouve être Thierry Herbillon[5]. Tout ceci coïncide avec plus d'heures d’entraînements et des stages à l’étranger[3].

1988-1989 : Qualification européenne[modifier | modifier le code]

Ces changements s'avéreront bénéfiques pour Herstal qui réalise une superbe saison 1988-1989, arrivant quatrième du championnat lors de la saison régulière. Les Liégeois se loupent néanmoins lors des Play-offs et terminent finalement cinquième[6]. En Coupe de Belgique, les armuriers réalisent également une formidable saison, arrivant en finale de la compétition, les hommes de Thierry Herbillon s'imposent face aux Limbourgeois du Sporting Neerpelt. Dans une rencontre assez équilibrée, la première mi-temps se terminant sur le score de 10 à 7 en faveur du Sporting, le HCH se voit malheureusement priver de Jean-Michel Dubuc et de Pierre François pour la seconde période, blessés. Dès lors, l'issue du match ne fait plus aucun doute[7]. Le Sporting Neerpelt s'imposa effectivement 23 à 17 en réalisant pour la troisième fois consécutive le doublé Coupe-Championnat. Une performance du club flamand qui permit aux Herstaliens de décrocher un tout premier ticket européen[6].

1989-1990 : Première saison en Europe[modifier | modifier le code]

À l’occasion de la saison 1989-1990, Herstal troque sa casquette d'outsider contre celle de prétendant direct au titre. Ce changement se marque par le renforcement du noyau avec notamment deux transferts en provenance de l'Initia HC Hasselt, Luc Brouwers et Jean-Luc Grandjean[9].

Malgré ces renforts et le ticket européen, les choses ne débutent pas de la plus belle des manières. Après une courte victoire, 14 à 15 chez le promu du Sporta Evere, les armuriers concèdent, en effet, une large défaite, 16 à 26, face au Sasja[10]. Un début de saison non-rassurant, avant d'affronter les Néerlandais du HV Aalsmeer, alors convaincants quant à eux dans leur championnat[10]. Pourtant, à domicile, les Liégeois réussissent à créer l'exploit en remportant le match aller, 23 à 20, dans une confrontation où Herstal peut compter sur un excellent Jean-Luc Grandjean, auteur de sept réalisations. Le match retour aux Pays-Bas est alors très attendu pour les hommes de Thierry Herbillon qui rêvent de confirmer ce bon résultat. Les Herstaliens sont, toutefois, défaits sur le score de 15 à 12. Une même différence de but qu'à l'aller, mais qui avantagea Aalsmeer grâce à une meilleure différence de but à l'extérieur (20 contre 12)[11],[12]. Éliminé au premier tour de cette Coupe des vainqueurs de coupe (C2), Herstal ne peut s'en prendre qu'à lui-même avec trois penaltys sur quatre ratés ainsi qu'un but des Néerlandais concédé sur un coup franc direct qui d'un coup assassin scella le score et par extension cette élimination[11].

En Coupe de Belgique, le HC Herstal se fait surprendre en quarts de finale par l'Union beynoise, lors d'une rencontre où les jaune et noir n'auront pas fait d'illusion[13] car même si au début, le score est plutôt serré passant de 2 à 3 ; à 4 à 4, les Beynois prirent rapidement une petite avance qu'ils garderont pour finalement s'imposer 15 à 12[13].

Contrairement à la Coupe d'Europe ou à la Coupe nationale, les armuriers réalisent une très bonne saison en Championnat, malgré les petites défaites susmentionnées en début de saison, le club signe son meilleur résultat depuis son existence en terminant la phase classique à la troisième place[14]. Qualifiés pour les Play-offs, les armuriers affrontent le deuxième de cette phase classique, le KV Sasja HC Hoboken, lors d'une demi-finale se déroulant en double confrontation[15]. N'étant pas favori, le match est pourtant des plus disputés par les deux formations qui se quittent, à la pause, par un 10 à 8 en faveur du Sasja. Les Anversois améliorent même leur avance à la sortie des vestiaires, le marquoir passant à 14 à 10, une avance qui sera finalement conserver par le Sasja[16]. Au match retour, à Herstal, devant rattraper ce déficit de quatre buts, le défi s'annonce compliqué pour les armuriers[16]. Et pourtant, poussé par son public, longtemps faisant jeu égal, menant 10 à 8 au repos, le HC Herstal compte bien arracher cette qualification. Une qualification confirmée lors de la seconde période, Herstal réussit, grâce à six réalisations consécutives, à passer 18 à 11. Bien lancé, le HCH s'impose pour l'accès à la finale du championnat en ponctuant la partie sur le score de 21 à 16[16]

En finale, opposée au tenant du titre, du Sporting Neerpelt[16], Herstal se rend au Dommelhof pour la première manche de cette finale. Lors de cette rencontre, les champions en titre prennent tout de suite le match en main avec un 3 à 1, mais Herstal raccroche au score qui passe de 6 à 5. C'est alors que le Sporting voit deux de ses cadres sortir sur blessures, Loots et Smeets[17]. Les Liégeois ne parviennent toutefois pas à en profiter et les Limbourgeois gardent cet avantage à la pause. Lors de la seconde période, Herstal parvient à passer devant avec un 9 à 10, conservé jusqu'à 13 à 14 puisqu'à ce moment les Campinois infligent trois buts d'affilée et prirent définitivement l'avantage dans une rencontre se concluant 19 à 15[17]. Devant, comme en demi-finale, rattraper un déficit de quatre buts, le match retour ne débute pas bien pour les jaune et noir. Comme à l'aller, Neerpelt prend un meilleur départ, passant de 0 à 3 à 1 à 6, et malgré un sursaut d’orgueil, 6 à 9, les armuriers ne parviennent pas à prendre l'avantage dans une première période se terminant sur le score de 7 à 12[17]. En seconde mi-temps, Herstal retrouve son jeu et revient à 14 à 16, et même à égaliser, 18 partout. Mais à 23 partout, Neerpelt émerge et remportent cette manche retour sur le score de 24 à 26[17]. Malgré cette défaite en finale, ce résultat de vice-champion de Belgique confirme la place que, désormais, le matricule 58 occupe au sein du handball belge, une place récompensée par une seconde participation européenne.

1990-1991 : Le titre de champion[modifier | modifier le code]

Lors de l'entre-saison, bien qu' Herstal doit déplorer les départs de Luc Brouwers ou de Lionel Orban, elle voit les arrivées du portier polonais, Jaroslaw Flont, et surtout du meneur de jeu des triples champions de Belgique du Sporting Neerpelt, Joseph Delpire, alors considéré comme un des meilleurs handballeurs belges[18]. Disposant ainsi d'un noyau renforcé, le HCH est alors un des concurrents les plus sérieux pour le titre de Champion de cette saison 1990/1991[19].

Vice-champion de Belgique, le HC Herstal débute cette saison par la Coupe d'Europe, plus précisément en Coupe IHF, une compétition jouée pour la première fois par les jaune et noir qui se voient opposer à la formation suisse du ZMC Amicitia Zürich[20]. Lors du match aller, à Herstal, les jaune et noir réussissent l'exploit de tenir en échec les Helvètes, normalement supérieur, dans une rencontre se terminant sur le score de 16 partout. En Suisse, la rencontre est aussi équilibrée qu'à Herstal, les deux formations faisant jeu égale, du moins jusqu'à 14 partout. Les Herstaliens réussissent, en effet, grâce à Thierry Dubuc, Jean-Michel Dubuc ainsi que Jean-Luc Grandjean, à faire la différence et à finalement s'imposer 19 à 20. Une qualification alors historique pour le club belge[21]. Au tour suivant, les armuriers tombent face au prestigieux club yougoslave du RK Borac Banja Luka. Face à l'ancien vainqueur de la C1 en 1976, Herstal reçoit en premier[22]. Lors de cette rencontre, le matricule 58 réalise une grosse prestation : grâce à une défense agressive et une attaque réaliste, Herstal mène ainsi 10 à 5 à la 22e minute[22]. Mais, Banja Luka réussit à réduire cette avance jusqu'à faire même passer, lors des toutes dernières minutes, le score à leur avantage, 19 à 20. Joseph Delpire réussit, toutefois, à convertir un dernier penalty, scellant le score à 20 partout[22]. Comme au premier tour, les hommes de Thierry Herbillon ont alors l'obligation de s'imposer à l'extérieur ou, dans ce cas, de réaliser une égalité supérieure à 20[23]. En Yougoslavie, les Liégeois font jeu égal avec leur adversaire durant une bonne partie de la première période, le score à la mi-temps étant de 13 à 11. En seconde période, le HC Herstal ne lâche rien et rend coup pour coup mais ne parvient pas à combler ce retard de deux buts (16-14 puis 18-16). Mais, pénalisés lourdement par des arbitres slovaques, 12 penaltys contre 2 pour le HCH, il n'y aura pas de miracles pour des Herstaliens qui sont défaits sur le score de 26 à 18[23] face au futur vainqueur de l'édition[20].

