Yu Jie — Wikipédia

Yu Jie
Description de l'image Yu Jie from VOA.jpg.
Naissance (50 ans)
Chengdu province du Sichuan.
Activité principale
écrivain
Auteur
Langue d’écriture chinois
Genres
essai

Œuvres principales

Compléments

Yu Jie vit, en exil, aux États-Unis depuis 2012

Yu Jie (chinois : 余杰 ; pinyin : Yú jĭe), né le à Chengdu dans la province du Sichuan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son premier livre Feu et glace publié en 1998, a été interdit après s'est vendu à deux millions d'exemplaires[1].

Yu Jie se convertit au christianisme dans les années 2002-2003, Il critique les autorités chinoises quand celles-ci ferment les églises de maison chinoises non contrôlées par l'État[2]. Yu Jie, un des penseurs de l'église protestante chinoise, met en avant le réformateur genevois Jean Calvin qui selon lui permet d'appréhender « les rapports entre la foi individuelle et la société ». Yu Jie demande la séparation entre la religion et l'État[3]. Le le président américain George Bush reçoit à la Maison-Blanche des opposants au régime chinois avec les écrivains Yu Jie et Wang Yi et l'avocat Li Baiguang[4].

En 2008, il est un des 303 intellectuels chinois signataires de la charte 08[5]. Par ailleurs, il signe avec d'autres intellectuels chinois dont Wang Lixiong, Liu Xiaobo, Ding Zilin, une pétition demandant en particulier la fin de la censure concernant la répression au Tibet[6].

En [7], alors que le prix Nobel de la paix est attribué à Liu Xiaobo, un de ses amis, Yu Jie est arrêté et torturé[8].

Alors que Yu Jie rédige une biographie de Liu Xiaobo, il décide de quitter la Chine en , devant les menaces des autorités de le mettre en prison si cet ouvrage était publié[9].

Yu est un partisan majeur de Donald Trump[10]. Lorsque la juge de la Cour suprême des États-Unis, Ruth Ginsburg, est décédée en 2020, Yu a déclaré qu'il avait ri au ciel pour célébrer sa mort, car elle était « l'ennemie la plus diabolique de l'Amérique »[11],[12].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Fire and Ice (1998), Economy Daily Press, China.
  • Screams within Iron House (1998), Chinese Industry & Commerce Syndicate Press.
  • Fire and Ice (1999), (Hong Kong édition), Cosmos Books.
  • To Say, or not to Say (1999), Culture and Art Publishing House.
  • Awkward Times (1999), YueLu Publishing House.
  • Civilization Pain (1999), (Self Anthology), Bai Hua Publishing House.
  • Fly the Wings (2000), China Film Publishing House.
  • The Road of Wandering Hero - The Mind History of the Transformation Intellectuals in our times (2009), Taiwan Linking Publishing Co.
  • China's Best Actor: Wen Jiabao (en) (2010), New Century Publishing Co.
  • Xi Jinping, the Godfather

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ursula Gauthier, Yu Jie, dissident kamikaze 26 septembre 2010
  2. Le dissident Yu Jie quitte la Chine pour les États-Unis, Le Monde avec AFP et Reuters, 13 janvier 2012
  3. Ursula Gauthier, Chine, de Mao à Jésus : la vague protestante 2011, « « Nous sommes pour une séparation nette entre la religion et la politique, mais sans renoncer à la force du lien avec Dieu. Comment vivre pleinement sa foi au sein de sa famille, dans sa profession, et dans la société ? Calvin a beaucoup réfléchi à ces questions, et c'est lui qui nous guide aujourd'hui ». »
  4. L'éveil des chrétiens chinois Le Temps, 2 janvier 2002
  5. Le Figaro : Charte 08
  6. Marie Holzman, Comment les intellectuels chinois parlent-ils du Tibet ?, in Perspectives chinoises, « Par ailleurs, des intellectuels de divers horizons, tels Wang Lixiong, Liu Xiaobo, l’écrivain chrétien Yu Jie, le Professeur Ding Zilin, mère d’une victime de la place Tiananmen, quelques dizaines en tout, se sont mobilisés pour faire circuler une pétition intitulée « Douze propositions pour gérer la situation au Tibet », qui demande entre autres de mettre fin à la censure de l’information concernant la réalité de la répression dans les zones tibétaines. »
  7. Edward Wong, From Virginia Suburb, a Dissident Chinese Writer Continues His Mission New York Times, 25 février 2012
  8. Frédéric Koller,« Yu Jie, l’exil plutôt que la torture »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Le Temps, 20 janvier 2012
  9. AFP, Un écrivain dissident a fui la Chine pour écrire sur le Nobel Liu Xiaobo Le Point, 6 avril 2012
  10. (zh-CN) « 禁书解读 | 余杰:川普改变了美国也改变了世界-川普《让美国再度伟大》 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Radio Free Asia (consulté le )
  11. « https://twitter.com/mranti/status/1307168304486690817/photo/1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Twitter (consulté le )
  12. , « 論金斯伯格的死掉:在我的敵人面前,你為我擺設筵席 », sur 新世纪(New Century Net) (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]