Viv Albertine — Wikipédia

Viv Albertine
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Viv Albertine en 2012.
Informations générales
Nom de naissance Viviane Katrina Louise Albertine
Naissance (69 ans)
Sydney (Australie)
Activité principale Musicienne
Genre musical Punk, rock
Instruments Guitare
Labels Island Records, Y Records, Narnack, Rough Trade, Strange Fruit, Castle Music
Composition du groupe
Membres The Slits

Viviane Katrina Louise Albertine, dite Viv Albertine, née le à Sydney en Australie, est la guitariste du groupe punk rock britannique The Slits. Elle est également autrice.

Biographie[modifier | modifier le code]

Viviane Katrina Louise Albertine est née à Sydney d'une mère anglaise d'origine suisse et d'un père corse[1]. En 1958, la famille quitte l'Australie pour s'installer dans le nord de Londres à Muswell Hill[2]. Elle fréquente l'école primaire de Muswell Hill, avant de s'inscrire à 17 ans à l'école d'art d'Hornsey. Elle intègre ensuite la Chelsea School of Art pour étudier la mode et le design. En 1976, tout en continuant ses études à Chelsea, elle s'achète sa première guitare et forme le groupe punk The Flowers of Romance[3].

Albertine faisait partie du premier cercle de fans des Sex Pistols, et était une amie proche de Mick Jones et Joe Strummer des The Clash. Elle rejoint The Slits en tant que guitariste du groupe en 1977, où elle rejoint Palmolive et Tessa Pollitt, ancienne de Flowers of Romance, ainsi que Ari Up. Un premier album Cut, sort en 1979. Cette même année la chanson du Clash, Train in Vain est une réponse au titre Typical Girls par The Slits[4],[5].

Tout en continuant en tant que membre des The Slits, Albertine a contribué à la guitare et à la voix pour le groupe The Americans 49, sur leur album E Pluribus Unum. Elle a également fait partie du disque collectif, Steppers New Age, en 1981. Elle est apparue comme guitariste invitée sur le premier album des Flying Lizards, ainsi que sur Singers & Players publié en 1982.

Elle abandonne la musique dans les années 80 et devient professeure d'aérobic puis réalisatrice pour la télévision, pour MTV, la BBC ou encore Channel 4[5]. Puis dans les années 2000, elle s'établit à Hastings dans le sud de l'Angleterre et devient mère au foyer[5].

Viv Albertine à l'O2 Arena de Bristol en 2011.

Elle revient à la musique dans les années 2010. Elle participe à une date barcelonaise de la reformation des Slits[5]. Elle a enregistré une reprise de David Bowie, Letter to Hermione pour l'album en hommage, sorti le .

L'album solo d'Albertine, intitulé The Border Vermilion, sort le , sur le label Cadix Music[6], elle invite un bassiste différent pour chacun des morceaux. Les textes très personnels sont puisés dans son expérience désabusée de femme, mère au foyer[5].

En 2013, la réalisatrice britannique Joanna Hogg lui confie un rôle de premier plan dans un long métrage remarqué, Exhibition, aux côtés de Liam Gillick[7].

En 2014, l'artiste édite une première œuvre autobiographique intitulée De fringues, de musique et de mecs chez Thomas Dunne Books[8]. En juin 2017, l'ouvrage est publié en France aux éditions Buchet-Chastel[2]. Un second ouvrage, À jeter, sans ouvrir, sort en 2019 dans la même maison d'édition française.

Discographie[modifier | modifier le code]

The Slits[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums live[modifier | modifier le code]

  • 1980 : Untitled, Y Records, Rough Trade
  • 1988 : The Peel Sessions, Strange Fruit
  • 2005 : Live at The Gibus Club, Castle Music

Carrière solo[modifier | modifier le code]

  • 2012 : The Border Vermilion, Cadix Music

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisatrice, scénariste[modifier | modifier le code]

  • 1991 : Coping with cupid, 18 min
  • 1992 : The tomorrow people, 25 min, série TV

Actrice[modifier | modifier le code]

  • 2013 : Exhibition de Joanna Hogg, dans le rôle de D.

Publications[modifier | modifier le code]

  • De fringues, de musique et de mecs, Viv Albertine, 494 p., Buchet-Chastel, 2017, (ISBN 2283029236)
  • À jeter, sans ouvrir, Viv Albertine, 352 p., Buchet-Chastel, , (ISBN 978-2-283-03226-8)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Viv albertine the slits et la naissance du punk rock feminin », sur Radio france, (consulté le ).
  2. a et b Johanna Luyssen, « La ménopunk », Libération,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  3. (en) Jon Savage, The England's Dreaming Tapes, Minneapolis : University Of Minnesota Press, 2010, p. 286. (ISBN 0-8166-7292-X).
  4. (en) Marcus Gray, (2007-10-26), « Marcus Gray on the ongoing pop influence of 'Stand By Me' », Guardian Unlimited Arts". Arts. [1]. Consulté le 3 décembre 2007
  5. a b c d et e De fringues, de musique et de mecs, Viv Albertine, 494 p., Buchet-Chastel, 2017
  6. (en) Simon Price, « Viv Albertine, The Vermilion Border (Cadiz Music) », sur independent.co.uk, .
  7. (en) « Film of the week: Exhibition | Sight & Sound », sur British Film Institute, (consulté le ).
  8. (en) Dwight Garner, « Clash, Crash, Redemption : A Memoir by Viv Albertine, Punk Rocker », sur nytimes.com, .

Liens externes[modifier | modifier le code]