45e division d'infanterie (France) — Wikipédia

45e division d'infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d’infanterie
Rôle Infanterie
Batailles 1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1914 - 1re Bataille d'Artois
1915 - 2e Bataille d'Ypres
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille des monts de Champagne
1918 - 2e Bataille de Picardie
(bataille de l'Avre (en))
1918 - 3e Bataille de l'Aisne
1918 - 4e Bataille de Champagne
1918 - 2e Bataille de la Marne
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
1918 - Bataille de la Serre

La 45e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

La 45e division est constituée le à partir d'effectifs provenant d'Algérie, du Maroc et de la 16e région militaire[1].

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  •  : général Drude (en)
  •  : général Quiquandon
  •  : général Naulin
  • :general Michaud.
  • 1939 – 1940 : général Roux

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Septembre 1914[modifier | modifier le code]

Le , la division comprend quatre régiments de marche : trois de zouaves et un de tirailleurs soit 12 bataillons (9 de zouaves et 3 de tirailleurs algériens).

  • 89e brigade
Régiment de marche du 1er zouaves
Régiment de marche du 3e zouaves
  • 90e brigade
Régiment de marche du 2e zouaves
Régiment de marche du 2e tirailleurs
  • Éléments organiques divisionnaires
Cavalerie divisionnaire : Régiment de marche de chasseurs d'Afrique provenant des 1er et 2e RCA
Artillerie : une artillerie divisionnaire à 3 groupes
Génie : une compagnie de sapeurs mineurs
un détachement de télégraphistes, une réserve sanitaire de matériel, formations sanitaires, groupe de brancardiers, 4 ambulances, 4 sections d'hospitalisation.
Convois : service de subsistance, parc de bétail, 1 convoi auxiliaire, section automobile de ravitaillement en viande fraiche, section sanitaire automobile.

Du au , une Brigade de chasseurs indigènes marocains aux ordres du général Ditte composé de deux régiments (un de 3 bataillons sous les ordres du colonel Touchard et un de 2 bataillons sous les ordres du commandant Poeymireau) est affectée en renfort de la 45e division et combat lors de la bataille de la Marne.

Durant cette période, l'infanterie de la division, composée de 60 % de soldats européens et de 40 % de soldats maghrébins, comporte 17 bataillons (neuf de zouaves et huit de tirailleurs indigènes).

1er janvier 1915[modifier | modifier le code]

  • 89e brigade
5e régiment de marche de zouaves (changement de nom du Régiment de marche du 3e zouaves)
7e régiment de marche de zouaves (changement de nom du Régiment de marche du 1er zouaves)
  • 90e brigade
3e régiment de marche zouaves (changement de nom du Régiment de marche du 2e zouaves)
6e régiment de marche tirailleurs (changement de nom du Régiment de marche du 2e tirailleurs)

1er juillet 1915[modifier | modifier le code]

  • 89e brigade
3e régiment mixte de zouaves et tirailleurs (changement de nom du 7e régiment de marche zouaves), formé de 2 bataillons de zouaves et d'un bataillons de tirailleurs tunisiens
3e régiment bis de zouaves (changement de nom du 5e régiment de marche de zouaves)
  • 90e brigade
2e régiment bis de zouaves (changement de nom du 3e régiment de zouaves, part en Orient en )
1er régiment de marche de tirailleurs (changement de nom du 6e régiment de tirailleurs)

1916 à Verdun[modifier | modifier le code]

  • 89e brigade
3e régiment mixte de zouaves et tirailleurs
3e régiment bis de zouaves
  • 90e brigade
1er et 3e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique
1er régiment de marche de tirailleurs

Avril à novembre 1918[modifier | modifier le code]

3e régiment bis de zouaves
1er régiment de marche de tirailleurs
1er, 2e et 3e Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique

Le 2e bataillon d’infanterie légère d’Afrique rejoint la 45e division durant l’été 1918 pour constituer un groupe de bataillons constitué avec le 1er, le 2e et le 3e[2].

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

  • mobilisée dans la 19e région, à partir du .
  • -  : transport par mer à Sète, puis au sud de Paris par V.F. ; stationnement. À partir du , mouvement vers la région de Mesnil-Amelot.
Monument en mémoire de la défense du cimetière de Chambry par les zouaves de la 45e DI les 6 et .
 : front étendu à droite jusque vers la Maison Blanche.
 : combat vers Écurie et au nord.
 : front réduit à gauche jusqu'au sud de La Targette.
 : attaque allemande vers Écurie ; du 27 au contre-attaques françaises.
7 -  : nouvelles attaques allemandes et contre-attaques françaises.
17 -  : attaques françaises.

