Émile Soldi — Wikipédia

Émile Soldi-Colbert
Marcellin Desboutin, Portrait d'Émile Soldi, 1876,
pointe sèche, New York, Metropolitan Museum of Art.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Émile Arthur SoldiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Maîtres
Distinctions
Prix de Rome ()
Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (-)
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Louis Ratisbonne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Émile Soldi né le à Paris et mort le à Rome est un sculpteur, médailleur et historien de l'art français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père d'Émile Arthur Soldi est d'origine danoise et naturalisé français. Émile Soldi débute comme médailleur et suit les cours de l'École des beaux-arts de Paris, dans les ateliers de Jean-Baptiste Farochon (1812-1871), Auguste Dumont (1801-1884) et Eugène-Louis Lequesne (1815-1887). Il obtient le prix de Rome en gravure de médaille en 1869 avec La Fortune et l'Enfant.

Selon le plan du site d'Angkor Thom relevé par Louis Delaporte, il exécute un modèle de l'une des portes d'un des temples en restauration en 1880.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Médailles[modifier | modifier le code]

  • Médaille défense nationale 1870-1871, avec Aimé Millet.
  • À la mémoire des victimes de l'invasion de 1870-1871, médaille en bronze.
  • Médaille à la mémoire des mobiles de la Seine-Inférieure.
  • La duchesse Colonna de Castiglionne, portrait en médaillon.

Publications[modifier | modifier le code]

  • L'Art et ses procédés depuis l'Antiquité : La sculpture égyptienne, Paris, Édition E. Leroux, 1876.
  • L'Art égyptien, Paris, Édition E. Leroux, 1876.
  • Les erreurs d'un érudit, lettre à M. E. Saglio, Paris, E. Leroy, 1879.
  • « Caelatura » in : Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines, Paris, Hachette et Cie, 1879.
  • Les Arts méconnus, Paris, E. Leroux, 3e édition, 1881.
  • Recueil et Mémoire pour l'Histoire de l'Art, 1881.
  • Les nouveaux musées du Trocadéro, Paris, E. Leroux, 1881.
  • La Langue sacrée. Le mystère de la création, Paris, Heymann, 1897.
  • La Langue sacrée : la cosmoglyphie, le mystère de la création, Paris, Heymann, 1897.
  • La langue sacrée : le temple et la fleur ; Les signes construits et fleuris ; des pyramides au Parthénon ; le voyagede l'âme dans l'autre monde ; Origine de l'art, Paris, Heymann, 1899.
  • L'arbre de la science : origine de l'écriture et de l'alphabet, la lettre S., Paris, E. Leroux, 1900.
  • Les armes magiques : le signe de croix, 1 partie ; l'enveloppe universelle, la lettre teth ø, Paris, E. Leroux, 1903.

Salons[modifier | modifier le code]

  • 1872 : Actéon, plâtre.
  • 1873 : Gallia, haut-relief en plâtre ; Actéon, onyx, il obtient une médaille de troisième classe.
  • 1874 : Souvenir de Venise ; Giotto enfant ; Les Armes de Persée et de Bellérophon.
  • 1875 : Hommage à Beethoven ; Médaille allégorique de la reconstruction des monuments de Paris ; Portrait de M. et Mlle …
  • 1876 : La Science ; L'Art, deux bas-reliefs en marbre.
  • 1877 : Paris.
  • 1879 : Mme Ujfalvy ; Mlle S. Perois.
  • 1880 : Mme Thérèse Tua, lauréate du Conservatoire.
  • Salon des artistes français :
    • 1881 : Le Baron Fernand de Tombelle ;
    • 1882 : À l'Opéra ; Le Marquis de Turbilly ;
    • 1883 : Portrait de Chevreul ;
    • 1887 : Portrait du peintre Gustave Guillaumet, buste ;
    • 1888 : Gallia, haut-relief en marbre ;
    • 1891 : Actéon, marbre ; Walbecq-Adam ;
    • 1895 : Louis David ;
    • 1898 : La Rosée ; La Flamme.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Émile Soldi est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur en 1878[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Docteur Chervin », notice no 10310027303, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  2. « Le Docteur Chervin », notice no 10310027091, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  3. Acquisition de l'État en 1903 après commande à l'artiste, détruite lors de la reprise de Paris par les troupes du général Leclerc, les fragments furent déposés cour Visconti, puis dispersés (cf. « Flore », notice sur musee-orsay.fr).
  4. « Monument à Louis Ratisbonne » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
  5. « Gallia », notice sur musee-orsay.fr.
  6. « À la mémoire des victimes de l'invasion de 1870-1871 », notice sur musee-orsay.fr.
  7. « Statue de femme aztèque », notice no M7012018139, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. Base Léonore.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]