Sur le plan national, le club réussit à se qualifier pour les play-offs à l'issue d'une phase classique où les armuriers perdirent chez tous ses rivaux directs, mais restèrent invaincus dans sa salle de La Ruche[24]. Le club entame donc des play-offs où il est vu comme le favori pour le titre. Sacre que les hommes de Thierry Herbillon peuvent décrocher lors de l'avant-dernière journée de ce tour final[24]. Une cinquième journée où les armuriers reçoivent les Anversois de l'Olse Merksem HC et même si, les joueurs de la métropole réussissent à faire douter les Liégeois, le score passant de 8 à 9, au repos, à 12 à 13, les hommes de Thierry Herbillon renversent la tendance à 20 à 14 pour finalement s'imposer sur le score de 24 à 18. Une victoire, synonyme de sacre absolu pour les armuriers qui remportent leur tout premier titre de Champion de Belgique. Ainsi, le Handball Club Herstal ramène le précieux sacre à Liège, 14 ans après le Progrès HC Seraing, et 20 ans après leur défunt voisin du HC Inter Herstal[24].

Les joueurs n'ont, toutefois, pas le temps de fêter le titre qu'ils doivent jouer la finale de la Coupe de Belgique huit jours plus tard. Une finale qui aura lieu à La Ruche, soit à domicile pour le matricule 58[24]. Mais, lors de l'ultime match de la saison, le HC Herstal n'est nulle part. Épuisés physiquement, les Herstaliens ne mènent qu'une seule fois lors du 0 à 1, et même si les deux équipes jouent plus ou moins d'un jeu égal, Hasselt réussit à prendre une avance confortable pour finalement s'imposer 26 à 23[25].

1991-1992 : La saison de la confirmation[modifier | modifier le code]

Champions de Belgique, les armuriers peuvent compter sur leur entraîneur Thierry Herbillon qui décide de resigner pour une saison[25],[24]. De plus, le matricule 58 peut également s'appuyer sur Jean-Luc Grandjean et Joseph Delpire qui reste aussi en terre liégeoise. Une formation complétée notamment par Richard Gérard, Alain Fresnay ou encore Raphaël Crnjak[27].

Champion et qualifié en Coupe des clubs champions (C1), la plus prestigieuse compétition de handball pour club, le HCH est, comme la saison précédente en Coupe IHF, confronter à un club zurichois, le Grasshopper Club Zurich[28]. Une assez grosse cylindrée pour les Liégeois étant donné que le meilleur buteur des Jeux olympiques de 1988, le sud-coréen Kang Jae-won, y évolue[27].

Lors du match aller, à La Ruche, Herstal démarre d'entrée de jeu, menant 3 à 1, mais les helvétiques réussissent à revenir à 4 à 4. Les armuriers prennent alors l'ascendant, avec un 7 à 4, mais encore une fois le Grasshopper ne laisse pas les Belges filer et passent même devant, 7 à 8. Le premier acte se conclut toutefois en faveur du HCH, 12 à 10[29]. Bien plus équilibrée, se tenant à pas plus de deux buts, la seconde période est des plus disputées. Un chassé-croisé qui faillit même se terminer en faveur des Suisses sans une dernière concrétisation de Thierry Dubuc qui scella le résultat à vingt secondes de la fin, à 21 partout[29].

Au match retour, en Suisse, le HC Herstal tient bon. Mené de quelques buts pendant une bonne partie de la première mi-temps, les Liégeois réussissent même à prendre l'avantage à la pause, 10 à 11[30]. La seconde période est tout aussi serrée, le marquoir passant de 12 à 12 ; à 19 à 19. Mais, en fin de match, Herstal craque et voit le Grasshopper Club passer devant et prendre le large. Défait sur le score de 26 à 22, les Liégeois sortent une nouvelle fois au premier tour avec les honneurs[30].

Au niveau national, après s’être défait de leur voisin du AA Vottem, 24 à 9 en huitième de finale[31], puis du KV Sasja HC Hoboken en quart de finale[32],[33],[34] et du HC Eynatten en demi-finale[35],[36], Herstal réussit pour la troisième fois, dont la deuxième fois d'affilée, l'exploit de se qualifier en finale de la Coupe de Belgique. Une finale qui, comme en 1989, l'oppose au Sporting Neerpelt[37]. Comme l'année précédente, la finale se déroule à La Ruche, ce qui n'avait toutefois pas souris aux Herstaliens. Privé de Jean-Luc Grandjean, blessé, cette confrontation face aux Limbourgeois est très disputée. Herstal parvient à rapidement creuser l'écart passant de 9 à 6 ; à 12 à 8, mais Neerpelt peut, en effet, compter sur Skalski, le meilleur homme de match, qui ramène la formation campinoise à 12 à 11 au repos[37]. Le deuxième acte est plus brouillon, les deux équipes prennent à tour de rôle les devants sur l'autre. Et, même si, dans les toutes dernières secondes, Richard Gérard parvient à fixer le score 20 à 19 en faveur des Liégeois, les Campinois concrétise également par le billet de Bakalar qui arrache la prolongation dans les tout dernier instant de la partie[37]. Des prolongations qui débutent mal pour Herstal, Neerpelt prenant deux buts d'avance, 20 à 22. Les jaune et noir parviennent néanmoins à inscrire quatre buts grâce à Alain Frenay, Jean-Michel Dubuc et, par deux fois, Joseph Delpire. Un score qui ne bougea plus et qui permet au Handball Club Herstal de décrocher sa toute première Coupe de Belgique[37].

En championnat, malgré un des meilleurs effectifs du handball belge, le HCH termine seulement à la troisième place de la phase classique, synonyme tout de même de qualification pour les Play-offs[38]. Enregistrant une victoire face au Sporting Neerpelt, les Play-offs débutent de la meilleure des manières pour Herstal[39], toutefois, la formation herstalienne est défaite à l'issue de la seconde journée lors du derby l'opposant à l'Union beynoise[40]. Bien qu'on aurait pu croire qu'il ne s'agissait que d'un faux pas de la part d' Herstal, il s'est avéré que le reste des Play-offs fut des plus laborieux pour le HCH qui, avec seulement un partage et une victoire, se trouve bon dernier avec cinq points. Une saison en demi-teinte pour le matricule 58 qui n'arrive donc pas à conserver son titre.

Le HC Herstal-Liège[modifier | modifier le code]

1992-1994 : Objectifs revus à la baisse[modifier | modifier le code]

À l'aube de la saison 1992/1993, le HC Herstal décide de déménager de son fief Herstal pour Liège. Le club quitte dès lors La Ruche pour le Hall Omnisports de Bressoux, salle récemment rénovée et élargie, mais surtout, répondant aux normes européenne[42]. De plus, le club se renomme le Handball Club Herstal-Liège et modifie ses couleurs passant du jaunes et noirs aux jaunes et bleu[42].

Sur le plan sportif, les mosans doivent faire face aux nombreux départs, un total de neufs joueurs dont certains partis chez le concurrent limbourgeois du Initia HC Hasselt et des voisins beynois. De même, l’entraîneur Thierry Herbillon quitte ses fonctions[42]. Pour pallier son départ, le HCHL fait appel au service de Luc Vercauteren, passé par le Sporta Evere et le KV Sasja HC Hoboken. Le club signe également une multitude de transferts entrant dont Joris Stiers, Piet Vandenbroucke, considéré comme le meilleur gardien de l'époque, Jarek Bartek, Luc Deltombe, Oriano Vergnanini ou encore Bernard Destexhe[42].

