Verviers — Wikipédia

Verviers
Verviers
Le palais de justice.
Blason de Verviers
Héraldique
Drapeau de Verviers
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement Verviers
Bourgmestre Muriel Targnion (PS)
Majorité PS-MR-Nouveau Verviers (2018)
Sièges
PS
MR
cdH
Ecolo
Nouveau Verviers
PTB
PP
37
13
6
5
4
4
3
2
Section Code postal
Verviers
Ensival
Lambermont
Petit-Rechain
Polleur
Stembert
Heusy
4800
4800
4800
4800
4800
4801
4802
Code INS 63079
Zone téléphonique 087
Démographie
Gentilé Verviétois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
55 102 ()
48,73 %
51,27 %
1 669,71 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
23,04 %
60,30 %
16,67 %
Étrangers 12,02 % ()
Taux de chômage 24,53 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 15 602 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 27″ nord, 5° 51′ 42″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
33,01 km2 (2021)
50,28 %
23,37 %
26,35 %
Localisation
Localisation de Verviers
Situation de la ville au sein de son arrondissement et de la province de Liège
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Verviers
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Verviers
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Verviers
Liens
Site officiel verviers.be

Verviers (en wallon Vèrvî, en allemand vieilli Velwisch) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Liège, à l'extrémité est du sillon industriel. L'entité actuelle est le résultat de la fusion le des anciennes communes de Verviers, d'Ensival, de Heusy, de Lambermont, de Petit-Rechain et de Stembert.

Verviers est également le centre d'une agglomération urbaine, dite agglomération verviétoise, composée des communes de Dison, de Pepinster ainsi que d'une partie du village de Polleur, comptant environ 85 000 habitants. Elle est la troisième ville la plus peuplée de la Province de Liège après Seraing et Liège, ce qui en fait l'une des dix villes les plus importantes de la région wallonne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le et à nouveau le . Les plus vieilles armoiries de la cité ne montraient qu'une branche de chêne. Celles-ci étaient employées depuis 1695 jusqu'à ce que le conseil décidât que les armoiries seraient divisées en deux avec les armoiries du Marquisat de Franchimont sur le haut et la branche de chêne dans le bas. Ces armoiries ont été utilisées jusqu'au XIXe siècle et officiellement octroyées en 1898.
Blasonnement : Coupé : en chef d'argent à trois lions de sinople armés et lampassés de gueules, couronnés d'or, qui est du marquisat de Franchimont; en pointe, cousu d'argent la branche de chêne au naturel englantée d'or. L'écu sommé d'une couronne murale d'or à trois tours. Devise : vert et vieux, de sinople sur un listel d'argent.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[1].



Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de « Verviers » est attesté au XIIe siècle sur un document de l'abbaye de Stavelot.

L'élément -viers se retrouve dans trois communes du Nord de la France : Louviers et Reviers (Normandie), ainsi que Grand-Laviers (Picardie)[2]. Il pourrait procéder de l'élément celtique uer- / uar- hydronyme assez commun, signifiant « eau, rivière »[3], cf. les rivières de la Vire et du Var. Le premier élément Ver- peut s'expliquer par le celtique uer(o)- « sur, super- », préfixe fréquent de la composition nominale (cf. Vercingétorix et les noms de lieux Uer-cellae > Verceil, Ureo-dunum > Verdun)[4]. Le sens global serait « (endroit) sur l'eau, sur la rivière », la ville est en effet traversée par la Vesdre.

Des étymologies fantaisistes sont courantes : le nom de Verviers pourrait provenir de l'anthroponyme Virovius, qui aurait donné le toponyme Viroviacus. La plus populaire, quoique fantaisiste, reste « Vert et vieux », qualités désignant le chêne qui aurait ombragé Verviers, et dont les branches figurent sur les armoiries de la ville. Sur le linteau d'une porte de l'ancienne Grand’Poste on peut lire un laconique « Verre vieux ». André Blavier a quant à lui imaginé une étymologie beaucoup plus élaborée en même temps que plus laborieuse : « Verviers. De « verve ». Lieu d'inspiration, où exercer sa verve. « Votre verve me ragit », lui confessa certaine comtesse (« ragir » est une forme dialectale de « rager » et « agir », faire enrager par des agaceries) ; à quoi le défenseur et préfacier de L'École verviétoise put répondre : « J’aime quand ma verve joue ravie. » »[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue de Verviers (milieu du XIXe siècle)
Aquarelle de Joseph Fussell.

Dans l'ancien régime elle faisait partie de la principauté de Liège, dont elle devint l'une des Bonnes Villes (la 23e et dernière à obtenir ce titre), et était le chef-lieu du Marquisat de Franchimont. À l'ère industrielle (du XVIIIe siècle au début du XXe siècle), elle fut un centre important de production lainière connu et reconnu mondialement pour ses innovations technologiques. Verviers fut d'ailleurs le point de départ de l'industrialisation de la région. Par exemple, c'est dans la vallée de la Vesdre que s'établirent une famille d'industriels d'origine britannique, les Cockerill. Parmi les familles qui contribuèrent au développement industriel de Verviers, on peut citer les Simonis, Biolley, Mali[6], Pelzer, Hauzeur, Renkin, Paulis, Schwachhoffer, Brunninghausen, Lamboray, Adolphy.

