XVIe siècle au théâtre — Wikipédia

XVe siècle - XVIe siècle - 1600 - 1601 - 1602

Événements[modifier | modifier le code]

  • 1501 :
    •  : représentation à Mons dans le comté de Hainaut d'un Mystère de la Passion, adaptation s'inspirant du mystère d'Arnoul Gréban et de celui de Jean Michel ; les livres de conduite (Abregiets) du régisseur avec les didascalies et la distribution des rôles, ainsi que l'état des frais, ont été conservés[1], ce qui permet d'en reconstituer la mise en scène et en fait l'une des représentations de mystères les mieux connues et les mieux documentées de toutes[2],[3].
  • 1509 :
    • - : représentation à Romans du Mystère des trois doms, pièce en moyen français d’environ 11 000 vers qui raconte la conversion puis le martyre des trois saints patrons de la ville, Séverin, Exupère, et Félicien ; le texte est conservé dans un seul manuscrit, avec le livre des comptes, qui donne de précieuses informations sur les modalités d’organisation de la représentation[4].
  • 1536 :
  • 1548 : la Confrérie de la Passion et de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui Charles IX avait accordé en 1402 le monopole de la représentation des mystères à Paris, construit à l'Hôtel de Bourgogne une salle de spectacle pour présenter des mystères. Mais le , un arrêt du Parlement de Paris lui interdit de jouer des pièces religieuses ; la confrérie obtient en échange le monopole des représentations théâtrales profanes à Paris, et loue la salle de l'Hôtel de Bourgogne aux troupes itinérantes.
  • 1553 : représentation à Bessans en Savoie d'un Mystère de la Passion, remaniement de celui de Jean Michel[5].
  • 1576 : l'acteur et entrepreneur de spectacles James Burbage fait construire The Theatre, considéré comme le premier théâtre bâti à Londres dont le seul but était les représentations théâtrales.
  • 1577 :
    •  : des comédiens italiens, que le roi Henri III avait fait venir de Venise à Paris, sont installés au théâtre du Petit-Bourbon.
    • construction du Curtain Theatre à Londres.
  • 1583 : formation de la Troupe de la reine Elizabeth à Londres, à la demande d'Élisabeth Ire, reine d'Angleterre ; c'est la principale compagnie d'acteurs des années 1580 à 1600.
  • 1587 : l'entrepreneur de spectacles Philip Henslowe et un marchand nommé John Cholmley font construire à Londres le théâtre de la Rose.
  • 1594 : formation de la troupe du lord-chambellan (Lord Chamberlain's Men) à Londres, sous le patronage de Henry Carey, premier baron Hunsdon.
  • 1595 : construction à Londres du théâtre The Swan.
  • 1600 :

Pièces de théâtre représentées[modifier | modifier le code]

Pièces de théâtre publiées[modifier | modifier le code]

Page de titre de la première édition de La Mandragore.
Page de titre de la première édition du Songe d'une nuit d'été.

Naissances[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gustave Cohen, Le livre de conduite du régisseur et le compte des dépenses pour le Mystère de la passion joué à Mons, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque du XVe siècle » (no XXX), , CXXVIII-728 p..
  2. Omer Jodogne, « Mystère de la Passion, de Mons », dans Robert Bossuat, Louis Pichard, Guy Raynaud de Lage, Geneviève Hasenohr, Michel Zink (dir.), Dictionnaire des lettres françaises. Moyen Âge, Paris, Fayard, , p. 1043.
  3. Graham A. Runnalls, « La Passion de Mons (1501) : étude sur le texte et sur ses rapports avec la Passion d'Amiens (1500) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 80, no 4,‎ , p. 1143-1188 (lire en ligne Accès libre).
  4. Paul Émile Giraud et Ulysse Chevalier, Mystère des Trois Doms joué à Romans en 1509 publié d'après le manuscrit original avec le compte de sa composition, mise en scène et représentation et des documents relatifs aux représentations théâtrales en Dauphiné du XIVe au XVIe siècle, Lyon, Auguste Brun, (lire en ligne Accès libre).
  5. Jacques Chocheyras, Le théâtre religieux en Savoie au XVIe siècle. Avec des fragments inédits, Genève, Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 115), XXIII-260 p., p. 159-170.
  6. Jacques Heers, Machiavel, Paris, Fayard, , p. 335.
  7. Richard Cooper, « Scève, Serlio et la fête », dans Maurice Scève. Le poète en quête d’un langage, Paris, coll. « Études et essais sur la Renaissance » (no 121), , p. 339-353.
  8. Raymond Lebègue, « La Sophonisbe au château de Blois », dans Études sur le théâtre français, Paris, Nizet, .
  9. Lire en ligne.
  10. Mathieu Ferrand, « Le théâtre des collèges au début du XVIe siècle : les Dialogi (1530) de Johannes Ravisius Textor », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, vol. 72, no 2,‎ , p. 337-368 (lire en ligne Accès limité).
  11. Lire en ligne.
  12. Riccardo Benedetti, « Il Negromante de l'Arioste traduit par Jean de La Taille », Italique, vol. XIII,‎ , p. 81-104 (lire en ligne Accès libre).
  13. F. 65-98 de La Famine, ou les Gabeonites, tragédie ... ensemble plusieurs autres Œuvres poëtiques Lire en ligne.
  14. lire en lgne.
  15. Lire en ligne.
  16. Géralde Nakam, « À propos des Contens d'Odet de Turnèbe », Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, no 17,‎ , p. 113-120 (lire en ligne Accès libre).
  17. Lire en ligne.
  18. Lire en ligne.
  19. Lire en ligne.
  20. (en) J. Payne Collier, The Diary of Philip Henslowe, from 1591 to 1609. Printed from the original manuscript preserved at Dulwich College, Londres, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]