Xavier Darcos — Wikipédia

Xavier Darcos
Illustration.
Xavier Darcos en 2021.
Fonctions
Chancelier de l'Institut de France
En fonction depuis le
(6 ans, 3 mois et 23 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Gabriel de Broglie
Président de l'Institut français

(4 ans, 7 mois et 22 jours)
Prédécesseur Olivier Poivre d'Arvor
Successeur Antonin Baudry
Membre de l'Académie française
En fonction depuis le
(10 ans, 10 mois et 11 jours)
Élection 13 juin 2013
Prédécesseur Pierre-Jean Remy
Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville

(8 mois et 27 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon II
Prédécesseur Brice Hortefeux
Successeur Éric Woerth
Ministre de l'Éducation nationale

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon I et II
Prédécesseur Gilles de Robien
Successeur Luc Chatel
Ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie

(1 an et 2 mois)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Pierre-André Wiltzer
Successeur Brigitte Girardin
Ministre délégué à l'Enseignement scolaire

(1 an, 10 mois et 23 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin I et II
Prédécesseur Ségolène Royal
Successeur Fonction supprimée
Sénateur français

(3 ans, 8 mois et 6 jours)
Élection 27 septembre 1998
Circonscription Dordogne
Successeur Dominique Mortemousque
Maire de Périgueux

(2 ans, 5 mois et 28 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-Paul Daudou
Successeur Michel Moyrand

(8 ans, 4 mois et 18 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Yves Guéna
Successeur Jean-Paul Daudou
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Limoges (France)
Nationalité Français
Parti politique UMP (2002-2010)
Conjoint Laure Driant (depuis 1999)
Diplômé de Université de Bordeaux
Université de Reims
Profession Universitaire
Haut fonctionnaire

Xavier Darcos, né le à Limoges (Haute-Vienne), est un latiniste, haut fonctionnaire, homme de lettres, diplomate, homme politique et académicien français.

Maire de Périgueux entre 1997 et 2008, sénateur de 1998 à 2002 et conseiller régional d’Aquitaine de 2004 à 2015, il occupe à partir de 2002 plusieurs fonctions ministérielles. Il est ministre délégué à l'Enseignement scolaire puis, à partir de 2004, ministre délégué à la Coopération, au Développement et à la Francophonie dans les gouvernements Jean-Pierre Raffarin.

En 2007, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le premier gouvernement de François Fillon, puis devient en 2009 ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. Il quitte le gouvernement en 2010.

Ambassadeur de la France auprès de l'OCDE de 2005 à 2007, il est « ambassadeur pour la politique culturelle extérieure de la France » et, à ce titre, président exécutif de l'Institut français de à . De 2015 à 2017, il est « ambassadeur pour le rayonnement du français à l'étranger ».

Membre depuis 2006 de l'Académie des sciences morales et politiques, dont il est le secrétaire perpétuel de 2010 à 2016, il est élu à l'Académie française en . Depuis le , il est chancelier de l'Institut de France.

En , il est condamné à trois ans d’inéligibilité dans le cadre d'une affaire de prise illégale d'intérêts.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et vie familiale[modifier | modifier le code]

Xavier Darcos est le fils d'un trésorier-payeur général[1] originaire du Bazadais, Jean-Gabriel Darcos, cité à titre posthume parmi les Gardiens de la vie au mémorial de la Shoah[2].

Veuf de Marie-Lys Beaudry, avec laquelle il a eu deux enfants, Xavier Darcos a épousé, en secondes noces, le 10 avril 1999, Laure Driant (arrière-petite-fille du colonel Émile Driant et descendante du général Boulanger[3]), dont il a eu un fils, Gabriel. Après avoir collaboré avec Xavier Darcos lorsqu'il était sénateur et ministre, elle est devenue femme politique, conseillère départementale et sénatrice de l'Essonne.

Études et carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Après des études au lycée Bertran-de-Born de Périgueux[4] et à l'université de Bordeaux, il est reçu à l'agrégation de lettres classiques. Il enseigne à partir de 1968, une année au collège, puis dans le même établissement en terminale littéraire à l’ESPC Saint Joseph de Périgueux et en classes préparatoires au lycée Laure-Gatet de Périgueux.

Après avoir obtenu en 1981 un doctorat de troisième cycle en lettres et sciences humaines (études latines) à l'université de Bordeaux, il enseigne en classe de première supérieure au lycée Michel-Montaigne à Bordeaux de 1982 à 1987, puis, nommé professeur de chaire supérieure, il est affecté en première supérieure (en khâgne) au lycée Louis-le-Grand à Paris, où il reste jusqu'en 1992[5].