Aujourd'hui, elle porte le titre de Capitale wallonne de l'eau accordé par la Région wallonne, qui en a fait son pôle de l'or bleu. Elle accueille notamment les administrations wallonnes chargées de l'eau que sont la SWDE et la SPGE. Verviers est aussi embellie de nombreuses fontaines qui honorent ce titre.

Lors de l'été 1839, Victor Hugo voyage vers l'Allemagne et marque un arrêt à Verviers, voici ce qu'il en dit[7] :

« Verviers, ville insignifiante d'ailleurs, se divise en trois quartiers qui s'appellent la Chick-Chack, la Basse Crotte et la Dardanelle.
J'y ai remarqué un petit garçon de six ans qui fumait magistralement la pipe, assis sur le seuil de sa maison.
En me voyant passer, ce marmot fumeur a éclaté de rire.
J'en ai conclu que je lui semblais fort ridicule. »

Entre 1880 et 1969, un tramway a fonctionné, utilisant la traction animale puis électrique à partir de 1900. Il disparaitra le .

Dans la seconde moitié du XXe siècle, la ville connaît une immigration extra-européenne importante notamment turque et marocaine. En 2011, 117 nationalités sont représentées dans la ville[8].

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Elle est située à une trentaine de kilomètres de la frontière allemande et de la frontière néerlandaise, ce qui en fait le carrefour entre Liège, Aix-la-Chapelle et Maastricht. Dans la vallée de la Vesdre, elle se trouve non loin du barrage de la Gileppe et des Hautes Fagnes. L'agglomération est bordée au nord par le Pays de Herve et au sud par l'Ardenne.

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Dans les provinces de Liège, du Limbourg et du Hainaut, l'activité sismique est plus élevée que dans le reste du pays. Verviers fait partie des communes qui se trouvent en zone 2, soit la zone la plus exposée aux tremblements de terre en Belgique[9].

Le séisme de 1692[10] a touché la région de Verviers.

Une zone tectoniquement active (une ou plusieurs failles[11]), s'étend de Battice-Verviers-Hockai à Malmedy. Cette faille traverse la ville de Verviers.

Sections de commune[modifier | modifier le code]

# Nom Superf.
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1 Verviers 11,19 29.106 2.602 63079A-D
2 Stembert 6,32 8.660 1.369 63079B
3 Heusy 3,73 6.057 1.624 63079C
4 Ensival 4,51 4.696 1.041 63079E
5 Lambermont 3,04 3.227 1.061 63079F
6 Petit-Rechain 4,21 3.513 835 63079G

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Verviers
Herve Dison
Pepinster Verviers Limbourg
Theux Jalhay

Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie: Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS recensements population
  • 1930: annexion de Hodimont

Démographie : Commune fusionnée[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au , 56 143 habitants (27 439 hommes et 28 704 femmes), soit une densité de 1 700,79 habitants/km²[12] pour une superficie de 33,01 km².

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante [13]:

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier

Administration[modifier | modifier le code]

Liste d’écoles situées à Verviers[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Verviers est jumelée avec[23] :

Économie[modifier | modifier le code]

Verviers fut un grand centre européen de l'industrie lainière du XIIe au XXe siècle, ville prospère reconnue internationalement pour le traitement des laines, jusqu'au déclin de l'industrie lainière dans la région durant la seconde moitié du XXe siècle. Cela s'explique par la qualité de ses eaux particulièrement douces, donc dépourvues de calcaire, qui ne réagissent pas avec les savons pour former des résidus insolubles, par exemple du palmoléate de calcium, qui souillent la laine. Ces eaux sont issues du plateau des Hautes Fagnes, couvertes de sphaigne sur un sol quartzitique, roche non calcaire à caractéristique acide. Le revers de la médaille est que cette eau acide avait une propension à dissoudre des quantités considérables de plomb des anciennes canalisations, si bien que les cas de saturnisme étaient courants à Verviers.

Filature M.F. Parisis à Verviers fin XIXe

Dès lors que l'industrie chimique a développé après la guerre de 1940 des procédés pour obtenir des eaux douces, et que celles-ci ont été produites à bon compte sur les lieux mêmes de leur utilisation, il ne s'est plus avéré ni utile, ni économique de faire parcourir à la laine de grandes distances pour la faire laver à Verviers. Cela sonna le glas de cette industrie.

Aujourd'hui Verviers se tourne vers l'avenir, en développant notamment l'offre touristique, en valorisant son riche patrimoine commercial avec la création de nouveaux centres commerciaux et industriels comme Crescend'eau, attirant sans cesse de nouvelles entreprises dans la région.

Verviers doit aussi son redéploiement à son nouveau titre de capitale wallonne de l'eau. Ce titre se remarque concrètement par ses entreprises actives dans le domaine comme la Société wallonne des eaux (SWDE), son Polygone de l'Eau (centre de formation sur les métiers de l'eau et qui sert aussi de lieu de travail aux élèves technicien(ne)s en Environnement de l'Institut Technique Don Bosco Verviers) ainsi que par les nombreuses fontaines disséminées aux quatre coins de la ville.

