Wolfgang Kubicki — Wikipédia

Wolfgang Kubicki
Illustration.
Wolfgang Kubicki en 2013.
Fonctions
Vice-président du Bundestag
En fonction depuis le
(6 ans et 6 mois)
Président Wolfgang Schäuble
Bärbel Bas
Législature 19e et 20e
Groupe politique FDP
Prédécesseur Hermann Otto Solms (indirectement)
Député fédéral allemand
En fonction depuis le
(6 ans et 6 mois)
Élection 24 septembre 2017
Réélection 26 septembre 2021
Législature 19e et 20e
Président du groupe FDP au
Landtag du Schleswig-Holstein

(21 ans, 5 mois et 1 jour)
Législature 14e, 15e, 16e, 17e et 18e
Prédécesseur Ekkehard Klug

(1 an, 3 mois et 11 jours)
Législature 13e
Prédécesseur Wolf-Dieter Zumpfort (1987-88)
Successeur Ekkehard Klug
Vice-président fédéral du
Parti libéral-démocrate allemand
En fonction depuis le
(10 ans, 4 mois et 17 jours)
Président Christian Lindner
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Brunswick (RFA)
Nationalité Allemande
Parti politique FDP
Diplômé de université Christian Albrecht
de Kiel
Profession avocat
Résidence Kiel, Schleswig-Holstein

Wolfgang Kubicki, né le à Brunswick, est un homme politique allemand, membre du Parti libéral-démocrate (FDP). Il est vice-président du Bundestag depuis 2017 et vice-président fédéral de son parti depuis 2013. Il a été président du groupe parlementaire FDP au Landtag du Schleswig-Holstein de 1996 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et ascension[modifier | modifier le code]

En 1970, il passe son Abitur à Brunswick et s'inscrit au FDP un an plus tard. Ayant réussi son examen d'enseignant en économie à l'université Christian Albrecht de Kiel en 1975, il commence à travailler en 1976 dans le conseil de gestion. Cette même année, il intègre le comité directeur du FDP dans le Schleswig-Holstein.

Engagé en 1978 dans un bureau de conseil en droit fiscal, il est recruté deux ans plus tard comme attaché scientifique du groupe libéral au Landtag. Il passe son premier diplôme juridique d'État en 1982, réussit le second trois ans plus tard et devient alors avocat en droit des sociétés.

À la tête du FDP du Schleswig-Holstein[modifier | modifier le code]

Après avoir été choisi comme président du parti dans l'arrondissement de Rendsburg-Eckernförde en 1987, il est désigné vice-président régional en 1988. En , il est élu président régional du Parti libéral-démocrate. À cette époque, le parti ne dispose plus de représentation parlementaire. Environ un an plus tard, il est élu député fédéral au Bundestag lors des élections fédérales du 2 décembre 1990.

Chef de file aux élections régionales du 5 avril 1992, il permet à sa formation de remporter 5,6 % des suffrages et de revenir au Landtag. Il est ensuite élu, le 5 mai, président du groupe parlementaire, qui compte 5 députés sur 89. Il démissionne alors du Bundestag.

Mise en retrait[modifier | modifier le code]

Il démissionne de l'ensemble de ses fonctions en , après sa mise en cause dans « l'affaire de la décharge Schöneberg ». Dans cette affaire, il avait reçu 800 000 Deutsche Mark pour avoir conseillé au gouvernement du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale de privatiser la gestion d'une décharge, en n'informant pas les autorités sur la réalité des risques environnementaux. Ainsi, non seulement la privatisation a profité à un de ses amis, Adolf Hilmer, qui en a retiré un profit substantiel, mais la société publique a évité de peu la faillite pour respecter les exigences environnementales.

Jürgen Koppelin prend sa succession comme président régional du FDP, tandis que Ekkehard Klug devient président du groupe parlementaire. Lui-même, cependant, conserve son mandat de député régional.

Retour au premier plan[modifier | modifier le code]

À la suite des élections régionales du 24 mars 1996, il retrouve ses responsabilités de président de groupe, qui compte désormais 4 députés sur 75. L'année suivante, il réintègre le comité directeur fédéral du parti.

Pour les élections régionales du 27 février 2000, il est de nouveau chef de file du FDP et remporte 7,6 % des suffrages exprimés et 7 députés sur 89, soit le meilleur score depuis 1962. Il conduit, deux ans plus tard, la liste libérale pour les élections fédérales du 22 septembre 2002. Bien qu'élu député fédéral, il renonce à siéger au Bundestag le 9 décembre pour se consacrer à son mandat régional.

De nouveau chef de file à l'occasion des élections régionales du 20 février 2005, le FDP recule à 6,6 % des voix, soit 4 députés sur 69. Il conserve alors la présidence du groupe libéral, devenant le chef de l'opposition à la suite de la formation d'une grande coalition par le chrétien-démocrate Peter Harry Carstensen. C'est la première fois depuis 1947 que l'opposition n'est pas majoritairement formée par l'un des deux grands partis allemands dans ce Land.

Cadre national du FDP[modifier | modifier le code]

Lorsque la rupture de l'alliance au pouvoir entraîne des élections régionales anticipées le , il mène une nouvelle fois la campagne des libéraux-démocrates. Avec un score de 14,9 % des suffrages, le FDP remporte 14 députés sur 95 au Landtag et permet à Carstensen, vainqueur du scrutin, de constituer une coalition noire-jaune.

L'invalidation de la loi électorale conduit, de nouveau, à la convocation d'élections régionales anticipées le . Chef de la campagne du FDP pour la cinquième fois en six élections, il parvient à faire remonter son parti dans les sondages. Alors que celui-ci était à seulement 2 % d'intentions de vote le , il remporte finalement 8,2 % des voix et 6 députés sur 69.

À l'occasion d'un congrès fédéral du Parti libéral-démocrate organisé en , il fait son entrée à la présidence fédérale, sous la direction de Philipp Rösler. Le 7 décembre suivant, au cours du congrès extraordinaire qui suit la déroute du parti aux élections fédérales du 22 septembre, il est élu vice-président fédéral, sous l'autorité du très jeune Christian Lindner.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]