En 1992, il devient inspecteur général de l’Éducation nationale.

De 1993 à 1995, il est directeur de cabinet du ministre de l’Éducation nationale, François Bayrou.

En 1995, il soutient à l'université de Reims sa thèse de doctorat, dirigée par le professeur Jean-Pierre Néraudau, sur le sentiment de la mort chez Ovide, dont une version abrégée est éditée en 2009 aux PUF (voir ci-dessous). Ainsi a-t-il écrit la préface du Liber amicorum : mélanges sur la littérature antique et moderne à la mémoire de Jean-Pierre Néraudau[6].

Il devient ensuite Doyen de l’inspection générale de l’Éducation nationale de 1995 à 1998, et occupe un poste de professeur associé de littérature comparée à l’université Paris IV-Sorbonne de 1996 à 1999[5], fonction qu'il retrouvera entre 2005 et 2007.

Sa spécialité universitaire est le thème ovidien de la mort, vu comme une image de l'évolution des mentalités religieuses au tournant du millénaire[7]. Il est aussi l'auteur d'une biographie de Prosper Mérimée, d'un essai sur Oscar Wilde, et de livres sur l’histoire et les théories de l’école, sur la diplomatie culturelle et sur des auteurs latins, comme l’historien Tacite ou les poètes Ovide et Virgile. Il écrit régulièrement des articles dans des revues savantes, surtout dans les domaines de la latinité, de l'histoire littéraire moderne, du genre poétique et de la littérature comparée.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Xavier Darcos s'est d'abord fait connaître par des responsabilités dans des fondations musicales (il est lui-même organiste amateur) et en présidant notamment l'Adam 24 (« Ass. pour le développement et l'animation de la musique en Dordogne »), de 1972 à 1980. C'est à ce titre qu'il est longtemps membre du Conseil économique et social d'Aquitaine (1975-1995). En 1969, il est lauréat de la Fondation de l'avenir–Sylvain Floirat, récompensant son action en faveur de la restauration des orgues en Périgord.

Après avoir très tôt assumé divers mandats locaux, notamment celui d’adjoint au maire de Périgueux chargé de la culture depuis 1989, Xavier Darcos entame une carrière politique nationale en entrant au cabinet du ministre de l’Éducation nationale, François Bayrou, comme conseiller en 1993 puis directeur de cabinet de 1994 à 1995. Il est ensuite conseiller pour l’éducation et la culture d’Alain Juppé, Premier ministre de 1995 à 1997.

En , à la suite de la nomination du maire de Périgueux, Yves Guéna, au Conseil constitutionnel, il est élu maire en séance du conseil municipal par 32 voix contre 7. En mars 2001, il est réélu, au suffrage universel cette fois, au premier tour des élections municipales avec 59,7 % des voix face au socialiste Michel Moyrand.

Élu sénateur de la Dordogne en 1998, il devient en 2001 vice-président de la commission sénatoriale des Affaires culturelles.

En , il est nommé ministre délégué à l'Enseignement scolaire, auprès de Luc Ferry, dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Il cède alors son siège de sénateur à Dominique Mortemousque et son fauteuil de maire à son premier adjoint, Jean-Paul Daudou.

Au premier tour des élections régionales de 2004 en Aquitaine, sa liste obtient 18,40 % des voix. Au second tour, sa liste UMP fusionne avec la liste UDF de François Bayrou mais n'obtient que 33,46 % des voix, largement battue par la liste du président sortant de la région Alain Rousset.

Par la suite, il est ministre délégué au Développement, à la Coopération et à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères Michel Barnier, de à .

Il n'est pas reconduit après la démission du gouvernement Jean-Pierre Raffarin le et l'arrivée de Dominique de Villepin à Matignon. Il est aussitôt nommé ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'OCDE, fonction qu'il occupe jusqu'à son retour au gouvernement. Il redevient également maire de Périgueux le , après un vote du conseil municipal[8].

Le , Xavier Darcos est nommé ministre de l’Éducation nationale dans le premier gouvernement de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il est reconduit dans le gouvernement Fillon II le .

À ce poste, il décide de la suppression des cours du samedi matin, instituant la semaine de 4 jours (ou de 4 jours et demi) à l'école primaire[9].

