Valse minute — Wikipédia

Fichier audio
Valse minute interprétée par Muriel Nguyen Xuan
noicon
Des difficultés à utiliser ces médias ?
Des difficultés à utiliser ces médias ?
Des difficultés à utiliser ces médias ?

La Valse en ré bémol majeur, opus 64, nº 1, connue sous le surnom de « Valse minute » est une valse pour piano composée par Frédéric Chopin.

Le tempo indiqué est molto vivace, mais généralement sans indication chiffrée.

Écrite et publiée vers 1846-1847, elle est le premier numéro de l'opus 64 (qui est constitué de trois valses) et est dédiée « à Madame la Comtesse Delphine Potocka ».

En dépit de son surnom, une exécution « normale » de l'œuvre dure d'une minute et demie à deux minutes (typiquement, 1 min 40 à 1 min 45), voire deux minutes trois quarts pour une interprétation lente comme celle de Claudio Arrau. Le surnom vient simplement de Breitkopf & Härtel, un des éditeurs de Chopin, qui trouvait l'œuvre courte, minuscule, c'est-à-dire comparable à une miniature, ce qui serait loin de signifier que cette composition musicale devrait être jouée en une minute. Il est d'ailleurs physiquement presque impossible de jouer cette valse en entier, avec reprises, et correctement en une minute.[réf. nécessaire]

Camille Bourniquel, un des biographes de Chopin rappelle que le compositeur cherchait avec cette valse à décrire un chien pourchassant sa queue[1]. Chopin, d'ailleurs, n'a jamais donné d'autre nom à cette valse que celui de « Valse du petit chien ».

L'œuvre est notamment l'indicatif de l'émission radiophonique de la BBC Just a Minute.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Minute Waltz » (voir la liste des auteurs).
  1. Le chien en question n'était d'ailleurs pas n'importe quel petit chien, mais Marquis, le chien de George Sand. Le compositeur et le chien s'étaient pris d'affection l'un pour l'autre, et Chopin le mentionne dans plusieurs de ses lettres, dont une écrite de Nohant, le 11 octobre 1846, et une autre de Paris, le 25 novembre 1846, dans laquelle il demande à G. Sand de remercier Marquis à qui il manque et qui renifle à la porte de sa chambre. In Selected Correspondence of Fryderyk Chopin, collected and annotated by Bronislaw Edward Sydow, translated and edited by Arthur Hedley, McGraw-Hill, New York, Toronto, London, 1963, pp. 267 & 272.

Liens externes[modifier | modifier le code]