Le premier objectif pour cette équipe, assez remaniée, est de convaincre. Qualifié en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes, les Liégeois pourront ainsi rapidement se mettre en avant. Lors de cette nouvelle campagne européenne, les désormais jaunes et bleu se retrouvent confronter à leur bourreau de l'an passé, le Grasshopper Club Zurich[43]. Contrairement à la saison dernière, le match aller a lieu en Suisse, une partie que le Herstal-Liège perdit sur le score de 18 à 21, soit une différence de trois buts qui permet aux Liégeois d'encore espérer à une qualification au match retour[44]. Un espoir permit étant donné que les Herstaliens sont des plus convaincants au retour. S'imposant sur le large score de 16 à 23, le matricule 58 réussit à arracher sa première qualification européenne. En huitième de finale, les hommes de Luc Vercauteren se trouvent opposés à un gros morceau, à savoir les espagnols du CBM Alzira Avidesa. Il n'y aura toutefois pas de miracles pour les mosans qui face aux ibériques concède deux défaites et sortent des compétitions européennes sur le lourd score total de 55 à 33 (27-16 ; 28-17)[43].

Au niveau national, Herstal-Liège ne se montre pas aussi convaincant qu'en Europe, enchaînant même les défaites, la direction décide alors de limoger Vercauteren pour le remplacer par l'ancien entraîneur de beyne, Jacky Bar[45]. Malgré cette petite période de déclin, le club se qualifie laborieusement pour les play-offs grâce à une troisième place décrochée au terme de la saison régulière[46]. Dans ces Play-offs, le matricule 58 ne termine qu'avec six petits points, avec un total de 2 victoires et quatre défaites. Ne remportant qu'un match dans sa salle, le HC Herstal-Liège finit la saison sur cette même troisième place[47]. Une place qui leur permit néanmoins de se qualifier en Coupe d'Europe. Pour ce qui est de la Coupe de Belgique, alors tenant du titre, Herstal-Liège se fait sortir par l'Initia HC Hasselt, 26 à 29, lors des quarts de finale et ne rééditera ainsi pas son exploit[48],[49].

Conservant Jacky Bar à la tête de l'équipe, le matricule 58 se sépare de nombreux joueurs en fin de carrière durant l'intersaison. Par conséquent, le noyau du HCHL est assez jeune pour cette nouvelle saison 1993-1994. Néanmoins, le principal objectif du club reste les Play-offs[50]. Il est à noter que cette saison fut affectée par une malheureuse affaire extra-sportive concernant Joseph Delpire. Le meneur de jeu des jaunes et bleu, considéré comme l'un des meilleurs joueurs belges de cette époque, signe un contrat avec Jean-Marie Valkeners, le président du club, stipulant qu'il restait sous contrat avec le club mosan pour une énième saison. Néanmoins, lors du début de la saison des transferts, il déposa une demande de transfert pour rejoindre l'Initia HC Hasselt, mais le HC Herstal-Liège n'a pas trouvé d'accords avec le club flamand pour son transfert. Valkeners estimait que le joueur bruxellois valait un million de francs belges (24 789,40 ) avant de redescendre à 700 000 mille francs belges (17 352,58 ), alors que Joseph ne valait que 150 000 francs belges (3 718,41 ). Bloqué à Herstal, Joseph déclara d'emblée qu'il ne jouera pas avec le maillot d' Herstal cette saison[51].

Sur le plan sportif, les Mosans, qualifiés en Coupe des Villes (C4), compétition nouvellement créée, sont opposés aux Macédoniens du RK Metalurg Skopje. Lors du match aller, à Bressoux, les Liégeois arrivent à arracher l'exploit, 22 à 21. Avec cet avantage, Herstal-Liège peut encore espérer une qualification pour le tour suivant. Mais, en Macédoine, les hommes de Jacky Bar concèdent une large défaite, 19 à 29, synonyme d'élimination. Au niveau national, les résultats ne sont pas convaincants. Après un début de saison complètement raté, une élimination en huitième de finale de la Coupe de Belgique par son rival et voisin de l'Union beynoise, le HCHL est complètement largué en championnat. Terminant à la sixième place, 12 points derrière le dernier qualifier des Play-off, le club décide de refaire appel à Thierry Herbillon pour rétablir la situation la saison prochaine[52].

1994-1997 : Toujours présent[modifier | modifier le code]

Éliminé, comme la saison précédente, en huitième de finale de la Coupe de Belgique. Herstal-Liège vise un bon résultat dans un championnat qu'Hasselt survole[53]. Terminant à la seconde place de la phase classique, le HCHL réussit son premier objectif : se qualifier en Play-off. Dans ce tour final, les jaune et bleu peuvent redevenir champion s'ils gagnent tous leurs matches et en particulier ceux contre l'Initia. Deux matchs contre Hasselt se déroulant lors de la 3e et 4e journée. Malheureusement pour les hommes de Thierry Herbillon, après avoir concédé une défaite chez leur rival, 22 à 19, les Herstaliens ne font pas mieux en étant défaits 15 à 20 à Bressoux. Néanmoins, le club peut se targuer d'avoir réussi à réaliser une très bonne saison en championnat, terminant vice-champions, synonyme de retrouvailles européennes.

Lors de la saison 1995-1996, le HC Herstal-Liège est pointé comme l'un des favoris au titre. Ceci s'explique par une campagne de transferts importante enregistrées par le club mosan. L'arrivée des Beynois Perio et Pilorizzo, de l'ailier néerlandais Robert Nijdam et du retour de Jean-Luc Grandjean renforce ainsi le noyau du matricule 58[54].

Qualifiés en Coupe EHF (C3), les hommes de Thierry Herbillon peuvent rapidement se mettre en avant. Dans ce nouveau parcours européen, les Herstaliens sont confrontés pour la troisième fois de leur histoire en Coupe d'Europe, à un club suisse. Le Kadetten Schaffhausen. Il n'y aura toutefois pas de miracle lors de cette double confrontation. Défait d'un déficit de sept buts en Suisse, 25 à 18, les armuriers arrivent néanmoins à accrocher les Helvètes à domicile, 22 à 21. Ce qui s'avérera insuffisant pour continuer l'aventure européenne. Cette élimination surprend les observateurs, tout comme le début de saison médiocre du club principautaire[55]. Les choses ne s'arrangeront pas pour les Liégeois qui voient Jean-Marie Valkeners quitter ses fonctions à la tête du HC Herstal-Liège. Après avoir amené Herstal sur les devants de la scène handballistique belge, glanés deux trophées et surtout ramené le titre à Liège, 14 ans après Seraing, le mécéné liégeois décide de quitter ses fonctions, des fonctions qui reviendront à son homonyme Louis Deltombe, éphémère nouveau président du club qui sera rapidement remplacé par Harry Valkeners[56],[57]. Après ces deux départs, un nouveau survient lors de la fin janvier, celui de l'entraîneur Thierry Herbillon et de son adjoint Christian Vebert, limogés à cause des résultats peu satisfaisants. La nouvelle direction promut alors Alex Wagner, qui s'occupait de la réserve, à la tête de l'équipe fanion[58].

Vidéo externe
Résumé de la finale de la coupe de Belgique 1995-1996

Sur un plan plus sportif, le HC Herstal-Liège réalise une superbe campagne en Coupe de Belgique, vainqueur du KV Sasja HC en huitième de finale, de l'Olse Merksem HC en quart et du tenant du titre de l'Initia HC Hasselt en demi, les armuriers se retrouvent confronter au KTSV Eupen 1889 dans une finale 100 % wallonne, ce qui n'était plus arrivé depuis 1961 et la victoire du ROC Flémalle sur l'Union beynoise. Dans une ambiance survoltée, à Charleroi, après un mince avantage de 10 à 9 à la pause, les armuriers emmenés par un excellent Luc Deltombe, 7 buts, réussissent pour la seconde fois de leur histoire à remporter la Coupe de Belgique en s'imposant sur le score de 28 à 22. Assurés, dès lors, d'une qualification en Europe, les jaune et bleu continuent sur leur lancée en championnat, terminant la phase classique à la troisième place. En Play-off, vainqueur de tous ses matchs à domicile, les défaites contre l'Union beynoise et l'Initia HC Hasselt mais surtout la suprématie de ce dernier (4 victoires et 1 nul) ne permettront pas aux Liégeois de décrocher un deuxième sacre de champion, terminant à la seconde place du classement final.

