Wright J65 — Wikipédia

Wright J65
Vue du moteur
Un J65 en coupe.

Constructeur Curtiss-Wright Corporation
Premier vol
Utilisation
Caractéristiques
Type Turboréacteur
Longueur 3 098 mm
Diamètre 953 mm
Masse 1 259 kg
Composants
Compresseur Axial 13 étages
Chambre de combustion Annulaire
Turbine Axiale 2 étages
Performances
Poussée maximale à sec 32,2 kN
Taux de compression 7:1
Débit d'air 54 kg/s
Température Entrée Turbine 848 °C
Consommation spécifique à sec 0,916 kg/(kN⋅h)
Rapport Poids/Poussée 39,10 kg/kN

Le Wright J65 était un turboréacteur à compresseur axial conçu par Armstrong Siddeley mais produit sous licence par la société américaine Curtiss-Wright. Issu du turboréacteur britannique Sapphire, le J65 équipa un grand nombre d'appareils de conception américaine.

Conception et développement[modifier | modifier le code]

Entretien d'un chasseur Republic F-84F Thunderstreak de l'armée de l'air française entre 1955 et 1965.

La société Curtiss-Wright acheta une licence de fabrication pour le Sapphire en 1950, avec la prévision de disposer de lignes de production actives dès 1951. Toutefois, une série de retards causés par des modifications opérées par Curtiss dans la conception, comme le remplacement de la partie centrale forgée du moteur original par une partie en acier soudé[1], reporta sa mise en service de deux années complètes. Pendant ce temps-là, le Pratt & Whitney J57 était arrivé sur le marché et avait raflé une bonne partie des clients potentiels du J65. Toutefois, une fois qu'il entra en production, il prouva qu'il était aussi bon que les modèles britanniques et, en même-temps qu'il équipa le B-57 Canberra (sa cible initiale), le J65 fit son apparition sur les North American FJ-4 Fury, Douglas A-4 Skyhawk, Republic F-84F Thunderstreak, et sur les deux prototypes Lockheed XF-104, qui préfiguraient le futur Starfighter.

Une version turbopropulseur du J65 fut également conçue, avec une puissance comprise entre 6 500 à 10 380 ch. Elle fut désignée Wright T49. Un dérivé commercial du J65 fut aussi conçu, le TP51A2. Le T49 fut démarré pour la première fois en décembre 1952, produisant alors 8 000 ch, puis testé en vol dans un banc d'essais volant XB-47D à partir du . Malheureusement, le marché pour ce moteur avait disparu, et il n'y eut aucune suite au projet[1].

Applications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Gunston 2006, p. 249

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Bill Gunston, World encyclopedia of aero engines : From the Pioneers to the Present Day, Phoenix Mill, Gloucestershire, England, UK, Sutton Publishing, , 5e éd., 260 p. (ISBN 0-7509-4479-X)
  • (en) Anthony L. Kay, Turbojet : History and development 1930–1960, vol. 2 : USSR, USA, Japan, France, Canada, Sweden, Switzerland, Italy, Czechoslovakia and Hungary, Marlborough, Wiltshire (England), Crowood Press, , 1re éd., 240 p. (ISBN 978-1-86126-939-3)
  • (en) « Anglo-American Jewel - Engineering Details of the Wright J65 Sapphire Revealed », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 65, no 2369,‎ , p. 787 (lire en ligne [PDF])
  • (en) Irving Stone, « Analysis Reveals Wright J65 Details », Aviation Week, New York (États-Unis), McGraw-Hill, vol. 60, no 24,‎ , p. 28-30, 34, 37-38, 40 & 42 (ISSN 0005-2175, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]