Industrie[modifier | modifier le code]

Zones industrielles idéalement situées grâce à la proximité des autoroutes E40 et E42 permettant de se diriger vers les quatre coins de l'Europe. Citons les parcs industriels de Petit-Rechain, de Stembert, de Lambermont et les Plenesses (le 2e en importance de la province).

Tourisme[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Monuments et patrimoine[modifier | modifier le code]

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Promenades et lieux à voir[modifier | modifier le code]

  • Les places principales de Verviers :
    • Place Verte
    • Place du Martyr
    • Place du Marché
    • Place de la Victoire
  • Rue des Raines et rue Jules Cerexhe : maisons anciennes classées
  • Parc de l'Harmonie et son kiosque
  • Parc de Séroule
  • Quais Jacques Brel et Pierre Rapsat
  • Le piétonnier Pont-aux-Lions, rue du Brou et les 2 places (Verte et du Martyr)

Événements[modifier | modifier le code]

  • La FiestaCity (festival de concerts gratuits dans toute la ville, dernier week-end d'aout)
  • Plus de 80 spectacles par an
  • Le concours international de chant de Verviers (tous les deux ans)
  • Le concours international Vieuxtemps (violon) (tous les quatre ans)
  • Le festival de jazz
  • Verviers ville Lumière (illuminations des fêtes de fin d'année)
  • Verviers on Ice (grande patinoire installée Place du Martyr, de novembre à janvier)
  • Le Festival international du film de l'eau
  • La grande brocante du lundi de Pâques
  • Le grand jogging de Verviers (le 3e dimanche de juin, de 15 h à 15 h 10)
  • Les Francs-Jeux de Stembert (tous les deux ans (parfois 3) fin septembre)
  • Le festival du chocolat, de la pâtisserie et de la gastronomie (mi-octobre)
  • Le départ de l'Ardenne Blue Rally
  • Les spectacles de la compagnie de danse Fabienne Henrot[27]
  • Le concert annuel « Un Orchestre dans la ville», produit par l'Orchestre symphonique du conservatoire de Verviers (direction Bernard Lange)

Attractions[modifier | modifier le code]

  • Shopping (Crescend'eau, Grand Bazar, Rue du Brou, Crapaurue, Place Verte et Place du Martyr, etc.)
  • Cinéma (Pathé Verviers)
  • Grand Théâtre de Verviers
  • Salles de spectacle (Spirit of 66, Centre culturel de Verviers, le Relais des Sarts)
  • Centre culturel de Verviers
  • Cafés à ambiance (Saint Andrew's, La boule Rouge, Le Beluga, L'Indiana Café, Le Chico, La Casa Cubana, Chez Georges, etc.)
  • Laser Game
  • Paint-ball
  • Centre jeunes des Récollets, activités culturelles, concerts, détente, 12-26 ans.
  • Air-Soft

Verviétois(es) célèbres[modifier | modifier le code]

Décédés[modifier | modifier le code]

Musique

Littérature

Peinture

Autre

En vie[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Principales équipes[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Victor Hugo l'évoque dans ses lettres fictives de récit de voyage Le Rhin (1842).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Verviers - Wapen - Armoiries - coat of arms - crest of Verviers », sur heraldry-wiki.com (consulté le ).
  2. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981.
  3. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance (2003). Article treuero- p. 300 et uaria, uera p. 306.
  4. Xavier Delamarre, op. cit., p. 313.
  5. André Blavier, Le mal du pays ou Les travaux for(ce)nés, .
  6. (en) « Colonial and revolutionary lineages of America; a collection of genealogical studies, completely documented, and appropriately illustrated, bearing upon notable early American lines and their collateral connections », volume no 19, p. 1, sur babel.hathitrust.org (consulté le ).
  7. Le Rhin, 1906, [lire en ligne], p. 100.
  8. « L'intégration et la cohésion sociale dans la ville de Verviers », Centre d’Étude de l’Ethnicité et des Migrations, Institut des Sciences Humaines et Sociales, Université de Liège.
  9. Plumier et Degée : carte de zonation sismique, 2003.
  10. [PDF] Le séisme de 1692.
  11. « Failles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF].
  12. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  13. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fr/population/statistiques-de-population/
  14. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  15. arverdi.be
  16. conservatoire-verviers.be
  17. donboscoverviers.be
  18. Les écoles communales de Verviers
  19. La Haute École Charlemagne - Campus de Verviers
  20. « Accès professeur », sur notredameheusy.be (consulté le ).
  21. Le Collège Saint-François Xavier
  22. Institut Saint-François-Xavier (SFXdeux)
  23. Jumelages
  24. Aqualaine
  25. maisondadolphehardy.be
  26. L'Église Sainte-Julienne
  27. fabiennehenrot.be

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Portraits verviétois. Verviers, Leens, 1946, avec portraits.
  • Catherine Bauwens et Jean-François Potelle, Le patrimoine de Verviers, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 140), , 56 p. (ISBN 978-2-87522-188-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]