Ancien palais épiscopal de Québec — Wikipédia

Ancien palais épiscopal de Québec
Le bâtiment en 1761
Présentation
Destination initiale
Architecte
Construction
Rénovation
Propriétaire
Archidiocèse de Québec puis Gouvernement du Bas-Canada
Localisation
Pays
Province
Ville
Coordonnées
Carte

L'ancien palais épiscopal de Québec est le siège du diocèse de Québec à l'époque de la Nouvelle-France. Il abrite également le Parlement du Bas-Canada avant la construction du premier hôtel du Parlement.

Historique[modifier | modifier le code]

Diocèse de Québec[modifier | modifier le code]

Plan du palais dressé en 1743 par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry.

Québec est élevé au rang de diocèse en 1674. L'évêque Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier obtient du roi les fonds pour la construction d'un premier palais épiscopal. Le bâtiment est construit entre 1693 et 1695 dans la côte de la Montagne, sur un terrain où se trouve alors le premier cimetière de la ville ainsi que la résidence et les jardins du major de Québec.

Durant le siège de Québec en 1759, le bâtiment est endommagé. Les travaux de rénovation sont effectués entre 1766 et 1775[1].

Parlement du Bas-Canada[modifier | modifier le code]

Peinture de Charles Huot illustrant une session de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada dans la chapelle du palais épiscopal en 1793.

Pour s'aider dans le paiement des frais, le diocèse fait la location de la chapelle du palais épiscopal au Parlement du Bas-Canada nouvellement créé par l'Acte constitutionnel en 1791.

En 1826, un comité de la Chambre d'assemblée entreprend de négocier avec l'archevêque Bernard-Claude Panet pour rénover l'édifice et l'acheter définitivement en échange d'une rente perpétuelle de milles louis. L'archidiocèse se dit d'accord pour les rénovations mais pas pour l'abandon de sa propriété[2]. La demande de cession et d'aliénation de la propriété est reformulée à nouveau en 1829 et le , l'offre est finalement acceptée. Un contrat est passé à cet effet le [3].

Le palais épiscopal sera progressivement démantelé avec la construction du premier hôtel du Parlement à Québec.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Têtu 1896.
  2. Têtu 1896, p. 91.
  3. Têtu 1896, p. 94.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Têtu, Histoire du palais épiscopal de Québec, Québec, Librairie Montmorency-Laval Pruneau & Kirouac libraires-éditeurs, , 229 p. (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]