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DeutschÉtienne Mein — Wikipédia
collection particulière[Mein 1].
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Étienne Joseph Mein né le à Allauch et mort le à Marseille est un peintre et graveur français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Étienne Mein est né le à Allauch, dans le quartier Bon Rencontre. Son père est employé à la Compagnie de navigation mixte et son grand père est un ancien de la marine à voile[1]. Ses parents habitent au quartier du Panier à Marseille au 26, rue des Ferrats, rue qui sera démolie pendant l'occupation[Mein 2]. En 1879, il entre en apprentissage dans l'atelier d'un graveur, M. Gérard, où il reste trois ans[Mein 3]. Il entre ensuite à l'École des beaux-arts de Marseille où il aura pour maître Dominique Antoine Magaud et Marius Guindon ; il y obtiendra un 1er prix de peinture.
Il donne des cours de dessin dans diverses écoles de Marseille. Il loue une vaste pièce au 3e étage d'un immeuble du quai de Rive Neuve, qu'il transforme en atelier[1]. Il expose au Salon de 1893 à Paris son tableau Le Grand Père. Au cours de son séjour parisien, il découvre le musée du Louvre qui est pour lui un émerveillement[2]. Il devient membre de la Société des artistes marseillais en 1896, puis de la Société des artistes français en 1900[Mein 4]. À l'Exposition coloniale de Marseille en 1906, il présente deux tableaux Moutons en Provence et Castillan, ainsi qu'une eau forte Portrait du peintre Antoine Vollon[Mein 4].
Il a quelques élèves, dont en 1909 celle qu'il épousera en 1910 et qui lui donnera un fils, Jean. Il participe à diverses expositions à Narbonne, Carcassonne et Tunis, et obtient en 1920 une mention honorable pour Coin de table. En 1914, il s'installe avec sa famille dans une villa située 9, traverse Bonvoisins dans le quartier de Bompard à Marseille, qu'il quittera en 1933 pour s'installer au 24, boulevard Chave[Mein 5]. En 1921, il est professeur de dessin et de modelage aux cours professionnels, rue des convalescents. En 1921, il est nommé sur concours professeur à l'École des Beaux-arts de Marseille.
Lors d'un séjour aux Îles d'Hyères en 1936, il est séduit par ce site et écrit : « Porquerolles en été, quelle puissante nature ! quelle force[Mein 6] ! »
Œuvres[modifier | modifier le code]
Œuvres[modifier | modifier le code]
Collections publiques[modifier | modifier le code]
- Digne-les-Bains, musée Gassendi : Le Grand-Père.
- Marseille :
- musée des Beaux-Arts :
- musée Cantini : Intérieur de l'église Saint-Victor[5].
Collections privées référencées[modifier | modifier le code]
- Castillan, 1899, 100 × 73 cm[Mein 7].
- Troupeau de moutons le matin, 1904, 37 × 40 cm[Mein 8].
- Une vue d'Allauch, 1909, 43 × 53 cm[Mein 9].
- Un coin du Vieux-Port, 1912, 60 × 92 cm[Mein 10].
- Daviel opérant de la cataracte à l'Hôtel-Dieu de Marseille le l'ermite d'Éguilles, 1924, 145 × 115 cm[Mein 11].
- Le Petit déjeuner, 1924, 81 × 100 cm, le fils du peintre est représenté sur la terrasse de sa villa de Bompard à Marseille[Mein 12].
- Étienne Mein peint par lui-même, 1925, 65 × 54 cm[Mein 1].
- Église Saint-Laurent de Marseille, 1925-1928, 40 × 34 cm[Mein 13].
Eaux-fortes[modifier | modifier le code]
- Portrait de l'auteur, 1896, 131 × 103 mm[Mein 14].
- Pêcheur de Saint-Jean, 1898, 75 × 55 mm[Mein 15].
- Un bon Samaritain, 1898, 185 × 265 mm[Mein 16].
- Une gitane portant son enfant, 1901, 173 × 132 mm[Mein 17].
- La Chèvre blanche, 1901, 120 × 186 mm[Mein 18].
- Portrait du peintre Antoine Vollon, 1902, 218 × 145 mm, œuvre présentée à l'Exposition coloniale de Marseille en 1906[Mein 19].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean Mein et Adolphe Gaussen, Étienne Mein, peintre, graveur (1865-1938), 1952.
- p. 92.
- p. 11
- p. 12
- p. 17.
- p. 18.
- p. 20.
- p. 46.
- p. 49.
- p. 53.
- p. 62.
- p. 84.
- p. 85.
- p. 99.
- p. 175.
- p. 181.
- p. 182.
- p. 187.
- p. 188.
- p. 190.
- Autres références :
- Jean Cherpin « Étienne Mein, peintre et graveur, 1865-1937 », Revue Marseille, no 115, 4e trimestre 1978, p. 85.
- Jean Cherpin, op. cit., p. 86.
- « L'Atelier de l'artiste », notice no 000PE014669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Portrait du peintre Torrents peignant », notice no 000PE015208, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Intérieur de l'église Saint-Victor », notice no 000PE015207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean Mein et Adolphe Gaussen, Étienne Mein, peintre, graveur (1865-1938), , 195 p..
- André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2), p. 317.
- Denis Coutagne, Bruno Ely, Jean-Roger Soubiran et al., Peintres de la couleur en Provence : 1875-1920, Marseille, Office Régional de la Culture Provence-Alpes-côte d'Azur, , 360 p. (ISBN 2-7118-3194-9), p. 57.
- Jean Cherpin, « Étienne Mein, peintre et graveur, 1865-1937 », Revue Marseille, no 115, 4e trimestre 1978, pp. 85–87.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- « Étienne Mein. Peintre, graveur », site consacré à l'artiste sur etiennemein.fr.