L'été 1996 est assez tumultueux en bord de Meuse. Le HCHL vire, en effet, leur nouvel entraîneur, le Roumain Ion Puscaciu, après deux semaines pour le remplacer par l'ancien sélectionneur de la Yougoslavie et de Serbie-Monténégro, Jezdimir Stankovic[60]. Néanmoins, celui-ci n'arrivant qu'en janvier, Alex Wagner reprend donc l'équipe en intérim.

Sur le plan sportif, le HC Herstal-Liège dispute la Coupe des vainqueurs de coupe (C2) où il se retrouve face à l'équipe lituanienne du Lusis Kaunas en seizième de finale dans deux matchs disputés à domicile, à Bressoux[61]. S'imposant 20 à 16 lors de la première manche, les Herstaliens se qualifient pour les huitièmes de finale à l'issue d'une seconde partie où ils sont toutefois tenus en échec, 18 partout. En huitième de finale, le HCHL est opposé à l'équipe islandaise du KA Akureyri. Débutant cette double confrontation en Islande, les Liégeois réussissent à faire jeu égal avec leur adversaire, le jeu passant de 2 à 3 à 6 à 5. Mais, face aux multiples offensives islandaise et à leur colosse cubain Julián Duranona qui inscrit 12 buts. Les Liégeois, alors menés 13 à 10 au repos, sont défaits 26 à 20[62]. Lors du match retour, bien le matricule 58 arrive néanmoins à tenir en échec les Islandais, cela ne s'avèrera guère suffisant pour les Liégeois qui sont ainsi éliminés sur un score total de 49 à 43.

Après l'élimination en Europe, Jean-Luc Grandjean, blessé, reprend l'intérim d'Alex Wagner à la tête de l'équipe, ce dernier devant quitter son poste pour des raisons professionnelles[63]. En Coupe de Belgique, après avoir éliminé, comme l'année dernière l'Initia HC Hasselt en quart de finale. Herstal-Liège réussit à éliminer l'Ajax Lebbeke en demi-finale et arrivent, pour la seconde année consécutive, à atteindre la finale. Opposé au Sporting Neerpelt, à Gand, la finale est très disputée avec notamment un 13 partout à la pause. Après avoir pris un léger avantage en début de seconde période, les hommes de Jezdimir Stankovic se font toutefois rattraper et puis dépasser à cause de plusieurs erreurs successives. Dès lors, les Campinois en profitent pour creuser l'écart et malgré, le jusqu'au-boutisme des Liégeois, Neerpelt remporte la partie et le trophée, s'imposant 27 à 25[64]. En championnat, le Herstal-Liège termine à la seconde place d'une phase régulière dominée par son voisin beynois. Juste avant de débuter les Play-offs, un évènement extra sportif vient perturber l'équilibre du club, le président Harry Valkeners ainsi que le coach Stankovic donnent, en effet, leur démission[65]. Jean-Luc Grandjean reprend donc les commandes de l'équipe pour Play-offs. Contrairement à la saison passée, ce tour ne se joue pas en phase aller-retour mais selon une phase finale où le premier affronte le quatrième et le deuxième le troisième. Herstal-Liège est ainsi confronté à l'Initia HC Hasselt mais, concédant une défaite à domicile sur le petit score de 20 à 22. Les armuriers ne font pas mieux lors du match retour à l'Alverberg, défait lourdement, 20 à 13. Devant disputer la petite finale, Herstal-Ans tombe face à l'Union beynoise. Dans cette double confrontation, ce sont les armuriers qui réussissent à émerger. Après avoir, en effet, remportés leur match à l'extérieur, les jaune et bleu s'imposent facilement 29 à 24 devant leur public. Terminant ainsi à la troisième place, synonyme de qualification en Coupe des Villes (C4).

1997-2001 : Les années de transition[modifier | modifier le code]

La perte d'Harry Valkeners, qui était un important mécène pour le club mosan[65], aura beaucoup d'influence sur le noyau liégeois pour cette saison 1997-1998. Ainsi, l'international néerlandais Robert Nijdam part pour la Bundesliga, Stéphane Bouhy pour le HC Eynatten, Baudouin Dupont pour Neerpelt tandis que Luc Deltombe s'en va à l'Initia HC Hasselt. Affaibli, le HCHL fait appel à Yangandi d'Eupen et à Strijckers du HC Kiewit[66]. Sans entraîneur, depuis le départ Stankovic, Jean-Luc Grandjean est reconduit à son rôle de joueur-entraîneur[67]. Le fait, pour le matricule 58, de donner les clefs de l'équipe à Jean-Luc Grandjean, voire du club, témoigne d'une transition avec ce qu'était le HC Herstal-Liège les saisons précédentes. Désormais, toujours présent en Division 1, le club n'a pas l'effectif pour revendiquer les bons résultats passés. Herstal-Liège se restructura donc profondément et ce, par le biais de Grandjean qui misa avant tout sur une politique de formation des jeunes[3].

Sur le plan sportif, troisième la saison passée, le matricule 58 représente logiquement la cité ardente en Coupe d'Europe. Opposé au club roumain du Fibrex Săvinești, Herstal est éliminé lors du premier tour. Défait en Roumanie sur le score de 28 à 24, les Mosans n'arrivent, en effet, pas à combler cet écart à domicile, s'inclinant même 19 à 21. Au niveau national, les saisons se suivent et se ressemblent pour le HC Herstal-Liège, toujours entrainés par Jean-Luc Grandjean qui laisse de côté le terrain pour pleinement se consacrer à l'équipe[68], le matricule 58 terminent trois fois septième à l'issue des saisons 1997-1998, 1998-1999 et 1999-2000. Le résultat est le même en Coupe de Belgique où le matricule 58 n'arrive pas à se hisser plus loin que les huitièmes de finales.

Lors de la saison 2000-2001, les résultats se font mieux ressentir en bord de Meuse. Parvenant à se qualifier pour les play-offs, regroupant désormais non pas quatre, mais six équipes. Herstal réussit à terminer la saison à la cinquième place de la phase régulière. Dans le Groupe A, avec l'Union beynoise et le HC Eynatten. Herstal-Liège termine bon dernier de cette pool, ce qui le renvoie mathématiquement à une sixième place au classement finale du championnat.

HC Herstal/Ans[modifier | modifier le code]

2001-2004 : Le soubresaut avant le déclin[modifier | modifier le code]

L'été 2001, signe le grand retour de Jean-Marie Valkeners au sein de la direction du matricule 58, le club est alors profondément refondé. Le Handball Club Herstal-Liège déménage ainsi de Bressoux pour émigrer à Ans au Hall des Sports Henri Germis, le matricule est alors renommé et devient le Handball Club Herstal/Ans[3]. Ce retour de Valkeners aux affaires aura des conséquences positives pour le club principautaire. Le matricule 58 renoue avec les victoires et redevient ainsi performant. Terminant à la troisième place la phase classique, Herstal/Ans se qualifie aisément en Play-off. On ne pourra pas dire la même chose en Coupe de Belgique où les hommes de Jean-Luc Grandjean sont éliminés par le rival beynois en huitième de finale, 21 à 20[69].

En Play-off, le club se retrouve dans le groupe du HC Eynatten et du KV Sasja HC. Pour atteindre la finale du championnat, les mosans doivent remporter tout leur match, et surtout ceux face aux germanophones. Mais, après avoir remporté chacun de leur match à domicile, une victoire en terre anversoise, Herstal/Ans est défait sur le terrain d'Eynatten, 22 à 20. Terminant second de leur groupe, les Liégeois disputent dès lors le match pour la troisième place où ils sont confrontés à leur bourreau de la Coupe, le rival de l'Union beynoise. Bien que le match se tienne à domicile, le matricule 58 s'incline face aux bleus et blancs de Beyne, 17 à 20[70]. Terminant la saison à la quatrième place, retrouvant le haut du tableau, Herstal/Ans est par une nouvelle qualification européenne, en Coupe EHF (C3), la saison prochaine. Une énième campagne européenne qui constituera la dernière du matricule 58.