Il annonce la suppression de 13 500 postes dans l'Éducation nationale pour 2009, et présente un projet de réforme des lycées qui aurait entraîné la restructuration de la classe de seconde en un tronc commun de 21 heures avec 6 heures de « modules » et 3 heures d'accompagnement personnalisé, répartis sur 2 semestres. Ce projet prévoyait également la disparition des filières L, S et ES en première et en terminale et la mise en place d'un tronc commun de cinq matières (dont auraient été absents l'histoire-géographie et les mathématiques) accompagnées de quatre « dominantes » (humanités et arts, sciences, sciences de la société, technologie). Les matières du tronc commun auraient été évaluées lors d'épreuves finales et les dominantes par un contrôle continu Mais les lycées craignant que le nombre de dominantes ne dépende du budget de l'établissement et à la suite d'un mouvement de blocage national des lycéens, il annonce le le report de la réforme[10].

Au second tour des élections municipales de 2008 à Périgueux, sa liste « La ville devant soi » est devancée (de 113 voix) par la liste de gauche de Michel Moyrand qui obtient 50,12 % des voix. Élu conseiller municipal d'opposition, il démissionne peu de temps après, renonçant à siéger au conseil municipal[11].

Le , Xavier Darcos est nommé ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville.

Seul candidat à la primaire UMP pour la tête de liste aux élections régionales de 2010 en Aquitaine, il est désigné par les militants, obtenant 4 029 voix (participation : 31,77 %) le 22 mars 2009[12]. Le second tour des élections régionales de 2010 en Aquitaine a pour configuration une triangulaire : PS (liste Alain Rousset), UMP (liste Xavier Darcos), MoDem (liste Jean Lassalle). Xavier Darcos (28,01 % des voix) est largement devancé par la liste d'Alain Rousset (56,34 %), le président sortant socialiste. Au lendemain du second tour, lors d'un remaniement ministériel, il quitte le ministère du Travail au profit d'Éric Woerth[13].

Pressenti pour succéder à la présidence de l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles à Jean-Jacques Aillagon, finalement reconduit, il est nommé, le , « ambassadeur en mission pour la politique culturelle extérieure de la France », et prend à ce titre la tête de l'Institut français, qui remplace Culturesfrance depuis le [14],[15]. En , il devient « ambassadeur pour le rayonnement du français à l’étranger ».

Membre de l’Institut de France[modifier | modifier le code]

Depuis , il est membre de l’Académie des sciences morales et politiques (section morale et sociologie), succédant à Bruno Neveu. Il est secrétaire perpétuel de l'Académie pour la période 2011-2016 (mandat non renouvelable)[16].

Il est élu à l’Académie française le , au fauteuil de Pierre-Jean Rémy[17],[18]. Il y est reçu le par Jean-Loup Dabadie[19].

Son épée d'académicien lui est remise le par Pierre Nora au quai d'Orsay. Créée par le joaillier parisien Lorenz Bäumer, l'épée est conçue comme une allégorie du bassin d'Arcachon, au sommet de laquelle se trouve le lion d'Aquitaine. La pointe du fourreau est un tuyau d'orgue rappelant sa passion pour l'opéra. La garde et la poignée forment une plume qui ondule, ponctuée de deux citations — l'une en latin, « Per aspera ad astra », et l'autre mélangeant du latin et de l'anglais, « Tibi or not to be » — et de noms d'auteurs sur lesquels Xavier Darcos a écrit : Ovide, Tacite, Prosper Mérimée et Oscar Wilde[20].

Le , il est élu par la commission administrative centrale de l'Institut de France (qui regroupe les cinq académies) chancelier de l'Institut de France pour un mandat de trois ans ; il prend ses fonctions le [21]. Il est réélu le [22] puis le [23],[24].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

En 1982, Xavier Darcos enseigne au lycée Laure-Gatet de Périgueux et siège parallèlement à la commission académique qui choisissait les sujets des examens du baccalauréat. Quelques jours avant l'épreuve, il soumet à ses élèves un sujet voisin de l'un des sujets proposés aux candidats. Il fut inculpé et cité à comparaître le devant le tribunal de grande instance de Périgueux mais fut relaxé, le tribunal estimant que le choix de ce sujet n'était pas certain[25]. L’examen fut néanmoins annulé pour l'ensemble des candidats de la ville et ils furent de nouveau convoqués en [26],[27].

Xavier Darcos est condamné en à un an de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts, pour avoir recruté en tant que chancelier de l’Institut de France un associé d’affaires. Il reconnaît les faits ce qui lui permet de bénéficier d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité[28]. Il est également condamné à trois ans d’inéligibilité mais peut néanmoins rester chancelier de l'Institut de France[29].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

Au Sénat[modifier | modifier le code]

Au niveau local[modifier | modifier le code]

Fonctions politiques[modifier | modifier le code]

  • Secrétaire national chargé de la culture (de mars 2006 à novembre 2010).
  • Vice-président de la commission sénatoriale des Affaires culturelles (2000-2002).
  • Vice-président de la délégation sénatoriale pour les droits des femmes (1998-2002).

