Victor Leemans — Wikipédia

Victor Leemans
Fonctions
Président du Parlement européen
-
Député européen
-
Sénateur belge
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
LouvainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Victor Louis LeemansVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
E. Van Haaf, V. Van Waas, Victor van WaasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Mouvement
Archives conservées par
Maison des lettres[1]
KADOC Documentatie- en Onderzoekscentrum voor religie, cultuur en samenleving (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Victor Louis Leemans (alias E. Van Haaf ou V. Van Waas), né le à Stekene et mort le à Louvain) est un homme politique belge. Président du syndicat nationaliste flamand Arbeidsorde durant les années 1930, il est secrétaire-général aux Affaires économiques et aux classes moyennes sous l'occupation allemande. Amnistié à la Libération, il devient sénateur pour le Parti social-chrétien (PSC-CVP). Il est ensuite délégué au Parlement européen et en est Président de 1965 à 1966.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Victor Leemans naît à Stekene. Il étudie à l'école normale de Saint-Nicolas, où, sous l'influence de J. Van der Linden, il entre en contact avec la Croisade eucharistique et les idées d'Édouard Poppe. Après ses études, il devient professeur à l'École des Frères de Stekene de 1920 à 1934.

Radicalisation[modifier | modifier le code]

Entre 1926 et 1930, Victor Leemans est rédacteur en chef du journal d'extrême droite et solidariste Jong Dietschland. En 1930, il quitte la direction du journal mais continue d'y écrire sous le nom de plume de Victor Van Waas. Durant cette période, il est sous l'influence idéologique d'Erich Przywara, Romano Guardini et Lodewijk Dosfel.

À cette époque, il s'inscrit à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris, où il obtient un doctorat en science politique avec les thèses intitulées La presse et les universités en Allemagne et F. Toennies et la sociologie contemporaine en Allemagne. Il suit également des cours et des séminaires aux universités de Berlin et Munster.

En 1936, il est nommé président de l'Arbeidsorde, un syndicat nationaliste flamand lié à la Ligue nationale flamande (VNV) de Staf de Clercq et du Rex-Vlaanderen de Léon Degrelle.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Pendant l'occupation allemande, Victor Leemans est nommé secrétaire-général aux Affaires économiques et aux classes moyennes le . Le commerce extérieur est ensuite ajouté à son portefeuille. À partir du , il est également membre du conseil d'administration de la Banque d'émission, créée par les nazis en remplacement de la Banque nationale et chargée de la compensation.

À la Libération, Victor Leemans est confronté à la répression mais est amnistié en 1948. Un an plus tard, il est élu sénateur de la province d'Anvers, en tant que candidat d'ouverture le Parti social-chrétien (PSC-CVP). À partir de , il est chef du groupe de ce parti à la chambre haute.

En , il est désigné par le PSC-CVP au Parlement européen, dont il est Président de l'assemblée plénière de Strasbourg du [3] au . Il est également Président de la Commission de l'Énergie, de la Recherche et des Questions atomiques.

Malgré ces activités politiques, il écrit hebdomadairement dans le journal De Standaard des tribunes sur l'actualité économique, sociale et politique. Il collabore également aux revues Kultuurleven et Tijdschrift voor Filosofie.

Jusqu'à sa mort en 1971, il est reste représentant PSC-CVP au Sénat.

Notes et férences[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_14284 »
  2. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_1062 »
  3. Parlement européen, « CAHIERS MENSUELS DE DOCUMENTATION EUROPEENNE » [PDF], sur Archive of the European Integration, (consulté le )