Lors de la saison 2002-2003, Jean-Luc Grandjean, voulant se consacrer à la carrière sportive de ses enfants, décide de quitter ses fonctions d'entraîneur. Eddy Bontem, alors assistant, devient alors le nouvel entraîneur du HC Herstal/Ans[71]. Qualifié en Coupe de l'EHF (C3), les Herstaliens devront se défaire des Turcs de la Polis Akademisi Ankara. Victorieux dans leur nouvel salle d'Ans sur le mince score de 25 à 24[72], les hommes de Eddy Bontem ne réussirent pas à prendre la mesure de leur adversaire en Turquie, s'inclinant 19 à 25, avec une équipe déforcée[Quoi ?][73]. À l'échelle national, le matricule 58 réalise un très beau parcours en Coupe de Belgique. Après avoir, en effet, passés les huitièmes et les quarts de finale au détriment de Villers et de Turnhout, les Liégeois se font éliminer en demi-finale par l'impressionnante équipe limbourgeoise du Sporting Neerpelt. En championnat, le club se qualifie de justesse pour en les Play-offs, à 1 point du KV Sasja HC, premier non qualifiable. Dans le groupe B de ce tour final, les Liégeois terminent bon dernier, malgré quelques bons résultats, dans un groupe composé de Tongres et d'Hasselt. Le club joua ainsi le match pour la cinquième place mais, face à l'Union beynoise, les jaune et bleu sont défaits 34 à 26.

La saison 2003-2004 voit le grand retour de Jean-Luc Grandjean en tant qu'entraîneur[74]. Éliminé en huitième de finale de la Coupe de Belgique par le HCE Tongeren, 33 à 23[75], Herstal/Ans réalise une catastrophique saison en championnat, terminant à la 10e et dernière place, avec seulement 7 points. Le matricule 58 est relégué en Division 1, soit l'ancienne Division 2.

2004-2007 : Allers-retours[modifier | modifier le code]

Relégués en Division 1, sous la houlette du nouvel entraîneur, Bujar Qerimi[3], les Herstaliens arrivent à terminer à la seconde place d'un championnat dominé par le HC Atomix. Qualifié pour les barrages, le matricule 58 réussit de justesse à se qualifier pour la Division d'Honneur[76]. Principal artisan de la remontée du matricule 58, Bujar Qerimi est conservé à son poste d'entraîneur[76]. Le principal objectif pour le club est tout logiquement le maintien parmi cette élite[3]. Terminant à la 9e place la phase classique, les hommes de Bujar Qerimi se sauvent d'une relégation directe, mais doivent encore disputés les barrages. En compagnie du HC Atomix, du ROC Flémalle et du Kreasa HB Houthalen, Herstal/Ans se loupe complètement avec aucune victoire, un nul et cinq défaites. Les armuriers terminent à la quatrième place de ces barrages, synonyme d'une nouvelle relégation à l'échelon inférieur.

Ces barrages catastrophiques auront la peau de l'entraîneur Bujar Qerimi, remplacé par Werner Roef. Cette nouvelle descente en Division 1 (2e niveau) est très laborieuse pour le club liégeois qui termine à la 10e place. Faute de ne pas pouvoir jouer les barrages pour la monter, Herstal/Ans se contenta des barrages pour le maintien. Dans un groupe composé du STHV Juventus Melveren, de la deuxième équipe du KV Sasja HC Hoboken et du HV Arena Hechtel, les Liégeois réussissent à se maintenir, terminant premier[77].

VOO HC Herstal[modifier | modifier le code]

Logo du VOO HC Herstal de 2007 à 2009.

2007-2009 : Retour à Herstal[modifier | modifier le code]

2007 signe le grand retour pour le matricule 58 dans sa commune d'origine d'Herstal. Exilé depuis 15 ans à Bressoux puis à Ans, le club pourra ainsi disposer d'un tout nouveau hall omnisports. Outil unique en Province de Liège, comprenant trois salles pour pratiquer le handball, disposant d'une capacité pouvant accueillir plus d'un millier de personnes, le Hall omnisports "La Préalle" est une infrastructure qui fait office de base solide pour le club herstalien dans l'optique de reformer une équipe compétitive[78].

Outre l'équipement sportif, le club se rebaptise VOO Handball Club Herstal, associant son nom avec le câblodistributeur belge VOO. Si le matricule 58 s'associe avec cette entreprise, c'est tout simplement, car Jean-Marie Valkeners en est le responsable Events et Sponsoring[79]. Faisant profiter aussi son club, le puissant homme d'affaires liégeois avait également réussi à élaborer d'autres contrats entre VOO et le Standard de Liège, le RFC Liège, le Liège Basket, le RBC Verviers-Pepinster, mais aussi Liège-Bastogne-Liège et le Tour de France[80]. Le VOO HC Herstal qui, en plus de l'intégration du nom de la société dans le sien, va également troquer ses couleurs pour celle de la société, soit en rose fuchsia et en noir.

Avec un noyau composé d'anciens et de jeunes éléments, emmenée par Didier Charlier, les fuchsias ont pour principal objectif de simplement faire mieux que l'année dernière[81]. Mais, les résultats ne suivent pas et Didier Charlier est limogé. Remplacé par Maurice Di Giacomo. Le nouveau coach décide, après quelques semaines, de jeter l'éponge[82]. Le retour à la tête de l'équipe de Jean-Luc Grandjean ne change rien pour des armuriers qui terminent 10e, bien loin du haut du classement.

La saison 2008-2009, qui constitue la dernière de l'histoire du matricule 58, ne sera guère meilleur. Remplacé par Jean-Luc Grandjean, les armuriers terminent le championnat, comme la saison précédente, à la dixième place. Le VOO Handball Club Herstal cesse ses activités en mai 2009[83].

28 mai 2009 : Disparition du matricule 58[modifier | modifier le code]

En mai 2009, le VOO Handball Club Herstal fusionne avec le Royal Olympic Club Flémalle pour former le VOO Handball Club Herstal-Flémalle Royal Olympic Club. Ce nouveau club hérite du précieux matricule 6, le matricule flémallois (onze fois Champion de Belgique et trois fois vainqueurs de la Coupe de Belgique) qui est conservé au détriment du matricule 58 qui disparaît après 49 ans d'activité[84].

Le nouveau club formé conserve les couleurs du VOO HC Herstal et évoluera dans le Hall Omnisports "La Préalle" à Herstal. Cette fusion avantage les deux clubs. Herstal, qui peut désormais évoluer en Division d'Honneur (Renommé Division 1), et Flémalle en proie à des problèmes financiers[85]. Le nouveau club est l'amalgame des deux. L'équipe première est ainsi composée de joueurs issus de deux formations. Tandis que Jean-Luc Grandjean reste à la tête de l'équipe première[86].

Postérité[modifier | modifier le code]

De 2009 à 2013, le VOO HC Herstal-Flémalle ROC continua d'évoluer dans le Hall Omnisports "La Préalle". Par ailleurs, le nouveau club ne respecta pas ses promesses émises au moment de la fusion[84] avec la suppression des équipes dames et des sections jeunes tant du côté de Flémalle que du côté d'Herstal[87],[88].

En 2013, le club est relégué en Division 2. Le matricule 6 déménage alors à Grâce-Hollogne et se renomme VOO Royal Handball Club Grâce-Hollogne/Ans, absorbant les équipes du matricule 585 du HC Grâce-Hollogne. Néanmoins le matricule 585 ne disparaît pas, mais, est vendu à l'ancien comité herstalien qui fusionne avec le matricule 600, du HC Trooz pour former le HC Herstal/Trooz évoluant à la fois à La Préalle et à Trooz. Du côté du matricule 6, l'ancien VOO HC Herstal-Flémalle ROC évolua dans la commune de Grâce-Hollogne jusqu'en 2019, date à laquelle les dirigeants décident de jeter l'éponge.

Afin d'éviter la disparition du matricule, le comité du HC Herstal/Trooz, décide de racheter le club. Désormais, après s'être appelé ROC Flémalle de 1924 à 2009, VOO HC Herstal-Flémalle ROC de 2009 à 2013, VOO RHC Grâce-Hollogne/Ans de 2013 à 2019, le matricule 6 revient en terre herstalienne et se renomme HC Herstal. Un club qui revendique directement l'héritage du glorieux passé du matricule 58.