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections sénatoriales[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
1998[36] RPR Dordogne 607 47,35 1er 660 51,56 1er Élu

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Région 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2004[37] UMP Aquitaine 247 232 18,40 2e 469 386 33,46 2e
21  /  85
2010[38] 238 367 22,05 2e 320 137 28,01 2e
17  /  85

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Commune 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2001[39] RPR Périgueux 6 638 59,73 1er
32  /  39
2008[40] UMP 5 580 45,25 2e 6 628 49,58 2e
9  /  39

Décorations[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Direction et corédaction de manuels scolaires[modifier | modifier le code]

  • Le XIXe siècle en littérature, Hachette, 1986 (en coll.)
  • Le XVIIIe siècle en littérature, Hachette, 1986 (en coll.)
  • Le XVIIe siècle en littérature, Hachette, 1987 (en coll.)
  • Le Moyen Âge et le XVIe siècle en littérature, Hachette, 1987 (en coll.)
  • Le XXe siècle en littérature, Hachette, 1989 (en coll.)
  • Essais et textes littéraires, 2 tomes, Pretini Editore, Roma, 1993

Essais et ouvrages[modifier | modifier le code]

Préfaces[modifier | modifier le code]

  • L'Europe en poésie, de l'école au lycée, SCEREN, 2008, (ISBN 978-2-240-02701-6)
  • La langue française et la Méditerranée, CNDP, 2010, (ISBN 978-2-240-03043-6)
  • La littérature française du 20e siècle lue à l'étranger, Presses universitaires du Septentrion, 2011, (ISBN 978-2-757-402078)
  • Le handicap, une chance pour l'école, de J.-Christophe Parisot, Desclée De Brouwer, 2011, (ISBN 978-2220059846)
  • Présence française dans le monde : l'action culturelle et scientifique, La Documentation française, coll. Les Études, 2011
  • La diplomatie culturelle, un siècle d'inventions françaises, INA & Institut français, 2011
  • Cuisine et cinéma, Alain Bernard, La Lauze, (ISBN 978-2912032454), 2012
  • French scientific and cultural diplomacy, Liverpool University Press, (ISBN 978-1846318658), 2013
  • Où vont nos nuits perdues et autres poèmes d'Alain Duault, Poésie/Gallimard, 2015, (ISBN 9 7-820-7046750-1)
  • Les abats en majesté, de Guy Jost & Dick Motte, Éditions France Livres, 2016, (ISBN 9-782368-660041)
  • L'Écume des mots, Terra Mare éditions, 2016 (ISBN 9-782918-677437)
  • Rire avec les Anciens, textes réunis par Danielle Jouanna, Les Belles Lettres, 2016, (ISBN 2-251-03026-3)
  • Éduquer par le cinéma, de Soazig de La Moissonnière, Le Centurion, 2018, (ISBN 979-10-92801-45-3)
  • Correspondance et magistère : le plaidoyer épistolier, Travaux de littérature, t. XXX, publiés par l'Adirel, Droz, 2018, (ISBN 979-10-90455-05-4)
  • Guerre aux démolisseurs. Victor Hugo et la défense du patrimoine, Silvana Editoriale, 2018, (ISBN 978-8836638703)
  • La villa Kérylos, Éditions du patrimoine, collection Regards, 2019, (ISBN 9 78275-7705230)
  • Le Livre & la Mort (XIVe – XVIIIe siècles), Bibliothèque Mazarine et Éditions des Cendres, 2019, (ISBN 979-10-90853-13-3)
  • L’Institut de France, Connaissance des Arts, 800e numéro, 2022, (ISBN 9 78275-8010302)
  • À l'immortalité de Voltaire, cent-quarante-septième et dernier volume des Œuvres complètes, Voltaire Foundation, Oxford, 2022, (ISBN 978-07294-1229-2)
  • Le Lys dans la vallée, fac-similé du manuscrit de Balzac, Éditions des Saints Pères, 2022, (ISBN 9791095457657)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Anne-Marie Darcos est décédée », sur sudouest.fr, (consulté le )
  2. « Vous avez cherché darcos », sur Les gardiens de la vie (consulté le ).
  3. Le Point du 29 septembre 2007, p. 67
  4. Xavier Darcos, Dictionnaire amoureux de l'école, Éditions Plon, , 447 p. (ISBN 978-2-259-25145-7, lire en ligne), p. 150.
  5. a et b « Xavier DARCOS : ministre de l’Éducation nationale », sur Premier-ministre.gouv.fr (version du sur Internet Archive).
  6. Paris, Champion, 2005, direction Frank Lestringant, Bertrand Néraudau, Danielle Porte, Jean-Claude Ternaux
  7. C'est le sujet de ses deux thèses, soutenues respectivement en 1981 à Bordeaux, et en 1995 à Reims, dont une version abrégée est parue aux PUF.
