Yōhei Kōno — Wikipédia

Yōhei Kōno
河野 洋平
Illustration.
Yōhei Kōno en 2008
Fonctions
Vice-Premier ministre du Japon

(1 an, 3 mois et 2 jours)
Monarque Akihito
Premier ministre Tomiichi Murayama
Gouvernement Murayama
Prédécesseur Tsutomu Hata
Successeur Ryūtarō Hashimoto
Biographie
Date de naissance (87 ans)
Lieu de naissance Hiratsuka
Drapeau du Japon Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique Parti libéral-démocrate
Père Ichirō Kōno
Enfants Tarō Kōno
Diplômé de Université Waseda
Profession Homme politique, diplomate
Site web www.yohei-kono.com/index.html

Yōhei Kōno (河野 洋平, Kōno Yōhei?), né le à Hiratsuka dans la préfecture de Kanagawa, est un homme politique japonais membre du Parti libéral-démocrate (PLD). Il a servi en tant que Président de la Chambre des représentants de novembre 2003 jusqu'à août 2009[1], date à laquelle le PLD perd sa majorité lors des élections législatives de 2009. Il a également présidé l'Association japonaise des fédérations d'athlétisme de 1999 à 2013.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Ichiro Kono, qui fut vice-premier ministre du Japon. Yōhei Kōno effectue ses études secondaires au lycée Waseda[2].

Il est admis à l'université Waseda en 1955, où il étudie l'économie au sein de la faculté de science politique et d'économie[3]. Il est alors camarade de classe de Yasuo Fukuda. Il s'engage dans le club de course automobile. Il est diplômé en 1959[4].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

et a travaillé pour la société Marubeni Corporation. Sa carrière politique débute en 1967. Kōno est connu pour être un personnage controversé dans le débat des « femmes de réconfort », pour la déclaration qu'il a faite le 4 août 1993, quand il était Secrétaire général du gouvernement. Dans sa déclaration, faite après que l'historien Yoshiaki Yoshimi ait annoncé qu'il avait découvert dans la bibliothèque de l'Agence de la Défense à Tokyo des preuves documentaires que l'Armée impériale japonaise avait créé des « centres de délassement», il a admis que l'Armée impériale avait été impliquée, directement et indirectement, dans la mise en place d'« équipements de confort » et que la coercition avait été utilisée dans le recrutement et la rétention des femmes.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Yōhei Kōno fut ministre des Affaires étrangères de 1994 à 1996 puis de 1999 à 2001.

Il est président du PLD entre 1993 et 1995[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yōhei Kōno » (voir la liste des auteurs).
  1. « Kono's tenure longest as speaker », The Japan Times, (consulté le )
  2. (ja) 文藝春秋, 文藝春秋社,‎ (lire en ligne)
  3. (ja) 日本の論点, 文藝春秋,‎ (lire en ligne)
  4. (ja) Gekkan Jiyū Minshu, (lire en ligne)
  5. (en-US) Eric Johnston, « Could reform mission put Taro Kono on path to succeed Japan Prime Minister Yoshihide Suga? », sur The Japan Times,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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