Liste des affaires[modifier | modifier le code]

  • Affaire Jo Delpire : Cette affaire débute en mars de la saison 1992/1993 où Joseph Delpire signe un contrat avec Jean-Marie Valkeners, le président du club, stipulant qu'il restait sous contrat avec le club mosan pour une saison. Toutefois, lors du début de la saison des transferts, Joseph dépose une demande de transfert pour rejoindre l'Initia HC Hasselt, mais le club liègeois ne trouve aucun accord avec le club flamand pour son transfert car Valkeners aurait demandé un million de franc belge (24 789.40 €) avant de redescendre à 700 000 mille franc belge (17 352.58 €), alors que Joseph valait 150 000 franc belge (3 718.41 €), Joseph déclara dès lors qu'il ne jouera pas avec le maillot de Herstal, cette saison[89]. Ce qu'il fit puisque Joseph resta au repos toute la saison 1993/1994, ce qui ne l'empêcha pas d'être repris en sélection alors que le tribunal rejeta sa plainte. Finalement, un accord est trouvé en 1994 puisque malgré les réticences de Herstal et de son président Valkeners dont l'intransigeance lui a coûté un an de chômage forcé. Il a même tenté d'obtenir de la Fédération qu'elle radie à vie Joseph, la Commission des transferts officialisa son passage à Hasselt en 1994
  • Affaire Neerpelt-Herstal
  • Affaire Herstal-Hechtel
  • Affaire Strijckers

Palmarès[modifier | modifier le code]

Palmarès du Handball Club Herstal
Compétitions nationales

Palmarès individuels[modifier | modifier le code]

Trophées individuels des joueurs du HC Herstal[90]

Handballeur de l'année

Records[modifier | modifier le code]

Le HC Herstal:

  • évolua 21 saisons en division 1
  • fut Champion de Belgique en 1991.
  • fut deux fois vainqueurs de la Coupe de Belgique en 1992 et 1996.
  • arriva cinq fois en finale de la Coupe de Belgique en 1989, 1991, 1992, 1996 et 1997.
  • est le dernier club se situant en Belgique francophone à avoir remporté la Coupe de Belgique.
  • est le second club herstalien à avoir remporté le titre de champion ainsi que la Coupe de Belgique.
  • joua vingt-quatre matchs en Coupe d'Europe pour neuf campagnes.
  • remporta huit matchs en Coupe d'Europe pour trois qualifications au tour suivant.

Parcours[modifier | modifier le code]

Saison Niveau Division Rang Coupe Coupe d'Europe
Handball Club Herstal
1961-1962 ? ? ? ? -
1962-1963 ? ? ? ?
1963-1964 ? Provinciale[91] ? ?
1964-1965 ? ? ? ?
1965-1966 ? ? ? ?
1966-1967 ? ? ? ?
1967-1968 ? ? ? ?
1968-1969 ? ? ? ?
1969-1970 4e ? ? ?
1970-1971 3e Division 3 ? ?
1971-1972 2e Division 2 ? ?
1972-1973 2e Division 2 ? ?
1973-1974 2e Division 2 ? ?
1974-1975 2e Division 2 ? ?
1975-1976 2e Division 2 ? ?
1976-1977 2e Division 2 ? ?
1977-1978 1er Division 1 10e ?
1978-1979 2e Division 2 ? ?
1979-1980 2e Division 2 ? ?
1980-1981 2e Division 2 ? ?
1981-1982 1er Division 1 8e ?
1982-1983 1er Division 1 8e ?
1983-1984 1er Division 1 8e ?
1984-1985 1er Division 1 3e ?
1985-1986 1er Division 1 6e ?
1986-1987 1er Division 1 6e ?
1987-1988 1er Division 1 5e ?
1988-1989 1er Division 1 4e Finaliste
1989-1990 1er Division 1 2e 1/4 de finale C2: 1re tour
1990-1991 1er Division 1 1er Finaliste C3: 1/8 de finale
1991-1992 1er Division 1 4e Vainqueur C1: 1re tour
Handball Club Herstal-Liège
1992-1993 1er Division 1 3e 1/4 de finale C2: 1/8 de finale
1993-1994 1er Division 1 6e 1/8 de finale C4:1/16 de finale
1994-1995 1er Division 1 2e 1/8 de finale -
1995-1996 1er Division 1 2e Vainqueur C3:1/16 de finale
1996-1997 1er Division 1 3e Finaliste C2:1/8 de finale
1997-1998 1er Division 1 7e ? C4:1/16 de finale
1998-1999 1er Division 1 7e ? -
1999-2000 1er Division d'Honneur 7e ?
2000-2001 1er Division d'Honneur 6e ?
Handball Club Herstal/Ans
2001-2002 1er Division d'Honneur 4e 1/8 de finale -
2002-2003 1er Division d'Honneur 6e 1/2 finale C3: 1re tour
2003-2004 1er Division d'Honneur 10e 1/8 de finale -
2004-2005 2e Division 1 2e ?
2005-2006 1er Division d'Honneur 9e ?
2006-2007 2e Division 1 10e 1/8 de finale
VOO Handball Club Herstal
2007-2008 2e Division 1 10e ? -
2008-2009 2e Division 1 10e ?

* Légende : C1=Coupe des clubs des champions; C2=Coupe des vainqueurs de coupe; C3= Coupe de l'IHF/EHF; C4: Coupe des Villes;

Campagnes européennes[modifier | modifier le code]

HC Herstal
Saison Compétition Tour Club Aller Total Retour Club
1989-1990 Coupe des vainqueurs de coupe 1er tour HC Herstal 23–20 35–35 12–15 HV Aalsmeer
1990-1991 Coupe IHF 1er tour HC Herstal 16-16 36-35 20-19 ZMC Amicitia Zurich
1/8 de finale HC Herstal 20-20 38-46 18-26 RK Borac Banja Luka
1991-1992 Coupe des clubs champions 1er tour HC Herstal 19-19 41–45 22–26 Grasshopper Club
1992-1993 Coupe des vainqueurs de coupe 1er tour Grasshopper Club 21-17 37-40 16-23 HC Herstal-Liège
1/8 de finale CBM Avidesa Alzira 27-16 55-33 28-17 HC Herstal-Liège
1993-1994 Coupe des Villes 1/16 de finale HC Herstal-Liège 22-21 41–50 19–29 RK Metalurg Skopje
1995-1996 Coupe EHF 1/16 de finale Kadetten Schaffhausen 25-18 46–40 21–22 HC Herstal-Liège
1996-1997 Coupe des vainqueurs de coupe 1/16 de finale HC Herstal-Liège 20-16 38-34 18-18 Lusis Kaunas
1/8 de finale KA Akureyri 26-20 49-43 23-23 HC Herstal-Liège
1997-1998 Coupe des Villes 1/16 de finale Fibrex Săvinești 28-24 49–43 21–19 HC Herstal-Liège
2002-2003 Coupe EHF 1er tour HC Herstal/Ans 25-24 44-49 19–25 Polis Akademisi Ankara

Clubs rencontrés[modifier | modifier le code]

Identité[modifier | modifier le code]

Noms et Surnoms[modifier | modifier le code]

Noms[modifier | modifier le code]

Le club a été nommé sous quatre appellations différentes :

  • HC Herstal (1960-1992) : aussi dénommé HCH
  • HC Herstal-Liège (1992-2001) : aussi dénommé HCHL ou HCH Liège
  • HC Herstal/Ans (2001-2007) : aussi dénommé HCHA
  • VOO HC Herstal (2007-2009) : aussi dénommé HCH ou HC Herstal

Surnoms[modifier | modifier le code]

  • Les armuriers : référence à la fabrique d'arme de la FN Herstal situé dans la commune.
  • Le matricule 58 : Numéro de Matricule dressé par l'Union royale belge de handball.
  • Les Herstaliens/Club herstalien : référence aux habitants d'Herstal.
  • Les Liégeois/Club liégeois : référence aux habitants de la Province de Liège, de l'Arrondissement administratif de Liège et de la ville de Liège.
  • Les Principautaires/Club principautaire : référence à l'ancienne Principauté épiscopale de Liège.
  • Les Mosans : référence au habitants se situant en bord de la Meuse.
  • Les jaune et noir : Lorsque le club jouait en jaune et noir, soit de 1960 à 1992 et de 1999 à 2007.
  • Les jaune et bleu : Lorsque le club jouait en jaune et bleu, soit de 1992 à 1999.
  • Les coalisés : Lorsque le club jouait à Ans
  • Les Ansois/Club ansois : Lorsque le club jouait à Ans.
  • Les fushias : Lorsque le club jouait en rose fuschia, soit de 2007 à 2009.
  • Les rose et noir : Lorsque le club jouait en rose et noir, soit de 2007 à 2009.

Maillot et couleurs[modifier | modifier le code]

Logo de VOO.

