64e division d'infanterie (France) — Wikipédia

64e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 64e division d'infanterie (France)
Insigne de la 64e DI en 1940

Création août 1914
Dissolution juillet 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille du Grand-Couronné
1914 - Bataille de Flirey
1916 - Bataille de Verdun
1918 - seconde bataille de Picardie
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Seconde bataille de Noyon)
(Bataille de Saint-Quentin)
(2e Bataille de Guise)

La 64e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

Les chefs de la 64e division d’infanterie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Le commandant l'infanterie de la 64e DI en 1918, le colonel de Vial (au centre).
  • Infanterie :
52e bataillon de chasseurs alpins, (transféré au groupement des Vosges)
68e bataillon de chasseurs alpins, (transféré au groupement des Vosges)
70e bataillon de chasseurs alpins, (transféré au groupement des Vosges)
35e régiment d'infanterie coloniale, - (transféré à la 16e D.I.C.)
227e régiment d'infanterie, juin -
252e régiment d'infanterie, - (transféré à la 157e D.I.)
261e régiment d'infanterie, -
275e régiment d'infanterie, - (dissolution)
286e régiment d'infanterie, - (dissolution)
339e régiment d'infanterie, -
340e régiment d'infanterie, -
  • Cavalerie :
2 escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval, -
2 escadrons du 24e régiment de dragons, -
  • Artillerie :

Historique[modifier | modifier le code]

Mobilisée dans la 14e région.

1914[modifier | modifier le code]

5 -  : combats dans la forêt de Champenoux. Puis occupation d'un secteur vers Sornéville.
  • -  : retrait du front et mouvement vers le nord de Toul. À partir du , engagée dans la bataille de Flirey, attaques françaises dans la région de Richecourt et de Lahayville. Puis occupation d'un secteur vers Seicheprey et Richecourt.
 : extension du front à droite jusqu'au bois de Mort Mare, à l'est de Flirey.
12 -  : combats au bois de Mort Mare.
 : attaque française sur le bois de Mort Mare. À partir du , mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers le nord de Seicheprey et de Saint-Agnant.

1915[modifier | modifier le code]

  • 1er -  : retrait du front et mouvement par V.F. en Champagne. À partir du , occupation d'un secteur vers la ferme de Navarin et le nord de la ferme des Wacques ; organisation et défense du terrain conquis précédemment lors de la bataille de Champagne.
  • -  : retrait du front et transport dans la région de Toul ; travaux dans celle de Lucey.

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers le nord et occupation d'un secteur vers Saint-Agnant et l'est de Flirey.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Toul, puis à partir du , vers le camp de Saffais ; instruction.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc, repos dans celle de Triaucourt-en-Argonne. Tous les éléments de la division sont engagés dans la bataille de Verdun, à Avocourt au Mort-Homme et à Thiaumont, le reprise de l'ouvrage de Thiaumont.
  • -  : occupation d'un secteur de Chattancourt et Marre, étendu à droite le jusque vers Charny-sur-Meuse ; puis à gauche le jusque vers la Hayette.
  • 13 - : repos vers Vaubecourt.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 304 et le bois Camard.
6 - 10, 28 et  : attaques allemandes.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement de rocade et occupation d'un secteur dans la région Avocourt et l'Aire, étendu à droite du 1er février au , jusqu'à la lisière du bois d'Avocourt.
  • -  : retrait du front, transport par camions à Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp.
  • -  : mouvement par étapes vers Épernay et le , embarquement pour l'Italie ; débarquement le dans la région de Peschiera del Garda, Desenzano del Garda.
  • -  : rassemblement à l'ouest du lac de Garde, puis le mouvement vers la région de Vicence ; travaux et instruction.
  • -  : mouvement par étapes vers Asolo ; reconnaissance et travaux. À partir du , mouvement vers Bassano del Grappa ; travaux.

1918[modifier | modifier le code]

 : mise en seconde ligne.
1er septembre : engagée sur l'Ailette, dans la poussée vers la ligne Hindenburg ; combat de Courson et progression jusqu'au nord de Vauxaillon.
4 -  : engagée dans la seconde bataille de Guise, franchissement du canal de la Sambre à l'Oise vers Tupigny.
  • 6 - : retrait du front ; se trouve au repos vers Rumigny lors de l'armistice.

Rattachements[modifier | modifier le code]

  • Affectation organique :
mobilisation -  : Isolée.
août -  : 2e groupement de divisions de réserve.
1er -  : Corps d'Armée Provisoire Délétoille.
à partir du  : 31e corps d'armée.
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19 -
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11 -
1er -
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2 -
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  • Armée des Alpes
2 -
  • Détachement d'Armée de Lorraine
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  • Intérieur
17 -

L’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La division est mobilisée à partir du . Elle est de type montagne, avec sections d'éclaireurs-skieurs et mulets et appartient à la catégorie des unités de réserve B, c'est-à-dire non aptes au combat dès la mobilisation. Elle fait partie de l'armée des Alpes pendant toute la durée de la guerre et participera à la bataille des Alpes en juin 1940. Elle est dissoute le [1].

Composition[modifier | modifier le code]

En mai-juin 1940 :

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Sicard 1998

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]