5e cérémonie des Victoires de la musique — Wikipédia

5e cérémonie des Victoires de la musique
Victoires de la musique
Détails
Date
Lieu Zénith de Paris
Présentateur Michel Drucker
Site web http://www.lesvictoires.com
Résumé
Artiste masculin Francis Cabrel
Artiste féminine Vanessa Paradis
Album Sarbacane de Francis Cabrel
Chanson Quand j'serai KO d'Alain Souchon
Chronologie
Michel Sardou, record de spectateurs

La 5e cérémonie des Victoires de la musique a lieu le au Zénith de Paris[1]. Elle est présentée par Michel Drucker et Caroline Tresca.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Les gagnants sont indiqués ci-dessous en tête de chaque catégorie et en caractères gras.

Artiste interprète masculin[modifier | modifier le code]

Francis Cabrel, artiste masculin.

Artiste interprète féminine[modifier | modifier le code]

Vanessa Paradis, artiste féminine.

Groupe[modifier | modifier le code]

Gipsy Kings, groupe.

Révélation variétés masculine[modifier | modifier le code]

Révélation variétés féminine[modifier | modifier le code]

Album[modifier | modifier le code]

Chanson[modifier | modifier le code]

Spectacle musical[modifier | modifier le code]

Album de la communauté francophone[modifier | modifier le code]

Humoriste[modifier | modifier le code]

Musique de film[modifier | modifier le code]

Vidéo-clip[modifier | modifier le code]

Victoire de l'exportation[modifier | modifier le code]

Patricia Kaas reçoit une Victoire pour l'album qui s'est le mieux exporté.

Victoire du plus grand nombre de spectateurs[modifier | modifier le code]

Michel Sardou reçoit une Victoire pour le plus grand nombre de spectateurs pendant sa tournée de 1989.

Victoire d'honneur[modifier | modifier le code]

Une victoire d'honneur est remise à Serge Gainsbourg pour l'ensemble de sa carrière. Après un discours de Michel Sardou, ce dernier entame La Javanaise, accompagné ensuite par Patrick Bruel, Laurent Voulzy, Vanessa Paradis et l'auteur lui-même. Eddy Mitchell les rejoint sur scène pour lui remettre le trophée[2].

Chansons de la décennie[modifier | modifier le code]

Les Victoires de la musique célèbrent la décennie en dévoilant un classement des 10 chansons de la décennie[3] :

  1. Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante (1985) de Laurent Voulzy
  2. Marcia Baïla (1984) des Rita Mitsouko
  3. Évidemment (1987) de France Gall
  4. La Langue de chez nous (1985) d'Yves Duteil
  5. L'Aziza (1985) de Daniel Balavoine
  6. Nougayork (1987) de Claude Nougaro
  7. La Boîte de jazz (1985) de Michel Jonasz
  8. Né quelque part (1987) de Maxime Le Forestier
  9. Les Lacs du Connemara (1981) de Michel Sardou
  10. Là-bas (1987) de Jean-Jacques Goldman et Sirima

Artistes à nominations multiples[modifier | modifier le code]

  • Francis Cabrel (5)
  • Alain Souchon (3)
  • Johnny Hallyday (2)
  • Vanessa Paradis (2)
  • Michel Sardou (2)

Artiste à récompenses multiples[modifier | modifier le code]

  • Francis Cabrel (3)


Polémique


La victoire de la chanteuse Corinne Hermès dans la catégorie Révélation féminine de l'année sera sujette à quelques réserves. Effectivement, lorsque la chanteuse monte recevoir sa victoire, des mains de Roch Voisine, la présentatrice Caroline Tresca, rappelle à l'antenne que cela fait longtemps qu'elle chante, et qu'elle a remporté le prix de l'Eurovision (En 1983, pour le Luxembourg avec la chanson Si la vie est cadeau). Son premier disque 45 tours, sous le nom de Corinne Miller, remontait à 1979. Cette déclaration de Caroline Tresca est suivie d'un blanc, puis d'une déclaration de Corinne Hermès, remerciant les professionnels lui accordant ce prix, mais répondant à Caroline Tresca qu'elle était trop émue pour pouvoir lui répondre sur le moment.


La chanteuse avait sorti, en 1989, un nouveau 45 tours, intitulé Dessine-moi, qui avait rencontré le succès en se classant 15ème du Top 50, et dont le producteur n'était autre que le réalisateur de télévision Gérard Louvin, sur son label de disques Baxter Music.


Après 1983 et sa victoire à l'Eurovision, Corinne Hermès, malgré le tube obtenu avec Si la vie est cadeau, avait sorti d'autres 45 tours, dont Ma liberté, en 1986, qui n'avaient pas obtenu assez de succès pour qu'elle soit reconnue par la profession lors de précédentes éditions des Victoires de la Musique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Pessis. Chronique de la chanson française. Éditions Chronique, 2003, p. 199.
  2. Extrait des Victoires de la musique 1990. Sur le site Sardou the Best (consulté le 1er mars 2015).
  3. Thierry Coljon. Avec les Victoires de la musique, Cabrel, Souchon et Gainsbourg iront au paradis. In : Le Soir, 5 février 1990.