  8. « Xavier Darcos, ancien ministre délégué à la Coopération, est réélu maire de Périgueux », sur maire-info.com, (consulté le ).
  9. « BOEN n° 25 du 19 juin 2008 », sur Bulletin officiel de l'Éducation nationale
  10. « Darcos reporte la réforme du secondaire », Le Monde, 15 décembre 2008.
  11. Périgueux: Xavier Darcos ne siégera pas au conseil municipal
  12. Les résultats aux primaires régionales.
  13. Départ du ministère du travail en mars 2010
  14. « Xavier Darcos à l'Institut français », bibliobs.com, 9 juin 2010.
  15. « Aillagon reconduit à Versailles », Le Figaro, 9 juin 2010
  16. Institut de France, « Secrétaires perpétuels de 1833 à aujourd'hui » (consulté le )
  17. Mohammed Aïssaoui, « Xavier Darcos, candidat à l'Académie française », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  18. « Xavier Darcos élu à l'Académie française », sur L'Express.fr, (consulté le )
  19. « Réponse au discours de réception de Xavier Darcos | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le )
  20. Gilles Kraemer, « Institut de France. Les épées des académiciens dévoilées », sur Le Curieux des Arts, (consulté le ).
  21. « Xavier Darcos devient chancelier de l'Institut de France », lefigaro.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Entretien avec le chancelier de l'Institut de France, Xavier Darcos », sur institutdefrance.fr, (consulté le ) : « Le 14 décembre 2020, M. Xavier Darcos, membre de l’Académie française et de l’Académie des sciences morales et politiques, chancelier de l’Institut de France depuis 2018 a été réélu chancelier de l’Institut de France à l’unanimité par ses pairs à compter du 1er janvier 2021. ».
  23. Béatrice Gurrey, « Xavier Darcos réélu chancelier à l’Institut de France », sur Le Monde, (consulté le ).
  24. Décret du 8 janvier 2024 portant approbation d'une élection à l'Institut de France
  25. « Xavier Darcos inculpé de fraude au bac... en 1982, puis relaxé », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  26. « Xavier Darcos, inculpé puis relaxé dans une affaire de fraude au bac en 1982 », sur ActuaLitté.com (consulté le )
  27. « Quand Darcos provoquait l'annulation du bac », sur L'Obs, (consulté le )
  28. « L’ancien ministre Xavier Darcos condamné pour le recrutement d’un associé à l’Institut de France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « L'ancien maire de Périgueux Xavier Darcos condamné à un an de prison avec sursis - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  30. « Académiciens – Académie des sciences dʼoutre-mer : DARCOS Xavier », sur academieoutremer.fr (consulté le ).
  31. « Qui sommes nous ? », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
  32. « Membres d'honneur », sur academie-sbla-bordeaux.fr (consulté le ).
  33. Laurence Debril, « Darcos et la gastronomie », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  34. « DLF », sur langue-francaise.org (consulté le ).
  35. « Les Académiciens », sur academie.vins-bordeaux.fr (consulté le ). Voir https://academie.vins-bordeaux.fr/prix-montaigne/quest-prix-montaigne/
  36. « Résultats des élections sénatoriales de 1998 : Dordogne », sur politiquemania.com (consulté le ).
  37. « Résultats des élections régionales 2004 - Aquitaine », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  38. « Résultats des élections régionales 2010 - Aquitaine », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  39. « Dordogne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Résultats des élections municipales 2008 - Périgueux », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  41. « Décret du 31 décembre 2018 portant promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur », sur le site de Légifrance, .
  42. « Décret du 22 avril 2011 portant promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur », sur le site de Légifrance, (consulté le ).
  43. Aurélie Filippetti, « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
  44. (it) Darcos Sig. Xavier - Commendatore Ordine al Merito della Repubblica Italiana, sur quirinale.it (consulté le 19 octobre 2016)
  45. « Six Français reçoivent la médaille taïwanaise de la Culture », sur rti.org.tw, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]