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front ; repos vers Avesnes-le-Comte, puis à partir du vers Doullens ; instruction. (Éléments en secteur avec le 10e corps d'armée, vers Arras jusqu'au ). À partir du , transport par V.F. de la région de Doullens au sud de Bergues.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Poelkapelle et Langemark (en liaison avec l'armée britannique).
 : attaque allemande par gaz ; violentes contre-attaques françaises. Puis occupation d'un nouveau secteur vers Boezinge et Het-Sas.
16 -  : attaques françaises sur la cote 17 en direction de Pilkem.
20 -  : contre-attaques allemandes.
 : secteur déplacé, à droite vers Wieltje et Boezinge.
 : nouvelles attaques françaises sur la cote 17.
  • -  : relève par l'armée britannique ; mouvement de rocade vers le nord, puis occupation d'un nouveau secteur sur l'Yser, vers Boezinge et Steenstrate (en liaison avec les armées britanniques et belges).
  • -  : retrait du front et repos au sud-est de Bergues ; instruction. À partir du , éléments en secteur Nieuport.

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : transport par V.F. dans la région de Crépy-en-Valois ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers Jonchery-sur-Vesle ; repos et travaux. À partir du , transport par V.F. dans la région de Sainte-Menehould et repos dans celle de Triaucourt.
  • 9 -  : mouvement vers le front. Engagée dans la bataille de Verdun entre la Hayette et le bois d'Avocourt. Combats au bois Camard.
  • -  : retrait du front ; repos à l'ouest de Saint-Dizier. À partir du , transport par V.F. dans la région de Châtel-sur-Moselle ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre la Vezouze et la Chapelotte.
  • - 1er septembre : retrait du front ; repos vers Rambervillers. À partir du , mouvement vers le camp de Saffais ; instruction. Le , transport par V.F. dans la région de Grandvilliers ; repos.
  • 1er -  : transport par camions vers Fouilloy. Engagée à partir du dans la bataille de la Somme, vers la ferme de l'Hôpital et le Forest. Les 13, 14 et attaques françaises.
  • -  : retrait du front ; repos vers Formerie. À partir du , transport par V.F. dans la région de Dunkerque ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Nieuport et Saint-Georges.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, transport par V.F. de Dunkerque à Chantilly ; instruction au camp de Pontarmé et à partir du , repos à Neuilly-en-Thelle.
  • -  : travaux à Fitz-James, pour le camp retranché de Paris.
  • 4 -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Beuvraignes et le bois des Loges (exclu).
  • -  : retrait du front, travaux vers Montdidier, puis à partir du transport par V.F. à Mailly-le-Camp ; repos.
  • 2 -  : mouvement vers le front, par Mourmelon-le-Petit, puis le occupation d'un secteur au nord de Prosnes. Engagée du 17 au dans la bataille des Monts (prise du mont Haut et du Casque).
  • -  : retrait du front, mouvement vers Mourmelon-le-Grand ; repos vers La Chaussée-sur-Marne.
  • -  : transport par V.F. vers le front et à partir du , occupation d'un secteur vers la Neuville et le nord de Loivre.
  • -  : retrait du front ; repos à Verneuil (la 90e brigade est laissée en secteur jusqu'au ).
  • -  : occupation d'un secteur dans la région de Sapigneul, la Miette.
  • 6 -  : retrait du front, mouvement vers Chaumuzy, puis repos vers Saint-Martin-d'Ablois.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Sapigneul et le sud du Godat. À partir du , mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur entre Courcy et le sud du Godat.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction vers Damery.

1918[modifier | modifier le code]

Rattachement[modifier | modifier le code]

  • mobilisation : isolée.
  •  : corps provisoire d'Urbal.
  •  : 33e corps d'armée.
  •  : isolée.

L'entre deux guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Le la 45e DI, sous les ordres du général Roux, est intégrée à la 4e armée.

À cette date la 45e division d'infanterie se compose :

Après guerre[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. JMO de l'unité sur le site Mémoire des hommes
  2. Les Armées françaises dans la Grande Guerre, Imprimerie Nationale, t. X, vol. 2.