1281 en santé et médecine — Wikipédia

Années de la santé et de la médecine :
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Décennies de la santé et de la médecine :
1250 - 1260 - 1270 - 1280 - 1290 - 1300 - 1310

Cet article présente les faits marquants de l'année 1281 en santé et médecine.

Événements[modifier | modifier le code]

  • 13 avril : Jacques II, roi de Majorque et seigneur de Montpellier, confirme les privilèges accordés à l'université de médecine par son père, Jacques le Conquérant[1], dans une charte où « il défend à toutes sortes de personnes de l'un et l'autre sexe, Chrétiens ou Juifs, d'exercer aucun office dans la faculté de médecine, et de la pratiquer, à moins qu'ils n'y aient été examinés et licenciés[2] », privilèges que le roi de France Philippe de Valois renouvellera en 1331.
  • Selon Raffaele Ciasca (it), une dissection humaine est pratiquée pour la première fois à Bologne[3].
  • Les statuts de la faculté de médecine de Paris « s'élèvent contre l'ingérence des apothicaires ou des herboristes (apothecarii vel herbarii) dans l'art médical » et le doyen Jean de Cherolles déclare « qu'ils […] déshonorent les médecins », ce qui n'empêche pas leur corporation de continuer d'empiéter sur leur domaine[4].
  • Les statuts de Venise obligent les médecins à déclarer aux autorités tous les cas de blessures portés à leur connaissance[5].
  • Première mention de l'hospice du Malpas (hospicia deux Malpas) à l'ouest de Privas, en Vivarais, le long de la route du Pouzin au Puy[6].
  • À Allerdene, dans la paroisse civile de Whitton and Tosson (sv) dans le Northumberland, l'hôpital Saint-Léonard (Hospital of St. Leonard) est mentionné pour la première fois sous le nom d'Alryburn Hospital[7].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Paravicini, médecin de Venise, traduit en latin le Teysir d'Avenzoar à partir de la version hébraïque de Jacob l'Hébreu[8].

Naissances[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leiden/Boston, Brill Academic Publishers, coll. « Medieval Mediterranean » (no 102), , 608 p. (ISBN 978-90-04-28239-1, lire en ligne), p. 66.
  2. Claude de Vic et al., Histoire générale de Languedoc, t. 6, Toulouse, J.-B.Paya, , 160 p. (lire en ligne), p. 208.
  3. (en) Arturo Castiglioni (it) (trad. Edward Bell Krumbhaar), A History of Medicine [« Storia della medicina »], New York, Alfred A. Knopf, , 1192 p. (lire en ligne), p. 404.
  4. Alfred Franklin, La Vie privée d'autrefois, vol. 11 : Les Médecins (réimpression de l'édition de Paris, 1892), Genève, Slatkine, , 305 p. (lire en ligne), p. 17 et 26.
  5. Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XIIe-XVe) », Cahiers de recherches médiévales, no 6 « Vulgariser la science »,‎ , n. 81, § 41 [en ligne] (lire en ligne).
  6. Franck Brechon et Marie-Thérèse Lorcin (dir.), Réseau routier et organisation de l'espace en Vivarais et sur ses marges au Moyen Âge (thèse pour le doctorat en histoire soutenue le 21 octobre 2000), Université Lumière Lyon 2, service d'édition, reprographie et archivage des documents (ERAD), , 1082 p. (lire en ligne), p. 2e partie, chap. 3, A, a : « Les Hôpitaux routiers » [en ligne], p. 139 [papier].
  7. (en) « Hospital of St. Leonard (Whitton and Tosson) », Keys of the Past, Northumberland County Council, 7 décembre 2017 [lire en ligne (page consultée le 1er novembre 2019)].
  8. Kurt Sprengel (trad. Antoine Jacques Louis Jourdan et Édouard François Marie Bosquillon), Histoire de la médecine depuis son origine jusqu'au dix-neuvième siècle, t. 2, Paris, Deterville, (lire en ligne), p. 333, n. 1.
  9. Patrick Stoltz et Marc Sapriel, Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise, t. 2 : Étiopathogénie, outils diagnostiques et raisonnement clinique, Paris, Springer-Verlag France, (lire en ligne), p. 180, n. 92.
  10. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Jean Blaise (Blazin) », p. 145.