413 — Wikipédia

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Décennies :
380 390 400  410  420 430 440
Siècles :
IIIe IVe  Ve  VIe VIIe
Millénaires :
-IIe -Ier  Ier  IIe IIIe
Calendriers

L'année 413 est une année commune qui commence un mercredi.

Événements[modifier | modifier le code]

  • Décembre 412 à  : le moine bouddhiste chinois Faxian, rentrant de Ceylan en Chine, séjourne à "Ye-po-ti", c'est-à-dire Yavadvipa, nom indien de Java[1].
  • Printemps : Héraclien, comte d'Afrique, se rebelle contre Honorius et débarque en Italie[2]. Son armée est écrasée à Otricoli, en Ombrie, par le comte Marinus. Il s'enfuit à Carthage, mais il y est rejoint et exécuté avant le 3 août[3].
  • 27 juin : Augustin d'Hippone prêche à Carthage sur le baptême des enfants et le péché originel[4].
  • 5 juillet : rescrit d'Honorius contre Héraclien et les complices de sa rébellion, qui sont déclarés ennemis publics[3].
  • 13 septembre : Marcellin et son frère le proconsul Apringius, accusés d'avoir participé à la révolte d'Héraclien, peut-être par les Donatistes, est exécuté à Carthage par le nouveau comte d'Afrique Marinus[5].
  • Automne : l'usurpateur Jovin est exécuté à Narbonne[6].
    • Athaulf, roi des Wisigoths, allié à l'empire d'Occident contre Jovin, usurpateur en Gaule, bat et tue Sebastianus, frère et collègue du dernier. Jovin, capturé par les Wisigoths au siège de Valence, est exécuté à Narbonne par le Préfet des Gaules d'Honorius Dardanus. Athaulf, qui n'obtient pas d'Honorius les approvisionnements en blé demandés pour son armée à cause de la révolte d'Héraclien en Afrique, rompt avec l'empereur. Il tente en vain de prendre Marseille, défendu par le comte Boniface, puis prend Narbonne où il établit son quartier général[7], ainsi que les importantes villes de Bordeaux et Toulouse[6].
    • Les Burgondes, vaincus après avoir soutenu l’usurpateur romain Jovin, s’installent entre Rhin et Alpes sous leur roi Gondicaire (Royaume de Worms, Borbetomagus, jusqu’en 436)[3]. Ils semblent compter 25 000 âmes dont 5 000 guerriers.
Mur théodosien

Décès en 413[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Denys Lombard, Le carrefour javanais : L'héritage des royaumes concentriques, vol. 2, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, (ISBN 978-2-7132-0949-9, présentation en ligne)
  2. Émilienne Demougeot, L'Empire romain et les Barbares d'Occident, IV-VIIe siècle : scripta varia, Publications de la Sorbonne, (présentation en ligne)
  3. a b et c Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol. 5, Paris, Charles Robustel, (présentation en ligne)
  4. Jean-Marie Salamito, Les virtuoses et la multitude : aspects sociaux de la controverse entre Augustin et les pélagiens, Éditions Jérôme Millon, , 350 p. (ISBN 978-2-84137-168-6, présentation en ligne)
  5. Roland Tournaire, Genèse de l'Occident chrétien, Éditions L'Harmattan, , 426 p. (ISBN 978-2-7475-1820-8, présentation en ligne)
  6. a b et c John Bagnell Bury, History of the later Roman Empire from the death of Theodosius I. to the death of Justinian, vol. 1, Courier Dover Publications, , 965 p. (ISBN 978-0-486-20398-0, présentation en ligne)
  7. a b et c (en) John Drinkwater et Timothy Venning, Chronology of the Roman Empire, London/New York, Continuum International Publishing Group, (ISBN 978-1-4411-5478-1, présentation en ligne)
  8. Michael J. Seth, A concise history of Korea : from the neolithic period through the nineteenth century, Rowman & Littlefield, , 257 p. (ISBN 978-0-7425-4005-7, présentation en ligne)
  9. Joshua A. Fogel, Articulating the Sinosphere : Sino-Japanese relations in space and time, Harvard University Press, , 206 p. (ISBN 978-0-674-03259-0, présentation en ligne)
  10. Jean-Paul Moreau, Disputes et conflits du christianisme : dans l'empire romain et l'occident médiéval, L'Harmattan, (lire en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]