Les couleurs du HC Herstal ont changé à de multiples reprises. Au départ, les couleurs de bases du HC Herstal sont le jaune et le noir. Mais, lors du déménagement à Bressoux, en 1992, le matricule 58 troque son jaune et noir pour le jaune et bleu. En 1999, à la suite de la restructuration du club, opérée entre autres par Jean-Luc Grandjean, Herstal revient à ses couleurs de bases[3]. Le déménagement à Ans en 2001 n'aura aucune influence sur les tenues du club liégeois.

En 2007, le matricule revient à Herstal. Plusieurs changement s'opère, le phénomène de naming n'épargnera pas le club qui s'associe à VOO et devient le VOO HC Herstal. En plus du nom, Herstal évolue lors des deux dernières saisons de son existence avec les couleurs de la société.

Évolution du maillot du HC Herstal

Maillot type du HC Herstal

Maillot type du HC Herstal-Liège

Maillot type du HC Herstal/Ans

Maillot type du VOO HC Herstal

Personnalités liées au club[modifier | modifier le code]

Présidents[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marie Valkeners 1988-1996
  • Louis Deltombe 1996-1996
  • Harry Valkeners 1996-1997
  • Alain Tison 1997-1997
  • ? 1997-2001
  • Jean-Marie Valkeners 2001-2009

Entraîneurs[modifier | modifier le code]

Joueurs passés par le club[modifier | modifier le code]

Infrastructure[modifier | modifier le code]

  • La Ruche (?-1992) : C'était au départ la Maison du peuple de Herstal. Cette maison du peuple comprenait notamment dans les années 30 une salle de spectacle et une salle de sports. Mais, dans les années 60, la salle de spectacle deviendra un cinéma. Finalement, seul le Hall omnisports continua d'exister. C'était entre autres l'entre du HC Herstal[92]. Dans cette salle, le matricule 58 connut ses premières heures de gloires avec un premier parcours européen lors de la saison 1989-1990, un unique titre lors de la saison 1990-1991 et une première Coupe de Belgique à l'issue de la saison 1991-1992. Mais, le matricule 58 décida de déménager pour la saison 1992-1993 au Hall Omnisports de Bressoux, salle récemment rénovée et élargie, mais surtout, répondant aux normes européenne[42]. La Ruche est officiellement démolie en 2011 pour la construction du nouvel Hotel de ville de Herstal ainsi que d'un nouveau Hall des sports[92], le Hall Omnisports Michel Dardenne. Hall dans lequel, emménagea la JS Herstal, le rival.
    • Adresse : Place Jean Jaurès 45, 4040 Herstal
  • Hall omnisports de Bressoux (1992-2001) : Situé à Liège, dans la section de Bressoux, le Hall Omnisports de Bressoux répondait mieux aux exigence du jeu à sept dans les années 90. C'est d'ailleurs cette salle que l'URBH choisit pour accueillir la France, alors Championne du monde[93]. Un lieu historique donc pour le handball belge étant donné que les diables rouges arriveront à s'imposer 21 à 20 face aux Barjots. Au niveau du HC Herstal-Liège, on peut retenir du passage à Bressoux, que le matricule 58 réussit à gagner deux autres Coupe de Belgique et entreprit également plusieurs campagnes européennes.
    • Adresse : Rue Ernest Malvoz 11, 4020 Liège
  • Hall des Sports Henri Germis (2001-2007) : En 2001, le matricule 58 déménage à Ans, au nord-ouest de Liège, et se renomme le HC Herstal/Ans. Le matricule 58 ne connut pas un bon passage au Hall des Sports Henri Germis car malgré un dernier parcours européen à l'issue de la saison 2002-2003, Herstal se fait relégué en Division 2 la saison suivante. Finalement, Herstal/Ans retrouve sa commune d'origine, Herstal en 2007.
    • Adresse : Rue des Charrons 17, 4431 Loncin
  • Hall omnisports "La Préalle" (2007-2009) : Comprenant trois salles pour pratiquer le handball, disposant d'une capacité pouvant accueillir plus d'un millier de personnes, le Hall omnisports "La Préalle" est un outil unique en Province de Liège. Les travaux, débuté en 2005, ont couté au total 5 milions €[78]. Malgré cela, le matricule 58 n'en profita que deux saisons étant donné qu'il fusionne avec le ROC Flémalle en mai 2009. Par la suite, le fruit de cette fusion, le VOO HC Herstal-Flémalle ROC y évolua quatre saisons avant de déménager à Grâce-Hollogne. À la suite de ce déménagement, le HC Herstal/Trooz élira domicile à mi-temps avec le Hall Omnisports de Trooz. Finalement, en 2019, le Herstal/Trooz réussit à ramener le matricule 6 à Herstal et le renomma HC Herstal.
    • Adresse : Rue Emile Muraille 158, 4040 Herstal
Voir l’image vierge
Localisation des infrastructures où évolua le matricule 58

Rivalité[modifier | modifier le code]

Principal autre club liégeois dans les années 90, les matchs entre l'Union beynoise et Herstal étaient directement qualifiés de derby par la presse, les joueurs ou les supporters[94],[95]. Par ailleurs de nombreux joueurs sont passés de l'un à l'autre tel que Mirko Picone, Patrick Buzeaud, Luc Deltombe, Yves Joiris, Yves Biver, Richard Gérard ou encore Samuel Van Looy. Au niveau des entraîneurs, Eddy Botem, Bujar Qerimi, Didier Charlier ou encore Jacky Bar ont notamment coaché les deux formations.

En outre, le club a entretenu une certaine rivalité avec les deux autres clubs d'Herstal du HC Inter Herstal et de la JS Herstal, même si les heures de gloires du HC Herstal ne coïncida pas avec celles des deux autres formations herstaliennes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. [PDF](nl) « Histoire du handball belge », sur Site officiel de la VHV, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h et i [PDF](nl) « Vareuse de l’HC Herstal-Ans », sur maillotssolidaires.wordpress.com/, (consulté le ).
  4. (nl) « Historie Belgie handbal », sur http://archives.lesoir.be/, ? (consulté le ).
  5. a et b « Edition du 25 mai 1989 du journal Le Soir - Herstal : 30 ans Et l'Europe », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  6. a et b « Edition du 25 mai 1989 - Enfin l'Europe pour le HC Herstal », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  7. a et b « Edition du 22 mai 1989 du journal Le Soir - Neerpelt », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  8. (de) « Edition du 22 mai 1989 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  9. « Edition du 30 août 1989 du journal Le Soir - Herstal : 30 ans en Europe », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  10. a et b « Edition du 28 septembre 1989 du journal Le Soir - Anxiété à Herstal », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  11. a et b « Edition du 9 octobre 1989 du journal Le Soir - Herstal », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  12. « Men Handball XV European Cup Winners Cup 1990 - TEKA Santander (ESP) », sur todor66.com, (consulté le ).
  13. a et b « Beyne seul », sur http://archives.lesoir.be/, edition du 17 avril 1990 du journal le soir - beyne seul (consulté le ).
  14. « Edition du 21 mars 1990 du journal Le Soir - Première phase sans surprise en championnat », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  15. « Edition du 21 mars 1990 du journal Le Soir », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  16. a b c d et e « Edition du 23 avril 1990 du journal Le Soir - Herstal sera en finale », sur [1], (consulté le ).
  17. a b c et d « Edition du 30 avril 1990 du journal Le Soir - Catteeuw offre », sur [2], (consulté le ).
  18. « Edition du 23 août 1990 du journal Le Soir - Le Bilan des transferts », sur [3], (consulté le ).
  19. « Edition du 5 août 1990 du journal Le Soir - À l'aube du championnat », sur [4], (consulté le ).
  20. a et b (en) « Men Handball X European IHF Cup 1991 », sur http://www.todor66.com/, (consulté le ).
  21. « Edition du 1 octobre 1990 du journal Le Soir », sur [5], (consulté le ).
  22. a b et c « Herstal fait le match de sa vie », sur archives.lesoir.be, Le Soir, (consulté le ).
  23. a et b « Edition du 12 novembre du journal Le Soir - Pas d'exploit pour Herstal en Yougoslavie. », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  24. a b c d et e « Edition du 13 mai 1991 du journal Le Soir - Un premier triomphe qui n'est qu'un retour aux sources : Herstal vers le doublé », sur [6], (consulté le ).
  25. a b et c « Edition du 21 mai 1991 du journal Le Soir- Les Limbourgeois conservent la coupe de Belgique », sur [7], (consulté le ).
  26. (de) « Edition du 13 mai 1991 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  27. a et b « Edition du 17 septembre 1991 du journal Le Soir - Les champions face à leurs responsabilités. Herstal: La saison de la confirmation », sur [8], (consulté le ).
  28. (en) « Men Handball XXXII European Champions Cup 1992 », sur todor66.com (consulté le ).
  29. a et b « Edition du 30 septembre 1991 du journal Le Soir - Herstal partage avec Zurich », sur [9], (consulté le ).
  30. a et b « Edition du 7 octobre 1991 du journal Le Soir - Dans les coupes européennes : Herstal éliminé mais avec les honneurs », sur [10], (consulté le ).
  31. « Edition du 6 janvier 1992 du journal Le Soir - Athlétisme », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  32. « Edition du 8 janvier 1992 du journal Le Soir - football », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  33. « Edition du 28 janvier 1992 du journal Le Soir - Finaliste, Eynatten serait européen », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  34. « Edition du 1 février 1992 du journal Le Soir - Aventure », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  35. « Edition du 6 février 1992 du journal Le Soir - Boxe », sur [11], (consulté le ).
  36. « Edition du 2 mai 1992 du journal Le Soir - Hasselt ou Neerpelt dans les Play-offs? », sur [12], (consulté le ).
  37. a b c d et e « Edition du 4 mai 1992 du journal Le Soir - Herstal enlève enfin la Coupe de Belgique », sur [13], (consulté le ).
  38. « Edition du 28 avril 1992 du journal Le Soir - Fin de la phase classique du championnat bilan globalement positif pour les clubs francophones », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  39. « Edition du 8 mai 1992 du journal Le Soir - Handball : Merxem et Herstal vainqueurs », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  40. « Edition du 11 mai 1992 du journal Le Soir - Retour à la case départ », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  41. (de) « Edition du 4 mai 1992 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  42. a b c d et e « Edition du 9 septembre 1992 : Herstal déménage pour reconquérir le titre », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  43. a et b (en) « Men Handball XVIII European Cup Winners Cup 1993 », sur todor66.com (consulté le ).
  44. « Edition du 2 octobre 1992 de la Dernière Heure/Les Sports : Tous nos européens éliminés », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  45. « Edition du 9 septembre 1992 du Journal Le soir - Athéltisme », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  46. « Edition du 3 mai 1993 du Journal Le soir - Fin de la phase classique Beyne complète le carré d'as », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  47. « Edition du 1 juin 1993 - Neerpelt a été battu à Herstal : Hasselt est champion », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  48. « Edition du 6 février 1993 du journal Le Soir - Football », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  49. « "Edition du 5 mars 1993 du journal Le Soir - Automobilisme », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  50. « Edition du 6 septembre 1993 du journal Le Soir - Bientôt le championnat Herstal : ambition revues à la baisse », sur [14], (consulté le ).
  51. « Edition du 19 août 1993 du journal Le Soir - Jo Delpire contraint au chômage ? Il refuse de continuer à Herstal », sur [15], (consulté le ).
  52. « Edition du 23 mars 1994 du journal Le Soir - Herstal: cap sur 1994-95 », sur [16], (consulté le ).
  53. « Edition du 24 janvier 1995 du journal Le Soir - Picone a pu juger la valeur du champion probable: Hasselt est intouchable », sur [17], (consulté le ).
  54. « Edition du 6 septembre 1995 du journal Le Soir - Le championnat reprend mi-septembre Herstal: Le titre, sinon rien », sur [18], (consulté le ).
  55. « Edition du 17 octobre 1995 du journal Le Soir - Après l'élimination en Coupe d'Europe, Herstal en proie au doute », sur [19], (consulté le ).
  56. « Edition du 11 janvier 1996 du journal Le Soir - Valkeners passe la main : Herstal sans président », sur [20], (consulté le ).
  57. « Edition du 3 décembre 1997 du journal Le Soir - Automobilisme L'écurie Tyrrell », sur [21], (consulté le ).
  58. « Edition du 30 janvier 1996 du journal Le Soir - Alex Wagner à la barre d'Herstal », sur [22], (consulté le ).
  59. (de) « Edition du 16 mars 1996 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  60. « Edition du 17 septembre 1996 : L'entraîneur yougoslave se décide ce mardi... », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  61. « Edition du 19 septembre 1996 : Athlétisme », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  62. « Edition du 12 novembre 1996 : Athlétisme L'entraineur en chef », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  63. « Edition du 16 novembre 1996 : Handball Fin de parcours européen », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  64. a et b « Edition du 1 avril 1997 : Danois, Portugais, russes : moins bien que les Belges », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  65. a et b « Edition du 15 mai 1997 : Handball HCH Liège : démissions », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  66. « Edition du 26 juin 1997 du journal Le Soir : Athlétisme », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  67. (de) « Edition du 13 septembre 1997 du Grenzecho - Page 32 », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  68. (de) « Edition du 06 novembre 1998 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  69. « Edition du 8 janvier 2002 du journal Le Soir - Breves Sports », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  70. « Edition du 13 mai 2002 du journal Le Soir - Eynatten remporte la première manche Les Frontaliers vainqueurs à Neerpelt (22-25) en finale des playoffs », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  71. (de) « Edition du 3 septembre 2002 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  72. « Edition du 13 septembre 2002 de La Dernière Heure/Les Sports », sur https://www.dhnet.be/, (consulté le ).
  73. « Edition du 16 septembre 2002 de La Dernière Heure/Les Sports », sur https://www.dhnet.be/, (consulté le ).
  74. « Edition du 10 novembre 2003 du journal Le Soir - Herstal/Ans en progrès Beyne a bien résisté en Challenge Cup contre Ystad », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  75. « Edition du 12 novembre 2003 du journal Le Soir - Résultats et programme », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  76. a et b « Edition du 24 août 2005 de La Dernière Heure/Les Sports - Handball Herstal/Ans de retour en Honneur », sur https://www.dhnet.be/, (consulté le ).
  77. (de) « Edition du 17 octobre 2006 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  78. a et b « Edition du 14 avril 2007 du journal Le Soir - Infrastructures Le tout nouveau hall omnisports de La Préalle est sorti de terre : Herstal, la sportive qui grimpe », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  79. « Edition du 26 mai 2012 du journal La Libre Belgique - Voo-Tecteo: Documents saisis concernent les dossiers de sponsoring de M. Valkeners », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  80. « Edition du 12 mai 2015 du journal La Meuse - Valke a pris le grand large », sur https://blog.nextride.be/, (consulté le ).
  81. « RTC Télé Liège - Handball: Herstal - Jemeppe », sur https://www.rtc.be/, (consulté le ).
  82. (de) « Edition du 25 janvier 2008 de Sudinfo », sur https://www.sudinfo.be, (consulté le ).
  83. (de) « Edition du 3 mars 2008 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  84. a et b (de) « Edition du 29 mai 2009 de Sudinfo », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  85. (de) « Edition du 23 mai 2009 du Grenzecho », sur http://remote.grenzecho.net, (consulté le ).
  86. (de) « RTC Télé Liège - 7 septembre 2009 », sur https://www.rtc.be/, (consulté le ).
  87. (de) « Equinoxe FM 100.1 - 14 octobre 2014 », sur https://insidesportequinoxefm.com, (consulté le ).
  88. [PDF]« Histoire du ROC Flémalle Mat.599 », sur Site du ROC Flémalle Mat.599, (consulté le ).
  89. « JO DELPIRE CONTRAINT AU CHOMAGE ? IL REFUSE DE CONTINUER A HERSTAL », sur [23], (consulté le ).
  90. (nl) « 50 jaar Handbalfederatie » [PDF].
  91. http://www.grenzecho.net/epaper/grenzecho/1964/03/11.pdf
  92. a et b « Edition du 17 septembre 2011 du journal Le Soir : La Ruche a été mise à terre », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  93. « Edition du 2 novembre 1995 du journal Le Soir : La grande fête du Hand: Les diables accueillent les Français », sur http://archives.lesoir.be/, (consulté le ).
  94. « Edition du 11 septembre 2000 du journal Le Soir - Beyne affiche d'emblée ses ambitions Eynatten... », sur [24], (consulté le ).
  95. « Edition du 23 janvier 1993 du journal Le Soir - Athéltisme », sur [25], (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]